Vivre slow

Charge mentale écologique : comment la gérer?

Dans notre société actuelle, il est souvent difficile de concilier vie privée et vie professionnelle. Nous passons notre vie à courir après le temps. Notre emploi du temps est millimétré, entre le travail, les trajets, les enfants, les tâches ménagères, les activités extra-scolaires, etc. Lorsque nous décidons d’entamer notre transition écologique, de nouvelles tâches viennent alors s’ajouter à une « to do list » déjà interminable. Certains parlent même de « troisième journée ». Dans cet article, je vous donne mes conseils pour mieux gérer la charge mentale écologique. C’est quoi la charge mentale ? Le concept de charge mentale fut théorisé dans les années 1980 par la sociologue Monique Haicault. C’est l’idée selon laquelle, au sein du foyer, une personne (majoritairement les femmes) – a sans arrêt l’esprit accaparé par l’organisation et la gestion de la vie domestique. Selon la chercheuse Nicole Brais (Université Laval, Québec), la charge mentale est un « travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence ». Il s’agit davantage de la charge cognitive associée à la gestion propre des tâches domestiques que de la réalisation de ces tâches. Plus concrètement, la charge mentale, c’est avoir l’esprit sans cesse occupé par toute une liste de choses à faire. Par exemple : la liste des courses; inscrire les enfants à leur stage d’été; acheter un cadeau pour une fête d’anniversaire; ranger le linge; prendre des nouvelles de la famille; inviter des amis à souper, etc. Et la charge mentale « écologique » ? La charge mentale écologique est la charge cognitive relative à la préservation de l’environnement au moyen de pratiques quotidiennes. Les éco-gestes que nous mettons en place dans notre vie quotidienne viennent s’ajouter aux tâches domestiques et professionelles déjà difficile à gérer au jour le jour. Sur le compte Instagram « Troisième journée », des femmes dénoncent la charge mentale écologique qu’elles endossent malgré elles en voulant vivre un mode de vie plus écologique. Mes 4 conseils pour gérer la charge mentale écologique Tout d’abord, j’aimerais souligner qu’avoir une conscience écologique est bien entendu une bonne chose ! Cependant, adopter un style de vie plus durable demande du temps et de l’énergie. Comment y arriver lorsque notre vie défile à 200 à l’heure et que nous nous sentons submergé.e.s par la montagne de choses à faire au quotidien ? Cette situation provoque un stress, une frustration et un sentiment de culpabilité. Ces ressentis sont d’autant plus grands que nous savons que l’avenir de nos enfants est en péril. Il est clair qu’une solution miracle n’existe pas. Mais je vais tout de même tenter de vous donner quelques pistes pour vous aider. 1. Se concentrer sur les actions à maxi-impact  Si vous n’avez vraiment pas de temps à consacrer aux éco-gestes les plus chronophages, je vous invite à vous concentrer sur les actions qui ont le plus gros impact positif sur l’environnement. Nous entendons énormément parler du zéro déchet. Bien entendu, cette pratique est nécessaire mais si vous n’avez pas (encore) le courage de vous y mettre, je vous conseille de prendre ces actions à maxi-impact et facilement applicable dans un premier temps : Pour plus de détails sur l’impact chiffré de nos éco-gestes quotidiens, je vous propose de jetez un œil à cette infographie très parlante: 2. Oublier les produits « faits maison »  Si la fabrication maison de vos produits ménagers ou cosmétiques est vécue comme une corvée, je vous invite à vous simplifier la vie. Il existe une multitude de produits éco-responsables vendus par des artisans locaux. Posez la question à votre entourage, ils pourront certainement vous renseigner. En plus de vous libérer de cette tâche contraignante, vous participez à la croissance de commerces plus respectueux de l’environnement. 3.    Réaliser qu’une partie de cette charge est temporaire Selon Caroline Voyer, directrice générale du Regroupement des femmes en environnement, une fois les habitudes acquises, le mode de vie n’est plus perturbé par les changements mis en place. En effet, ce qui demande le plus d’énergie, c’est le fait de changer une habitude. Une fois que la nouvelle manière de fonctionner est ancrée dans le quotidien, il n’y a plus d’effort supplémentaire à fournir. Si vous en êtes au tout début de votre transition, ne vous découragez pas. Lorsque vous aurez pris vos nouveaux repères, vous vous sentirez apaisé.e et en ligne avec vos valeurs. 4.    Accepter de ne pas être parfait.e La charge mentale est ressentie plus intensément par les personnes perfectionnistes qui veulent que tout soit parfait. Cela vous parle ? S’autoriser à se lâcher la grappe de temps en temps vous permettra de réduire votre charge mentale écologique. Nous avons tous des contraintes matérielles, financières ou autres qui rendent la mise en place d’un geste vert difficile, voire insurmontable. Si votre boulot vous oblige à prendre l’avion tous les mois, vous n’allez pas démissionner du jour au lendemain. Si vous vivez à la campagne, il sera plus compliqué de réduire vos trajets en voiture, etc. Même les écolos les plus engagés ont le droit de lâcher du lest de temps en temps sans culpabiliser. Par exemple de mettre de côté certains gestes verts quand ils sont en vacances, de ne pas cuisiner maison les soirs de flemme. L’un des quatre accords toltèques consiste à « faire de son mieux chaque jour » et de respecter son rythme et son niveau d’énergie. Lorsque vous vous sentez nul.le de ne pas faire mieux, je vous invite à réfléchir au chemin déjà parcouru et toutes les actions déjà mises en place. Cela vous remontera le moral, ça fonctionne à tous les coups 😉  Et vous, ressentez-vous cette fameuse charge mentale écologique ? Quelles astuces aimeriez-vous partager avec nous pour mieux gérer sa transition écologique au quotidien ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Sources : Oxfamfrance.org Ouest-France.fr Relations-publiques.pro Lekaba.fr Milkmagazine.net Gazettedesfemmes.ca

