Vivre slow

Les livres qui sèment, la librairie en ligne 0-12 ans engagée

La lecture est un merveilleux outils pour l’apprentissage et l’éveil de nos enfants. J’ai toujours eu à cœur de faire découvrir une grande variété de livres à mes deux loulous. Malheureusement les histoires destinées aux jeunes contiennent souvent des stéréotypes, manquent de diversité et présentent un mode de vie non-respectueux de notre belle planète. Ce n’est donc pas toujours facile pour les parents de trouver des livres alignés avec les valeurs qu’ils aimeraient transmettre à leurs enfants. Dans cet article, j’ai le plaisir de mettre en lumière le magnifique projet de Stéphanie. Cette super maman a créé une librairie jeunesse en ligne engagée pour la diversité, l’égalité et l’écologie. Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours ? « Je m’appelle Stéphanie, je vis à Paris avec mon conjoint et mes deux filles de 4 et 7 ans. Je suis une grande amoureuse de la mer. Mes deux parents viennent de la côte, bretonne pour mon père et équatorienne pour ma mère. Durant mes études j’ai posé mes valises en Amérique et en Asie. Ces moments furent précieux, remplis de rencontres et de découvertes. Lors de mes voyages en sac à dos, je me suis détachée du matériel. J’ai trouvé le bonheur dans les relations avec les autres et la contemplation de la nature. J’ai travaillé dix ans dans les achats internationaux. Cependant, bien que sensible aux problématiques sociales et environnementales, j’étais en dissonance avec mon activité professionnelle. Petit à petit, j’ai perdu sens dans mon travail et je me suis demandée : comment apporter ta pierre à l’édifice ? Comment pourrais-tu être fière de ce que tu fais ? En quoi consiste ton projet « Les livres qui sèment » ? Les livres qui sèment est une librairie jeunesse indépendante et engagée qui a pour mission de proposer des livres avec des messages à impact. L’égalité et l’écologie sont au cœur du projet dont la sélection des ouvrages repose sur trois piliers : plus de diversité, moins de stéréotypes et un éveil à l’éco-citoyenneté. C’est une librairie qui sème les graines d’une génération confiante et résiliente, dont les personnes vivent en harmonie les unes avec les autres, et avec le vivant. Comment as-tu eu le déclic de lancer un librairie jeunesse engagée ? La maternité fut un élément déclencheur. D’une part ma prise de conscience écologique était croissante, d’autre part je voulais donner confiance en l’avenir à mes enfants. Comme beaucoup de familles, les livres font partie de notre quotidien. C’est aussi l’objet que nous aimons offrir et recevoir. Ainsi, quoi de mieux que les livres pour semer les graines du changement auprès des plus jeunes ? Seulement, lorsque j’ai découvert la littérature jeunesse en tant que parent, je trouvais qu’elle ne reflétait pas le monde actuel. J’étais frappée par les stéréotypes persistants sur les filles et les garçons et le manque de diversité des personnages principaux que je trouvais très normés. En matière d’écologie, j’étais frustrée par les messages que je ne trouvais pas à la hauteur des enjeux. J’estime que nous devons aborder sans tabou les questions environnementales avec les enfants qui héritent de ce monde, sans pour autant leur transmettre de la culpabilité ni de l’anxiété. J’ai donc pris à cœur de rechercher des livres positifs, inclusifs et remplis d’espoir. Je suis tombée sur des pépites que j’avais envie de partager. C’est ainsi que Les livres qui sèment est né. Quelles valeurs souhaites-tu véhiculer au travers de ta librairie en ligne ? Les livres qui sèment aspire à répandre de l’amour, de la confiance et du respect. Ces valeurs s’appliquent autant à soi qu’aux autres, qu’à l’ensemble des écosystèmes qui nous entourent. Le partage et le plaisir sont également importants. Un livre jeunesse crée du lien et suscite l’échange, il annonce toujours un bon moment. Enfin, je m’efforce de construire une entreprise avec une démarche cohérente avec les valeurs de l’ESS (économie sociale et solidaire) : des emballages éco-conçus (ColomPac / Climate Neutral); une banque « clean » (Hélios); développer les partenaires avec les structures de l’insertion, etc.  