Réussir sa transition écologique grâce au développement personnel

Pour réussir notre transition écologique, nous devons réaliser de grands changements au niveau de nos modes de penser et d’agir. Mais il n’est pas toujours évident de modifier les habitudes et automatismes ancrés profondément en nous. La bonne nouvelle est qu’il existe des dizaines de méthodes de développement personnel qui peuvent justement vous aider à opérer ces changements en douceur et de manière durable. Dans cet article, je vous parle de quelques-unes de ces techniques de développement personnel. C’est quoi exactement le développement personnel ? D’après Jacques Salomé, psychosociologue, le développement personnel est « toute démarche de changement dans laquelle je prends le risque de m’auto-responsabiliser, en vue de remettre en cause mes modes de pensée, mes croyances, mes certitudes et mes comportements au quotidien. » Il complète : « En devenant un agent de changement pour moi-même, je deviens un agent de changement pour autrui ». Je deviens, au sens profond du terme, un être planétaire. » Dès 1921, les travaux précurseurs des Dr Jung et Adler ont largement contribué aux théories autour de la psychologie individuelle. C’est de là que s’est construit la notion de développement personnel que l’on connait aujourd’hui. Le principe de développement personnel est de prendre régulièrement le temps de réfléchir, de se questionner profondément sur ses valeurs et le sens que l’on veut donner à notre vie. Le but est de devenir la meilleure version de nous-même. Cette démarche, chacun la réalise progressivement avec l’âge. Ce processus a des répercussions sur de nombreux aspects de notre vie : personnel, professionnel, spirituel, financier, relationnel, familial ou encore, environnemental.  Comment l’utiliser au profit du développement durable ? Le développement durable, comme le définit le rapport Brundtland, est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Nous sommes donc aujourd’hui face à un défi immense : transformer notre société de manière à ce que les générations suivantes puissent vivre aussi bien que nous. Le développement durable implique de trouver un équilibre entre satisfaction des plaisirs immédiats et pérennité de notre écosystème. Le développement personnel propose des solutions pertinentes pour nous aider à passer à l’action en faveur de l’environnement. Il offre une palette d’outils efficaces et sous-estimés. « La pollution de la planète n’est qu’un reflet d’une pollution psychique intérieure«  Eckart Tolle, auteur et coach spirituel 8 méthodes de développement personnel  Il existe des dizaines de techniques de développement personnel diverses et variées. Certaines vous conviendront plus que d’autres. Je vous en présente quelques-unes ici mais cette liste est loin d’être exhaustive : 1. Le cahier de gratitude  Cette méthode consiste à noter tous les soirs au moins 3 choses pour lesquelles nous sommes reconnaissant dans notre journée. Le but de cette pratique est de prendre conscience de toutes les choses positives qui remplissent chacune de nos journées.  Cette reconnaissance consciente nous amène à apprécier beaucoup plus ce que nous avons plutôt que de déplorer ce qui nous manque. Cela peut nous aider à réussir une transition en douceur vers la décroissance sans se sentir frustrés. Pour en savoir plus sur la manière de mettre cette méthode en pratique, je vous invite à lire mon article « Le cahier de gratitude : l’outil idéal pour vivre plus heureux » 2. La méthode Kaizen (ou la méthode des petits pas)  Le kaizen est une philosophie de vie basée sur des petits changements réguliers et durables. Cette méthode, basée sur le concept de l’amélioration progressive, consiste à découper une tâche principale en de multiples petites tâches plus faciles à gérer. Le kaizen s’applique à tous ces objectifs (trop) ambitieux que l’on s’impose dans la vie, et que l’on ne réalise pas, comme par exemple des actions de transition écologique. Physiologiquement, ces petites étapes reconnectent le système nerveux pour contourner la réaction de résistance ou de fuite que nous avons face à un objectif trop impressionnant. Elles débloquent aussi notre créativité et ouvrent la voie à de nouvelles habitudes. En pratique, le kaizen pose des questions simples : Quelle est la chose à faire pour commencer? Quel est le plus petit pas que je puisse faire pour être plus efficace? Un exemple concret serait pour arrêter la caféine, de prendre une gorgée de café en moins chaque jour. 3. La Programmation Neuro-Linguistique  La PNL est une approche consacrée à l’étude du comportement humain dans ses dimensions de communication, d’apprentissage et de changement. Elle s’appuie sur le langage pour comprendre et modifier les représentations mentales et automatismes des individus afin d’agir positivement sur leurs comportements. Cette méthode présuppose que toute personne a en elle les ressources nécessaires pour accomplir son objectif. Cette méthode aide à préciser ses objectifs pour mieux les atteindre, clarifier ses valeurs personnelles et cerner l’importance de celles-ci dans notre rapport à nous-mêmes et aux autres. La PNL se concentre sur les résultats obtenus (qu’est-ce qui marche ?) et par la suite sur les processus pour obtenir ces résultats (comment cela a-t-il pu marcher?). 4. La pensée positive  Cette méthode utilise l’autosuggestion de pensées pour orienter sa perception de son environnement et des circonstances de manière positive et optimiste. Cette pratique se rapproche de la méthode Coué qui consiste à reprogrammer le cerveau en répétant quotidiennement une affirmation positive pour augmenter ses chances d’atteindre ses objectifs. Selon les neurosciences, s’appuyer sur le positif sollicite le cortex préfrontal et favorise ainsi l’adaptation, la résilience, la créativité, la gestion de la complexité, l’intelligence et l’empathie. Au contraire, les informations inquiétantes et les chiffres alarmants induisent un stress qui  « débranche » le cortex préfrontal et rend d’autant plus incapable de faire face à des problèmes complexes. 5. La méditation en pleine conscience  Cette pratique consiste à focaliser sa conscience ainsi que son attention sur une cible unique avec pour objectif de contrôler les mouvements de son esprit. La méditation crée au quotidien une conscience plus large et ouverte sur l’esprit. Une personne méditant adopte de façon intrinsèque des habitudes plus responsables.  Le fait de méditer quotidiennement permet de mieux prendre conscience des pollutions mentales. La méditation conduit à une très grande attention des sensations corporelles ainsi qu’à la culture de l’harmonie entre le corps et l’esprit. Cette pratique nous permet d’être plus

Ecologie intérieure : comment l’appliquer?