A qui s’adressent les livres que tu sélectionnes ? Ils s’adressent aux enfants de 0 à 12 ans. Les personnes qui me font confiance sont aussi sensibles que moi sur les questions d’environnement et de société. Lorsque j’ai créé le compte Instagram de la librairie, j’ai compris qu’il y avait une vraie demande. Néanmoins, je tiens à inclure toutes les familles dans ce projet. Il ne faut pas forcément se sentir « écolo » ou « féministe » pour apprécier ces livres. Ils se veulent grand-public et pas du tout moralisateurs. Comment choisis-tu les livres que tu proposes ? J’étudie longuement le contenu des livres sur le net et en bibliothèque. Je lis en entier chaque album avant de le mettre en vente. Certains d’ailleurs ne passent pas le test pour un mot ou une image. Je suis vigilante aux clichés et à la représentation des personnages. Je regarde par exemple l’implication des pères dans les tâches domestiques, la représentation des minorités, la mise en avant des femmes dans l’Histoire et propose des schémas de famille variés… Ce sont aussi des corps différents, parfois porteurs de handicap, des garçons émotifs, des filles scientifiques et casse-cou… Parlant d’écologie, je mets en avant des récits avec de vraies initiatives et des solutions pour changer nos modes de vie : le zéro-déchet, la sobriété, l’alimentation la consommation… mais aussi la solidarité, les vocations, les mobilisations et les actions collectives. Pour finir, j’applique un principe de la pédagogie Montessori qui implique des personnages majoritairement humains et ancrés dans le réel. Des lectures et des podcasts sur la sociologie et l’écologie me permettent d’affiner la sélection.  Comment compléterais-tu cette phrase : Pour moi le « nouveau monde » est un monde où… » Où nous comprenons que prendre soin de la planète, c’est prendre soin de nous-même. Où peut-on trouver ta librairie sur les réseaux ? J’anime le compte Instagram @les_livres_qui_sement pour partager des titres coup de cœur, des nouveautés, des informations ou réflexions autour de mes thématiques. Depuis novembre 2021, j’ai la joie de proposer pas loin d’une centaine de références

La transition écologique dès la maternelle

Il n’y a pas d’âge pour commencer sa transition écologique. D’ailleurs plus on commence jeune, plus les changements se mettent en place facilement et en douceur. Mon fils est actuellement à l’école maternelle. Il a la chance d’être encadré par des institutrices engagées et inspirantes qui montrent la voie de la transition à leurs élèves. Depuis plusieurs années, elles ont à cœur de mettre sur pieds des projets pédagogiques de grande envergure pour apprendre aux enfants à mieux respecter la planète. J’ai eu la chance de pouvoir animer des ateliers zéro déchet dans leurs classes lors de leur dernière semaine à thème. Je les ai trouvées tellement inspirantes que j’ai eu envie de les mettre en lumière sur ce blog. Dans cet article, je vous laisse découvrir comment elles sensibilisent à la transition écologique dès la maternelle. Tout d’abord, pourriez-vous nous parler un peu de vous ? « Nous sommes 3 institutrices maternelles et travaillons à l’école communale de Fouches en Belgique. Cette année, notre équipe est complétée à mi-temps par Mme Stéphanie.  Ensemble, nous proposons chaque année de beaux et grands projets qui mettent nos élèves en action de début septembre jusque fin juin.  Quel est le déclic qui vous a motivées à réaliser des projets écologiques dans vos classes de maternelle ? Le projet de l’année dernière était de promouvoir une alimentation saine et durable au sein de nos classes maternelles.  