Les termes écologie et permaculture font partie du langage courant de toutes les personnes en pleine transition écologique. Mais qu’en est-il de l’écologie intérieure aussi appelée permaculture psychique ? Je suis convaincue que pour parvenir à mieux respecter la planète, il est indispensable de modifier nos modes de fonctionnement en profondeur et de retrouver notre vraie nature. C’est en se reconnectant à l’intérieur que nous allons pouvoir réaliser des changements extérieurs qui seront bénéfiques pour la planète et pour nous-même. Dans cet article je vous donne des pistes pour appliquer l’écologie intérieure.     C’est quoi l’écologie intérieure ? Le terme écologie était initialement utilisé pour désigner la science qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu dans lequel ils vivent. De nos jours, le terme écologie décrit davantage une attitude consistant à respecter et protéger la nature et l’environnement. L’écologie intérieure peut se définir comme la connaissance et le souci de soi, le respect de sa propre nature intérieure. C’est-à-dire de son monde instinctif, affectif, émotionnel et intuitif, généralement oublié, occulté ou dévalorisé dans la société contemporaine. Cette pratique consiste à accueillir et laisser s’épanouir sa nature intérieure et à développer tous les aspects de soi, sans rien censurer, ni interdire, sans contraindre son corps, sans réprimer ses émotions, sans combattre ses pensées, afin de découvrir et exprimer son être profond, sa nature véritable, sa sagesse oubliée, son pouvoir et son savoir cachés. Selon les principes de la permaculture, dans un jardin, il n’y a pas de mauvaises herbes. Il y a des plantes bio-indicatrices, qui ont leur sens. Si l’on considère l’être humain lui-même comme un écosystème, cela signifie que toutes les fonctions et émotions qui le composent doivent être respectées, honorées et préservées, afin qu’elles puissent jouer leur rôle, construisant ainsi un être équilibré à même de manifester son potentiel optimal. L’homme déconnecté de la Terre et du vivant Selon Marie Romanens, psychanalyste et auteure de « Pour une écologie intérieure, renouer avec le sauvage », le mythe moderne occidental s’est construit dans un mouvement de division qui autorise l’individu à occuper la position centrale, à se croire radicalement dégagé de toutes appartenances. Non seulement il l’a coupé de son environnement naturel et social mais il a exigé de lui qu’il procède à un refoulement vis-à-vis des éléments les plus sauvages de sa psyché, du côté des instincts, des émotions, des intuitions, du sensible, du poétique… La morale religieuse d’abord, la raison ensuite, ont favorisé la césure entre la chair et l’esprit. Ainsi, l’état de séparation qui affecte l’humain dans son rapport à la Terre s’exerce aussi entre lui et lui-même. Pour répondre concrètement aux exigences de performance du système production-consommation, chacun de nous est formaté à ne s’en tenir qu’au niveau de la logique et de la raison ; incité à faire appel à sa volonté aux dépens de ses besoins profonds (« le faire »), à se laisser aller à ses tendances avides (« l’avoir ») ; incité par conséquent à faire taire en lui ce qui ne correspond pas à ce système : ce qui est de l’ordre de l’irrationnel, de l’intuitif, du fragile, du sensible et du poétique, ce qui est de l’ordre de « l’être ». Reconnexion au cœur Aujourd’hui, les différents facteurs qui maintiennent la coupure entre l’humain et la terre sont : l’ignorance, le conformisme, l’appât du gain mais surtout la coupure de la sensibilité. Dès lors qu’il se reconnecte à son cœur et qu’il écoute ses sentiments, l’être humain ne peut plus agir ainsi. C’est parce qu’il a négligé et méprisé la sphère du sentiment, au nom de la sacro-sainte « raison » que l’homme en est arrivé à des comportements dénués de sagesse et d’intelligence véritable. La sensibilité, le cœur et l’affectivité, loin d’être des tares ou des faiblesses, constituent en fait une sauvegarde, une protection et une garantie à l’encontre des errements et folies de ce monde. C’est pourquoi l’écologie intérieure s’avère être la condition, la racine ou la source de l’écologie extérieure, sociale et environnementale. Principaux obstacles sur la voie de l’écologie intérieure Selon Yann Thibaud, auteur des trois volumes de la série Écologie intérieure : « la voie du désir », « l’Alchimie émotionnelle » et « le bonheur de l’Éveil », la racine de l’idéologie de la guerre contre soi tient dans l’idée que l’on ne peut pas faire confiance en sa propre nature, et qu’il faut donc la combattre, la contrôler, la maîtriser et la discipliner selon des normes et des schémas préétablis. Le corps physique : le corps n’est pas bien traité, lorsqu’on lui fait ingérer toutes sortes de substances toxiques et une alimentation dénaturée. La vie psychique et émotionnelle : beaucoup parmi nous, et en particulier les hommes, ont reçu une éducation rigide et autoritaire, interdisant totalement l’expression des émotions, considérées comme une faiblesse, indigne des individus de sexe masculin. L’intellect: L’esprit moderne, épris de liberté, a favorisé le développement de l’esprit et de la créativité ; mais il s’est bien souvent agi d’un intellect froid, technocratique, uniquement rationnel et coupé de l’affectivité, du cœur, de l’intuition comme du sentiment, donnant finalement lieu au monde technologique aliénant et mortifère que nous connaissons aujourd’hui. L’être essentiel, profond ou spirituel : les sociétés religieuses traditionnelles valorisaient et favorisaient la vie spirituelle ou mystique ; mais à condition qu’elle s’exprime exclusivement dans les cadres, dogmes et rituels déterminés par l’idéologie religieuse dominante et qu’elle ne les remette nullement en cause. La sexualité : les religions patriarcales ont, comme chacun sait, diabolisé et culpabilisé tout à la fois le désir et la sexualité considérés comme impurs et sources de péché. Par contre, la société matérialiste moderne tombe dans un autre travers, faisant du corps un objet de performance et de la sexualité une recherche effrénée et avide du plaisir en oubliant parfois le cœur et les sentiments. Retard de croissance intérieure Un autre problème auquel l’humanité se trouve aujourd’hui confrontée, est qu’elle a atteint un niveau de développement scientifique et technique bien supérieur à son degré de sagesse, de conscience et de maturité. Cela se traduit par un usage si souvent inapproprié, dangereux et destructeur de son

Bilan personnel de fin d’année rapide en 25 questions

En période de fin d’année ou même début janvier, il est intéressant de faire le point sur l’année écoulée pour repartir sur de bonnes bases l’année suivante. Cela est d’autant plus nécessaire lorsque l’on ne se sent pas épanoui dans sa vie quotidienne, lorsque l’on sent que quelque chose doit changer mais qu’on ne parvient pas à identifier quoi exactement. Dans cet article je vous propose de réaliser votre bilan personnel de fin d’année rapidement en répondant à 25 questions. C’est quoi un bilan personnel de fin d’année ? Un bilan personnel de fin d’année consiste à prendre un moment pour soi pour faire le point sur l’année écoulée en prenant du recul et de la hauteur sur les événements des douze derniers mois. C’est le moment où l’on identifie les moments forts, les réussites, les échecs et apprentissages, etc. Lorsque je travaillais dans le secteur de la finance, ce processus servait à évaluer la performance et l’efficacité de chaque membre de l’équipe. A présent, j’utilise cette méthode pour m’assurer que je suis bien alignée à mes valeurs et pour déterminer comment m’épanouir d’avantage dans ma vie. Quels sont les avantages d’un bilan de fin d’année ? La réalisation d’un bilan personnel comporte plusieurs avantages tels que : Comment faire son bilan personnel concrètement ? Tout d’abord, je vous invite à bloquer un moment rien que pour vous dans un endroit calme. Vous allez ensuite répondre à une série de questions par écrit pour obtenir une vision claire de l’année écoulée et pouvoir en tirer des conclusions utiles pour votre futur. Toutes nos idées et nos souvenirs sont généralement en désordre dans notre tête. Capturer nos pensées sur papier nous permet de les structurer et de les analyser plus facilement. Je tiens à souligner qu’il est important de faire cet exercice avec le plus de bienveillance possible envers soi-même en apportant des critiques constructives sans se juger trop sévèrement. Comme disait Nelson Mandela : « dans la vie je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Voici donc la liste de questions auxquelles je vous propose de répondre : 1 : Commencer par relever le positif 2 : Identifier ce qui ne vous convient plus 3 Tirer des conclusions  4 Démarrer l’année sur de bonnes bases    Et vous, avez-vous déjà réalisé votre bilan personnel de fin d’année ?  Quelles astuces aimeriez-vous partager avec nous ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Sources : matthieudesroches.com dev-perso.com appytodo.com