Voulant toujours faire plus, toujours faire mieux, le temps nous a manqué pour exploiter au mieux l’approche durable de l’alimentation.  C’est donc naturellement que nous avons gardé cet aspect pour cette année scolaire. De plus, les nouvelles consignes en terme de déchets avec la mise en place des sacs PMC pour certains et le changement de règles pour d’autres, nous nous devions, dans le cadre du cours de sciences, d’initier les enfants au tri des déchets.  Nous avons voulu aller plus loin en visant le zéro déchet. Enfin, l’actualité ne laisse personne indifférent et c’est notre rôle de former des citoyens responsables.  La société actuelle tend vers des pratiques plus écologiques, plus responsables et nous avons voulu suivre le mouvement en initiant nos élèves aux bons gestes pour la planète. Pouvez-vous nous décrire les différents projets que vous avez déjà réalisés autour de ce thème? Après avoir abordé la problématique de l’alimentation durant l’année dernière, nous avons mis en place, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le comité des parents, la distribution de collations saines.  Nous avons, cependant, réfléchi à proposer des gouters sains, qui n’engendrent que peu voire pas de déchets, le plus souvent locaux et de saisons. Nous nous sommes donc naturellement mis à cultiver nos légumes grâce à un partenariat avec le maraicher du village voisin « Les Saveurs Des Tourbières », à les récolter et à les conserver. Chaque semaine, quelques enfants réalisent, en tournante, un potage et une collation saine.  Nous réalisons ainsi par exemple des yaourts, crèmes, milk-shakes, biscuits, cakes, barre de céréales… Parallèlement à cette mise en place, nous avons également sensibilisé les enfants à la production de déchets.  Après avoir été attentifs à l’origine des déchets de nos poubelles et à leur quantité, nous avons œuvré à les réduire : utilisation de la gourde, distribution de boite de collation, fabrication d’emballages réutilisables (beewrap, sac en toile, pot hermétique) afin d’apporter de la maison des collations zéro déchet.  Nous avons également mis l’accent sur le tri des déchets.  Nous avons revu notre système de poubelles dans les classes qui sont désormais plus petites, avons assisté à une animation proposée par Idélux, distribué des boites de collations, mis en place un compost, tant de petites actions qui, mises bout à bout, a permis de réduire considérablement le volume de déchets de notre école.  D’autres actions ponctuelles ont également vu le jour comme une collecte de jouets pour les enfants du Sénégal, histoire de donner une seconde vie aux objets, les bricolages de l’année sur base du recyclage, avec des matériaux de récupération. Pouvez vous nous parler plus précisément de la semaine d’ateliers organisée autour des thèmes du corps et de la planète ? Il s’agissait d’une semaine spéciale classe de découvertes sur mesure pour nos élèves.  Nous sommes partis d’une illustration qui faisait sens pour nous: Nous avons tenté de relier les nombreux sujets abordés ces deux dernières années : l’alimentation, la pleine conscience, l’écologie. Cette semaine a permis à nos élèves de découvrir des métiers, de rencontrer des professionnels et vivre des expériences uniques selon leurs envies, leurs besoins, leur personnalité.  Nous les avons sensibilisés à des pratiques nouvelles, ils sont partis à la rencontre de leur besoin et de ceux de la Terre et ont pu durant toute la semaine essayer de les assouvir.  C’est ainsi que 35 intervenants sont venus proposer des ateliers de découvertes sur le thème du corps (besoin de bouger, de calme et de sérénité, de se sentir bien, de bien manger et de se divertir) et de la Terre (apprécier notre environnement et économiser les ressources de la Terre).  