Hygge : 6 conseils pour l’adopter et vivre plus heureux

Saviez-vous que, selon le World Happiness Report publié par l’ONU, le Danemark est le deuxième pays au monde où les gens sont le plus heureux ? La France et la Belgique occupent quant à elles respectivement la 23ème et la 20ème place. Pourtant, le Danemark est un pays où la météo n’est pas très clémente, il y a très peu d ‘ensoleillement pendant la moitié de l’année. De plus, les Danois font partie des peuples qui paient le plus de taxes au monde. D’où provient alors leur degré aussi élevé de bonheur ? Pour Meik Wiking, directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, la réponse est simple : grâce au mode de vie hygge. Dans cet article, je vous donne des astuces sur comment adopter le hygge pour vivre plus heureux. C’est quoi le hygge ? Le hygge (prononcé houga) est un mot d’origine danoise et norvégienne apparut au moyen âge. Ce terme se traduit difficilement dans les autres langues. La traduction qui s’en rapproche le plus serait « cosy » ou « chaleureux ». Le hygge fait référence à un sentiment de bien-être, une humeur joyeuse et une atmosphère intime et chaleureuse. Le hygge est un état d’esprit positif procuré par un moment jugé réconfortant, agréable et convivial. Ainsi, une atmosphère, une décoration, un lieu, un évènement ou encore une activité peuvent être caractérisés par le terme hygge. Hyggekrog est le coin douillet d’une maison où passer un moment hygge. Le hygge propose une conception non-matérialiste du bonheur. Plus il y a de bling-bling, moins il y a de hygge. Cet art de vivre invite à apprécier pleinement les petits moments du quotidien et d’apprendre à les privilégier. C’est un concept qui prône l’optimisme au quotidien et invite à profiter du plaisir des petites choses qui ne s’achètent pas comme un dîner entre amis, un moment en famille, siroter un chocolat chaud en écoutant tomber la pluie, s’asseoir près d’un feu, etc. Tout comme la slowlife, le hygge est aussi un mode de vie un peu paresseux, lent et à contre-courant.  Les 3 facteurs du bonheur Selon Meik Wiking, directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, le bonheur se détermine par 3 facteurs:  la génétique : il est prouvé scientifiquement que nous sommes nés avec une plus ou moins grande disposition au bonheur,  les politiques nationales : par exemple avoir un bon système éducatif, l’opportunité de choisir sa carrière, un accès aux soins gratuits, etc les choix de vie : le métier que l’on choisit, les personnes avec qui nous passons notre temps libre, nos activités, etc. Nous ne pouvons rien changer à notre génétique ni aux politiques nationales. Le troisième facteur « les choix de vie » est celui sur lequel nous avons le plus d’emprise. La recherche démontre que ce qui influence le plus notre bonheur, ce sont nos émotions positives au quotidien, plus encore que l’absence d’émotions négatives. La nuance est de taille. Ce n’est pas le fait de ne pas vivre de tristesse qui rend heureux, mais plutôt le fait de vivre de bons moments simples du quotidien.   L’argent fait-il le bonheur ? Selon le chercheur, manquer d’argent est évidement une source de malheur. Mais une augmentation de 100 € par mois n’augmentera pas votre bonheur si, par ailleurs vous continuez d’être coincé quotidiennement deux heures dans les bouchons. D’ailleurs, le hygge ne consiste pas à vivre dans le luxe en consommant des huîtres et du champagne. C’est au contraire une «atmosphère» décontractée comme un repas entre amis. Il affirme que « notre richesse ne se mesure pas à la taille de notre compte en banque mais à la force de nos relations. » On sait maintenant que les pays les plus heureux ont un fort sens de la communauté. Ce n’est ainsi pas du tout un hasard si les Danois comptent à la fois parmi les plus heureux du monde, et parmi ceux qui passent le plus de temps avec leurs familles et amis. Concernant le taux d’imposition très élevé, il explique que les danois ne considèrent pas qu’ils paient des impôts mais plutôt qu’ils achètent une qualité de vie et  investissent dans leur communauté. Les valeurs du hygge  Le hygge partage des valeurs similaires à la slowlife : profiter de l’instant présent : le concept hygge est souvent comparé à la philosophie du Mindfulness mais il s’agit en fait d’un mode de vie profondément inscrit dans la culture danoise ; faire une pause et prendre du temps pour soi : oublier le stress, éteindre son portable, savoir se détendre, se mettre en mode off.  « Il ne s’agit pas d’ignorer les problèmes mais de prendre soin de soi pour avoir la force de les affronter. » (Helen Russel, journaliste anglaise) ; prendre soin de ses proches : dîner avec des amis, passer du temps à jouer avec ses enfants. Cela est plus facile à faire au Danemark, où les semaines de travail avoisinent les 32,5 heures hebdomadaires. Selon l’OCDE, personne ne quitte le bureau après 17 heures ; apprécier la beauté de la nature. D’autres valeurs, plus spécifiques au hygge, viennent s’ajouter :   savourer la magie de la lumière, en particulier celle des bougies,  se réconforter avec de bons petits plats maison,  prôner l’égalité en parlant davantage en NOUS qu’en JE et en ne dominant pas une conversation trop longtemps. Comment créer un moment hygge concrètement ? 1. Allumer des bougies   Les bougies sont l’instrument phare du hygge. Pour 85 % des Danois, il n’y a pas de hygge sans bougies. Les Danois sont obsédés par la lumière naturelle plus diffuse qui rend les gens plus relax. C’est pourquoi les danois détiennent le record européen de consommation de bougies en brulant plus de 6kg de bougie par personne et par an. Je vous invite cependant à choisir des bougies à base de produits naturels car les fumées des bougies de mauvaise qualité peuvent dégager des substances toxiques dans votre maison. Un chaleureux feu ouvert est tout aussi appréciable. Les danois sont de grands adeptes de feux de foyer. Un habitant sur trois a une cheminée. 2. Se mettre en mode off L’idée est de vivre pleinement le moment présent. On coupe tout accès à un téléphone ou à un ordinateur, donc pas d’emails ni de réseaux sociaux. Ce