De nombreux professionnels, spécialistes ou passionnés (coiffeur, esthéticienne, prof de sport, de yoga, sophrologue, cuisinier, coach en écologie…)  se sont relayés auprès des enfants pour les sensibiliser, les initier et faire évoluer leur vision des choses.  Quels messages les enfants ont-ils retenus de ces ateliers ? Les enfants ont compris qu’ils peuvent, à leur niveau aussi, faire évoluer les choses pour un avenir meilleur.  Au quotidien, ils sont fiers de venir avec des collations faites maison ou sans emballage, ils repèrent les incivilités et y remédient spontanément, leurs actes sont plus respectueux de l’environnement (contre le gaspillage de l’eau ou de l’énergie par exemple), le tri des déchets est plus efficace et l’utilisation de la gourde et de la boite plus fréquente.  Ils donnent volontiers une seconde vie aux déchets en faisant preuve de créativité et d’originalité. Les parents des élèves de maternelle se sentent-ils impliqués dans ces projets ? En très grande majorité, oui.  Et cela va même au-delà des parents.  Les enfants stimulent leur famille au sens plus large.  Il n’est pas

Mes 3 recettes de nuggets végé

Pour réduire notre empreinte carbone, l’un des écogestes les plus efficaces est de réduire notre consommation de viande. Cependant, les alternatives végétales peuvent parfois sembler moins gouteuses ou même fades. De plus, ces changements alimentaires sont souvent compliqués à faire aimer à nos enfants. Une astuce pour les plus jeunes est de servir ces protéines végétales sous forme de nuggets. Dans cet article, je vous propose 3 recettes de nuggets végé testées et approuvées par les petits et les grands.   Quelles protéines végétales pour remplacer le poulet des nuggets ? Les nuggets sont traditionnellement conçus à base de poulet. Je vous propose ici 3 protéines végétales qui remplacent parfaitement le poulet dans la recette. 1.   Les pois chiches Comme le pois chiche est riche en protéines, en oligoéléments et qu’il a une saveur peu prononcée, il est un excellent substitut à la viande dans les recettes végétariennes. Quelques recommandations de cuisson des pois chiches crus : 2.    Les lentilles corail Les lentilles corail sont également une très bonne alternative aux protéines animales. Elles sont tout particulièrement adaptées aux régimes végétariens et végétaliens. 3.    Le tofu Le Tofu est un aliment originaire de l’Est. Il est consommé depuis des milliers d’années. Pour des millions de personnes c’est la source principale de protéines dans leur régime, et le consomment quotidiennement. Mes 3 recettes de nuggets végé Maintenant que vous avez pris connaissance des bienfaits de ces trois protéines végétales, voici mes recettes de nuggets validées par les petits et les grands. Les quantités permettent de réaliser environ 12 nuggets. 1.   Nuggets de pois chiches Ingrédients 200gr pois chiches en conserve (ou 100 gr secs, voir conseil de cuisson plus haut) ½ Oignon ½ gousse d’ail (facultatif) 20gr de concentré de tomate (facultatif) 2 cuillères à soupe de farine de pois chiches Épices de votre choix (par exemple : persil, menthe ou basilic ou paprika, curry etc) Chapelure ou pétales de blé broyés (on les trouve facilement en vrac) Préparation Ciseler finement l’oignon et l’ail Verser les pois chiches, l’oignon, l’ail, la farine et le concentré de tomate dans un bol Ajouter du sel, du poivre et d’autres épices à votre goût (persil, menthe, basilic, paprika, curry, etc) Mixer jusqu’à obtenir une pâte lisse (ajouter de la farine si la pâte est trop liquide) Former des nuggets de la taille de votre choix Recouvrir les nuggets avec la chapelure ou les pétales de blé broyés (j’ajoute aussi du sel et du paprika dans la chapelure) Faire dorer les nuggets panés avec de l’huile dans une poêle ou à la friteuse 2.    