Retour de vacances : 7 conseils pour reprendre le travail en douceur

Les vacances que l’on a planifiées et attendues pendant des mois sont passées en un éclair et c’est déjà l’heure de reprendre le travail. Selon Statista, 33% des français se sentent motivés pour reprendre le travail tandis que 66% a envie de repartir en vacances. Dans cet article, je vous donne 7 conseils pour réussir un retour au travail en douceur après les vacances. 1. Planifier des activités sympas durant les premières semaines de la reprise Se projeter dans des activités agréables à venir permet de contrer le blues de la rentrée. Voici quelques idées d’activités : Prévoir des afterwork tous les vendredis avec ses collègues Profiter des dernières soirées ensoleillées en planifiant des apéros en terrasse ou des barbecues entre amis ou en famille Planifier votre prochaine escapade (city trip, week end à la mer ou à la campagne, etc) 2. Préparer la reprise du boulot après le retour de vacances   Il existe plusieurs manières de préparer son retour au bureau. A vous de trouver celle qui fonctionne le mieux pour vous : Reprendre le travail en milieu de semaine pour ne pas devoir travailler 5 jours d’affilée la première semaine Prévoir une transition en douceur en rentrant de voyage un à trois jours avant la reprise du travail pour se défaire du lâcher-prise des vacances et reprendre progressivement un rythme de rentrée.  Trier une grande partie de vos e-mails la veille de la rentrée Appeler votre collègue préféré pour prendre la température sur l’ambiance au boulot Préparer vos affaires la veille au soir pour éviter le stress le matin de la reprise 3. Prendre du temps pour soi après un retour de vacances Il est important de planifier du temps pour vous dans vos journées. Cela vous permettra de ne pas vous retrouver trop vite submergé.e et sans aucune énergie. L’équilibre vie privée / vie professionnelle est difficile à maintenir. Ce sont ces pauses rien que pour vous qui vous permettront de maintenir cet équilibre fragile. Je vous invite à lire mon article « «  Comment prendre du temps pour soi » dans lequel je donne quelques conseils pour arriver à prendre du temps pour vous.    4. Faire le point et améliorer votre quotidien Pour repartir du bon pied, il est important de faire le point sur ce qui fonctionne, ne fonctionne plus, doit être amélioré et les nouvelles choses à mettre en place. Je vous invite à vous poser les questions suivantes, à noter vos réponses dans un carnet et à prendre les actions qui découlent de vos conclusions : Mon job me plaît-il toujours ?  Quelle direction voudrais-je donner à ma carrière ? De quoi ai-je besoin ou envie (un nouveau projet, une formation, etc) ? Quelles sont mes priorités pour la rentrée ? Comment puis-je améliorer mon équilibre de vie ? Que faire pour me sentir plus épanoui.e  dans ma vie professionnelle et personnelle ?  Qu’est-ce qui fonctionne ? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? De quoi ai-je besoin pour améliorer mon organisation ? Qu’est-ce qui me faciliterait le quotidien ? Sur quoi je peux m’appuyer (outils, personne, formation…) ? 5. Partager ses souvenirs de vacances avec ses collègues Le jour de votre reprise, le fait de discuter de vos vacances avec vos collègues (photos, anecdotes, vidéos…) vous permettra de faire perdurer leurs bienfaits en revivant les bons moments et les émotions positives. De plus, écouter les récits de vacances de vos collègues vous mettra aussi dans une bonne énergie pour toute la journée. 6. Pratiquer la gratitude Pour éviter d’avoir l’impression de subir sa vie au quotidien en attendant les prochaines vacances, je vous invite à pratiquer la gratitude. Le but est de prendre conscience de toutes les choses positives qui remplissent chacune de nos journées.  Cette reconnaissance consciente vous amènera à apprécier beaucoup plus ce que vous avez déjà plutôt que de déplorer ce qui vous manque.  Un très bon outil pour arriver à prendre conscience des moments de bonheur est le cahier de gratitude. Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article « Le cahier de gratitude: l’outil idéal pour vivre plus heureux » 7. Faire du tri lors de la reprise du travail La reprise du travail est le moment idéal pour faire du tri dans votre espace de travail. Toutes ces choses inutiles qui se sont accumulées petit à petit sur votre bureau tout au long de l’année finissent par encombrer votre espace et votre esprit. Le fait de dégager votre bureau de tout le superflu et de le réorganiser au mieux vous aidera à reprendre le travail du bon pied et de bonne humeur. Et vous, comment préparez-vous votre retour au boulot ? Quels sont vos astuces anti-stress et good mood ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Sources : Psychologie.com Appytodo.com

Méditation guidée : pourquoi et comment la pratiquer ?

Auparavant, lorsque je pensais à la méditation, j’imaginais un moine bouddhiste assis dans un temple. Je me disais que la méditation était très compliquée et pour être honnête je ne voyais pas trop l’intérêt de la pratiquer. Cela fait maintenant 6 mois que je pratique la méditation guidée et les bienfaits son tellement nombreux que je n’arrêterais pour rien au monde. Je partage avec vous pourquoi et comment pratiquer la méditation guidée dans cet article. La méditation : c’est quoi exactement ?    La méditation existe depuis des milliers d’années et provient d’Inde. Au fil du temps, elle s’est diversifiée en plusieurs méthodes et techniques différentes ayant des objectifs différents. Aujourd’hui, il existe la méditation de pleine conscience, la méditation zen, la méditation transcendantale, la méditation Vipassana, tibétaine, la méditation guidée, etc.  Définition de la méditation : La méditation est une technique servant à reposer l’esprit et atteindre un état de conscience totalement différent de l’état de veille normal : l’état d’éveil spirituel. C’est un moyen de sonder tous les niveaux intérieurs de soi-même et d’expérimenter sa pure conscience intérieure. La méditation n’est pas un rite religieux. C’est une science, ce qui signifie que le processus de méditation suit un ordre particulier, a des principes définis et produit des résultats vérifiables. Dans la méditation, l’esprit est clair, détendu et concentré intérieurement. Lorsque vous méditez, vous êtes pleinement éveillé et alerte, mais votre esprit n’est pas concentré sur le monde extérieur ou sur les événements se déroulant autour de vous. La méditation est un moyen pratique d’entraîner le mental à ne pas être distrait et pris dans un tourbillon de pensées sans fin. Lorsque le mental est silencieux et ne vous distrait plus, la méditation prend place. Méditation guidée : La méditation guidée est idéale pour débuter dans la pratique de la méditation et est accessible à tous sans aucun prérequis. La guidance vous permet de pratiquer sans vous soucier d’acquérir des connaissances préalables. Vous n’avez pas à découvrir de manière abstraite des concepts parfois difficiles à cerner pour les non-initiés. J’ai moi-même commencé par pratiquer la méditation guidée car il n’est pas évident de commencer par de la méditation « simple » seul.e sans accompagnement. La méditation guidée se fait sous la conduite d’un guide qui est un praticien de méditation aguerri. Il explique le processus à suivre et donne des conseils au méditant. L’intervention du guide praticien peut se dérouler en présentiel ou pas, via des instructions verbales, un enregistrement audio ou vidéo. Une thématique spécifique est généralement choisie pour chaque méditation guidée (relaxation du soir, lâcher prise, ancrage, gratitude, etc). Les méditations guidées se composent le plus souvent des éléments suivants : Une musique à haute fréquence (174 Hz, 396 Hz, 432 Hz, 528 Hz, 741 Hz, 963 Hz) Une série d’exercices de respiration pour relaxer le corps et vider l’esprit Une visualisation, c’est-à-dire la création d’images mentales spécifiques La répétition d’un mantra en lien avec le thème choisi Pourquoi pratiquer la méditation ?    Les bienfaits prouvés scientifiquement de la méditation sont multiples : Réduit le stress et l’anxiété Favorise la santé émotionnelle Améliore la conscience de soi Allonge la durée d’attention et la concentration Réduit les pertes de mémoire Aide à lutter contre les addictions Améliore le sommeil Aide à contrôler la douleur (j’arrive à apaiser mes migraines en méditant) Diminue la pression artérielle Favorise l’immunité Comment pratiquer la méditation guidée ? Quand méditer? Il n’y a pas de moment idéal pour méditer, cela dépend des préférences de chacun. Personnellement je préfère méditer le soir juste avant de dormir. Les séances m’ont aidé à retrouver le sommeil au cours d’une période d’insomnie. Depuis lors, j’aime m’endormir en écoutant une méditation guidée. Certaines personnes préfèrent méditer le matin pour commencer leur journée de manière positive. D’autres encore profitent de leur pause déjeuner pour s’octroyer un moment de paix intérieure. Quoi que vous choisissiez, je vous invite à réserver ce temps dans votre agenda et d’activer une alarme qui vous rappellera le début votre séance. Comment se préparer à méditer? Porter une tenue décontractée Ne pas avoir l’estomac trop vide ni trop plein Prendre place dans un endroit calme où vous ne risquez pas d’être dérangé (prévenez votre entourage) Si vous le désirez, vous pouvez aussi tamiser la lumière, allumer une bougie, faire brûler de l’encens, etc Mettre son téléphone en mode silencieux Choisir le thème de méditation qui vous parle le plus à ce moment précis : lâcher prise, relaxation du soir, ancrage, etc Adopter une position immobile et confortable que ce soit couché, assis les pieds au sol ou dans la position du lotus. L’immobilité est essentielle car cultiver la tranquillité de l’esprit commence avec le corps. Placer ses mains sur ses cuisses ou ses genoux, paumes vers le haut ou vers le bas. Si vous êtes allongé.e, placez vos bras de chaque côté de votre corps, vos mains sur le sol ou déposées sur votre ventre. Démarrer l’audio ou la vidéo Fermer les yeux ou les maintenir ouverts et fixé sur un objet de votre choix Au cours de la séance, si vous prenez conscience que votre esprit s’égare, ramener tout simplement votre attention à votre respiration et à la voix du guide Enfin, soyez patient avec vous-même. N’oubliez pas qu’apprendre la méditation nécessite un entrainement répétitif. Ayez confiance, vous noterez petit à petit que vous parvenez à rester connecté.e de plus en plus longtemps au moment présent et à faire le vide dans votre esprit et trouver la paix intérieure. Après quelques séances, vous commencerez à obtenir des résultats positifs. Quel guide écouter ? Il existe différentes sources pour parvenir à trouver des méditations qui vous conviennent : youtube, podcasts, site web, applications, studio de yoga, etc. La guide que je suis depuis mes débuts est Jenna Blossoms. J’ai aussi suivi Deepak Chopra mais en anglais car la voix de doublage en français ne me convenait pas du tout. Je partage également avec vous d’autres guides populaires mais que je n’ai pas testé personnellement : Chaines Youtube : Cédric Michel « Bulles de sérénité« , Mike Méditation, Catherine Paquet

Sobriété heureuse: 6 conseils concrets pour l’adopter

Lorsque l’on entame sa transition écologique, on entend forcément parler de sobriété heureuse ou simplicité volontaire. En quoi cela consiste exactement et comment la mettre en pratique au quotidien pour mener une vie épanouie tout en respectant la planète ? C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article. J’ai longtemps cru que je serais plus heureuse si j’accumulais beaucoup de biens matériels. Je travaillais énormément pour bien gagner ma vie et pouvoir acquérir toutes ces choses qui me faisaient rêver. Puis je me suis rendue compte que le bonheur se trouve en fait dans les choses simples, dans les petits moments partagés avec les personnes que l’on aime. J’ai donc décidé de me diriger vers la sobriété heureuse en réduisant ma consommation petit à petit. Dans cet article, je partage avec vous 6 conseils concrets pour adopter la simplicité volontaire et vivre plus heureux. Quelle différence avec le minimalisme ?   La simplicité volontaire (ou sobriété heureuse) est un mode de vie consistant à réduire intentionnellement sa consommation. L’objectif est de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ». Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui peuvent donner la priorité à des actions justes, des valeurs morales, qui déterminent alors les structures familiales, communautaires et les choix écologiques. C’est Pierre Rabhi avec son livre « Vers la sobriété heureuse » publié en 2010 qui a popularisé ce terme. Pierre Rabhi est un agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne qui défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la nature. Le minimalisme est un mode de vie qui consiste à se simplifier la vie et à ne vivre qu’avec l’essentiel, que ce soit en matière de possessions, de relations ou d’activités. Le minimalisme nous incite à ne posséder qu’un minimum de biens matériels, à privilégier peu de relations mais des relations de qualité et à pratiquer quelques activités bien choisies afin d’avoir du temps pour soi et pour ses proches. La simplicité volontaire a davantage un angle écologique en encourageant le recyclage, la limitation des déchets, etc. Alors que le minimalisme a vraiment pour but d’aider l’individu à se simplifier la vie et à mettre au centre de celle-ci les valeurs qui comptent pour lui, et qui ne sont pas forcément liées à l’écologie et l’environnement. Quels sont nos besoins essentiels selon la pyramide de Maslow?   Cette pyramide illustre la théorie du psychologue Abraham Maslow datant des années 1940 sur la hiérarchie des besoins et leur lien avec les motivations. Cette pyramide nous aide à faire la différence entre les besoins essentiels et les désirs superflus.   Un besoin est un manque (une insatisfaction) d’une nécessité essentielle à la vie :  se loger dignement, se nourrir sainement, vivre en bonne santé. Mais aussi satisfaire une aspiration simple au bonheur, au repos et à l’échange social. Le désir est une émotion qui exprime un manque non-vital ou essentiel à l’organisme ou à la personne sociale. C’est un vœu ou un souhait qui peut être fort et prenant, mais qui n’est pas essentiel à la vie : la restauration, les marques d’habillement, la décoration, les voyages, les biens de luxe comme les bijoux, les voitures de sport, etc. Adopter la simplicité volontaire permet de réapprendre à combler en priorité nos besoins de base et à se libérer petits à petit des désirs superficiels créés principalement par les méthodes de marketing pour nous pousser à consommer des biens matériels souvent inutiles. Comment adopter la sobriété heureuse concrètement ?   J’aimerais tout d’abord souligner que dès le moment où nous commençons à réfléchir avant de faire nos achats, à trier, recycler, que nous développons des valeurs non-matérialistes et accordons une importance à la protection de l’environnement nous sommes, sans le savoir, déjà engagés sur le chemin de la simplicité volontaire. Je partage avec vous quelques pistes concrètes pour l’appliquer encore mieux dans vos vies au quotidien. 1.     Se questionner sur ce qui nous rend vraiment heureux   Lorsque vous achetez un nouveau bien matériel, combien de temps dure votre sentiment de satisfaction ? une heure ? un jour ? une semaine ? Lorsque mon fils de 4 ans reçoit un nouveau jouet, il ne le quitte pas pendant plusieurs jours et demande même à dormir avec lui. Mais inévitablement, au bout d’une semaine, ce jouet fini au fond du coffre à jouet avec tous les autres. C’est pareil pour nous les adultes, lorsque nous achetons un bien matériel superflus pour combler un mal-être, les sentiments de joie, bonheur et satisfaction que nous ressentons sur le moment ne sont qu’éphémères. Alors, le moment est peut-être venu de se poser la question : Qu’est ce qui nous rend vraiment heureux ? Répondre à cette question vous permettra de vous reconnecter à vos valeurs profondes. J’ai fait l’exercice il y a peu suite à un gros burn out qui a remis toute ma vie en question. Ce qui me rend vraiment heureuse depuis toujours est donc de passer du temps avec les personnes que j’aime, me balader dans la nature et découvrir de beaux paysages, cuisiner et faire des activités créatives comme la peinture, l’écriture et l’upcycling. Plus récemment je prends aussi énormément de plaisir à partager ma passion pour la slowlife et l’écologie avec vous. Et vous, qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux ? Je vous propose de noter sur une feuille toutes les activités qui vous mettent en joie, vous apaisent, vous reboostent et vous font vibrer. Ensuite, demandez-vous si votre temps et votre argent sont « dépensés » en accord avec vos activités de coeur ? N’hésitez pas à me faire part de vos ressentis en commentaire 😉 2.     Se libérer des modes et tendances et de la pression sociale Pour assurer une consommation continue, les chaines de distribution sont obligées de renouveler les tendances chaque année que ce soit dans le secteur de la mode, de la déco ou même de l’automobile. Elles nous matraquent de publicités attractives et irrésistibles pour nous pousser à acheter leurs dernières créations. C’est ce sentiment d’être « démodé », « has been », « plus à la page » qui nous pousse à consommer encore et encore année après année.  Ce sentiment est

Slow tourisme : 7 conseils pour des vacances slow

La période des vacances est le moment idéal pour se mettre en mode slowlife. Auparavant, lorsque je partais en vacances, j’avais tendance à planifier les itinéraires, les visites et les activités à l’avance. Je voulais tout voir et ne rien rater d’intéressant sur place. Résultat : je rentrais bien souvent plus fatiguée qu’en partant. Puis j’ai réalisé que flâner dans les ruelles de Toscane ou de Provence sans but précis et décider des activés selon les envies du jour était tellement plus relaxant. Dans cet article, je partage avec vous 7 conseils pour des vacances plus slow. Le slow tourisme, c’est quoi ? Apparu au début des années 2000, le slow tourisme est un tourisme à rythme lent, garant d’un ressourcement de l’être, éco-responsable et synonyme de voyage authentique et découvertes approfondies. Le slow tourisme consiste à prendre son temps, profiter des paysages et découvrir des produits locaux. Fini les visites au pas de course, place à la détente et à l’improvisation, sans planning strict. Quelle différence avec l’éco-tourisme et le tourisme durable ? Tout d’abord, il me parait important de différencier ces types de tourisme alternatif car ces notions sont souvent confondues. Le slow tourisme est une branche du tourisme durable. L’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT) décrit le tourisme durable comme suit: «Les principes de durabilité font référence aux aspects environnementaux, économiques et socioculturels du développement du tourisme. Un équilibre approprié doit être établi entre ces trois dimensions afin de garantir sa durabilité à long terme ». Le tourisme durable tente de réduire les impacts négatifs de l’industrie du tourisme sur l’environnement et les communautés locales. Il peut être appliqué dans les zones urbaines et dans les zones rurales. L’éco-tourisme, quant à lui, consiste à visiter des zones naturelles, relativement intactes dans le but d’étudier ou d’admirer le paysage, les plantes, les animaux sauvages qu’il abrite. C’est une forme de voyage responsable qui contribue à la protection de l’environnement et à la sauvegarde des écosystèmes. L’éco-tourisme participe aussi aux économies locales. Les activités que propose l’éco-tourisme respectent l’Homme et la culture. L’éco-tourisme prend en compte le patrimoine culturel des destinations. Mes 7 conseils pour des vacances slow 1.     Faire un voyage en accord avec ses valeurs Avant de planifier votre voyage, je vous invite à vous demander quel type de voyage et quelle destination sont en accord avec vos valeurs. Vous mettre à l’écoute de vos aspirations profondes au lieu de partir vers une destination « tendance » ou « classique » vous permettra de vivre une expérience beaucoup plus épanouissante et enrichissante.  C’est peut-être le moment de découvrir des destinations peu fréquentées, de voyager hors des sentiers battus et partir à la découverte de lieux qui ne sont pas indexés dans les guides touristiques. 2.     Vivre les lieux plutôt que de juste les traverser A quoi cela sert-il de voir un maximum de sites intéressants si c’est juste pour y passer en coup de vent ? Le slow tourisme vous invite à visiter moins d’endroits et à vivre pleinement chaque lieu, à vous imprégner de l’ambiance, de la culture et des énergies présentes sur place. Il est aussi important de respecter les sites qui nous accueillent. Vous pouvez aller à la rencontre de la population locale (restaurateurs, artisans, agriculteurs, etc). Par exemple, vous pouvez vous rendre sur le marché local pour découvrir les produits locaux et aller à la rencontre des artisans qui se feront un plaisir d’échanger avec vous et de vous donner des conseils pour l’utilisation des produits qu’ils ont préparés avec tout leur cœur. 3.     Déconnexion de la technologie et reconnexion à nos proches Les vacances sont parfaites pour une petite détox technologique. Il y a des choses tellement plus intéressantes à faire que de garder le nez sur son écran lorsqu’on se trouve en vacances. Cette détox vous permettra de vos plonger pleinement dans l’ambiance locale. Les échanges avec les locaux se feront aussi plus facilement. Cela vous permettra surtout de vous reconnecter réellement à vos proches et de partager des moments de qualité avec votre famille et vos amis.   4.     Prendre du temps pour soi Pour recharger ses batteries un maximum avant de retourner dans la frénésie de la vie quotidienne, il est important de prendre du temps pour vous. Par exemple, je vous invite à lire un livre « feel good » dans un hamac ombragé. Vous pouvez aussi profiter de ces quelques jours au calme pour vos mettre à la méditation au bord de l’eau. Je donne d’autres idées pour prendre du temps pour soi dans cet article : « Comment prendre du temps pour soi ». 5.     Savourer l’instant présent L’un des principes de la slowlife est de savourer l’instant présent et profiter des bonheurs simples. Une bonne manière de savourer l’instant présent en vacances est d’oser ne pas prendre de photo. Apprenez à refreiner votre envie de prendre une photo à chaque beau moment pour vous permettre de profiter pleinement du moment magique que vous être en train de vivre. Je vous invite aussi à éveiller vos 5 sens au lieu de découvrir uniquement avec vos yeux. Entendez-vous de la musique locale ou le bruit des vagues ? Sentez-vous des odeurs de cuisine épicée ou de fleurs exotiques ? De nouveaux goûts viennent-ils titiller vos papilles gustatives ? Il y a tellement de sensations et émotions différentes à vivre et ressentir qu’un photo ne pourra jamais retranscrire. Un autre conseil pour savourer l’instant présent est d’oublier l’heure. Je vous invite à tenter l’expérience au moins une journée. Levez-vous quand bon vous semble, mangez lorsque vous avez faim, flânez sans rien prévoir pour votre journée. Laissez-vous guider par les ressentis dans votre corps et vivez avec le soleil, comme nos ancêtres l’ont fait pendant des milliers d’années. 6.     Laisser place à l’imprévu Partir à l’aventure sans but précis permet de laisser place à l’imprévu, à la surprise et à l’émotion. Laissez-vous porter par le courant, soyez prêt.e à prendre un chemin de traverse ou à faire une escale impromptue si l’occasion se présente. De plus, être sans attente quant au déroulement de votre séjour vous permettra de vous réjouir des surprises qui apparaitront au

Comment créer une routine matinale?

Pour bien démarrer ses journées, différentes routines matinales peuvent être mises en place. Je ne suis personnellement pas « du matin » mais j’ai eu envie de découvrir comment créer une routine matinale pour augmenter son bien-être et vivre plus heureux. Je vous parle de deux routines matinales dans cet article.   1. Méditation du sourire intérieur Selon des études neuroscientifiques, la méditation permet de développer considérablement certaines habilités telles que la concentration, l’attention, l’altruisme et le renforcement du système immunitaire. La méditation améliore également l’équilibre émotionnel et la paix intérieure. Cette pratique aide donc à réduire le stress et l’angoisse ; augmente le bien-être, et la sérénité et améliore la santé. La méditation du sourire intérieur est utilisée en sophrologie. C’est une pratique très ancienne liée à la médecine chinoise. Les maîtres taoïstes qui pratiquaient les arts traditionnels de guérison la prescrivait à leurs patients comme un protocole de régénération. Cette pratique a pour but de nourrir notre être de douceur, de joie et de tendresse. Elle permet aussi d’apaiser nos émotions. Cette méditation consiste en une succession de visualisations directement liées aux ressentis détectés dans chaque partie de notre corps. Durant la méditation, nous parcourons tout notre organisme en amenant à chaque endroit une énergie positive de détente, de joie et d’apaisement. Les étapes de la routine du sourire  Tout d’abord, il est important de programmer son réveil 10 minutes plus tôt que l’heure habituelle. Les premières fois vous allez certainement dépasser les 10 minutes prévues pour l’exercice. Mais très vite la « routine » s’installe et l’exercice devient naturel et fluide. Les perceptions s’affinent et les “nœuds” lâchent plus facilement. Dès le réveil je prends conscience de la position de mon corps sur mon lit, de mes appuis. Je m’installe à plat le plus confortablement possible et je fais 3 grandes respirations pour me détendre en profondeur. Je commence à faire le tour de mon corps pour détecter les éventuelles tensions, douleurs, inconforts afin d’essayer de les faire « lâcher » à l’aide de ma respiration. J’imagine un petit nuage noir qui s’envole sur l’expiration. Je fais ainsi le tour de ma tête, mon front, mes yeux, mon nez, ma bouche… Je descends dans mon cou, ma nuque (site de tensions par excellence), mes épaules, mes bras jusqu’au bout de mes doigts. A présent, je m’intéresse à mon dos étalé sur les matelas et à chaque douleur, malaise, inconfort rencontré je m’arrête quelques instants pour essayer de les libérer. Je n’insiste pas outre mesure non plus. Ces blocages ont peut-être quelque chose d’important à me dire et il faudra traiter cela plus en profondeur plus tard. Lorsque tout le corps est passé en revue j’appelle à ma mémoire un souvenir heureux, joyeux, qui me comble de bonheur. Une fois ce souvenir ancré je l’installe dans la région de mon cœur ou de mon plexus solaire et je le laisse s’expanser au maximum pour que son impact positif agisse dans la majeure partie de mon corps. Je laisse un sourire s’inscrire sur mes lèvres. Cette sensation est formidable, ce bonheur qui s’installe calmement en moi me procure un bien être qui me permet d’aborder la journée à venir avec beaucoup plus de sérénité et d’optimisme. Une fois ces énergies positives ancrées en moi je m’étire à fond et je suis prête à entamer ma journée, le sourire aux lèvres. 2. Le Miracle Morning1 Cette méthode s’inspire du livre best-seller « The Miracle Morning » de Hal Erold, un Américain qui a frôlé la mort. Lorsqu’il sorti du coma, il décida de reprendre sa vie en main en se levant tôt. Il se posa la question suivante « que font les personnes à succès lorsqu’elles se lèvent le matin ? » Il identifia 6 activités différentes et décida de les pratiquer toutes pendant 10 minutes chaque matin. Sa routine matinale « The Miracle morning » dure donc 60 minutes. Il nomma ces 6 activités les Live S.A.V.E.R.S. « S » pour « Silence » : méditation, respiration profonde ou expressions de gratitude, pratiquées individuellement ou en combinaison. « Si vous voulez réduire immédiatement votre niveau de stress – pour commencer chaque journée avec le genre de clarté calme et de paix d’esprit qui vous permettra de rester concentré : Commencez chaque journée par une période de silence volontaire. » « A », comme « affirmation » : la pratique éprouvée qui consiste à répéter des affirmations positives sur soi-même afin de créer une attitude positive et de confiance en soi. Elrod affirme que la programmation d’une personne peut être modifiée à tout moment. Au lieu de vous concentrer sur ce qui ne va pas, dites-vous sans cesse « qui vous voulez être, ce que vous voulez accomplir et comment vous allez le faire ». « V » pour « visualisation » : une pratique « consistant à chercher à générer des résultats positifs dans votre monde extérieur en utilisant votre imagination pour créer des images mentales de résultats et de comportements spécifiques ». « E », pour « exercice » : « Même quelques minutes suffisent à booster votre énergie, à améliorer votre santé et à renforcer votre confiance en vous et votre bien-être émotionnel pour mieux penser et vous concentrer plus longtemps. » « R » pour « lecture » (« read » en anglais) : Plus précisément, lire des livres de développement personnel financier comme Think and Grow Rich de Napoleon Hill ou des livres d’auto-assistance relationnelle comme The 5 Love Languages de Gary D. Chapman. Elrod recommande de lire au moins 10 pages par jour. « S » pour « écrire » (« scribing » en anglais) : Cette pratiquer consiste à tenir un journal. « En sortant les pensées de votre tête et en les mettant par écrit, vous découvrez de nouvelles perspectives. » Comme vous l’imaginez sans doute, les premiers jours sont difficiles. Les résultats positifs commencent à arriver au bout de 30 jours. Si vous n’avez pas le courage de vous lever une heure plus tôt, vous pouvez aussi pratiquer chaque exercice 5 minutes ou une minute par jour. Il est aussi possible de pratiquer seulement les activités qui vous conviennent le mieux et pas les autres. A vous