Nuggets de lentilles corail Ingrédients 100 gr de lentilles corail crues 2 cuillères à soupe de farine de pois chiches Chapelure ou pétales de blé broyés (on les trouve facilement en vrac) Paprika Préparation Faire cuire les lentilles corail 12 minutes dans de l’eau bouillante Égoutter les lentilles corail cuites Dans un bol, mettre les lentilles corail égouttées, la farine de pois chiche, du sel, du poivre et du paprika Mixer jusqu’à obtenir une pâte lisse (ajouter de la farine si la pâte est trop liquide) Former des nuggets de la taille de votre choix Recouvrir les nuggets avec la chapelure ou les pétales de blé broyés (j’ajoute aussi du sel et du paprika dans la chapelure) Faire dorer les nuggets panés avec de l’huile dans une poêle ou à la friteuse 3.   Nuggets de tofu Cette troisième recette, je l’ai improvisée un soir où il me restait un morceau de tofu nature dans frigo. J’avais été déçue de la recette marinée que j’avais testée la veille. Ingrédients 200 gr de tofu 1 œuf (facultatif pour les vegan) 2 cuillères à soupe de farine de pois chiche Des herbes de votre choix (persil, menthe, basilic, origan, etc) Chapelure ou pétales de blé broyés (on les trouve facilement en vrac) Préparation Mettre dans un bol le tofu coupé grossièrement, l’œuf, la farine de pois chiches, les herbes, du sel et du poivre. Mixer jusqu’à obtenir une pate lisse (ajouter de la farine si la pâte est trop liquide). Former des nuggets de la taille de votre choix. Recouvrir les nuggets avec la chapelure ou les pétales de blé broyés. Faire dorer les nuggets panés avec de l’huile dans une poêle ou à la friteuse. Bon appétit ! Pour encore plus d’alternatives végé, je vous invite à lire mon article « Manger moins de viande pour le bien de la planète«  Maintenant, à vous de jouer ! Avez-vous d’autres idées de recette végé à partager avec nous ? N’hésitez pas à me donner votre retour si vous avez testé ces recettes, j’ai hâte de lire vos impressions 😊 Sources : Panierdesaison.com lentilles-corail.com guide-nutrition.fr

Charge mentale écologique : comment la gérer?

Dans notre société actuelle, il est souvent difficile de concilier vie privée et vie professionnelle. Nous passons notre vie à courir après le temps. Notre emploi du temps est millimétré, entre le travail, les trajets, les enfants, les tâches ménagères, les activités extra-scolaires, etc. Lorsque nous décidons d’entamer notre transition écologique, de nouvelles tâches viennent alors s’ajouter à une « to do list » déjà interminable. Certains parlent même de « troisième journée ». Dans cet article, je vous donne mes conseils pour mieux gérer la charge mentale écologique. C’est quoi la charge mentale ? Le concept de charge mentale fut théorisé dans les années 1980 par la sociologue Monique Haicault. C’est l’idée selon laquelle, au sein du foyer, une personne (majoritairement les femmes) – a sans arrêt l’esprit accaparé par l’organisation et la gestion de la vie domestique. Selon la chercheuse Nicole Brais (Université Laval, Québec), la charge mentale est un « travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence ». Il s’agit davantage de la charge cognitive associée à la gestion propre des tâches domestiques que de la réalisation de ces tâches. Plus concrètement, la charge mentale, c’est avoir l’esprit sans cesse occupé par toute une liste de choses à faire. Par exemple : la liste des courses; inscrire les enfants à leur stage d’été; acheter un cadeau pour une fête d’anniversaire; ranger le linge; prendre des nouvelles de la famille; inviter des amis à souper, etc. Et la charge mentale « écologique » ? La charge mentale écologique est la charge cognitive relative à la préservation de l’environnement au moyen de pratiques quotidiennes. Les éco-gestes que nous mettons en place dans notre vie quotidienne viennent s’ajouter aux tâches domestiques et professionelles déjà difficile à gérer au jour le jour. Sur le compte Instagram « Troisième journée », des femmes dénoncent la charge mentale écologique qu’elles endossent malgré elles en voulant vivre un mode de vie plus écologique. Mes 4 conseils pour gérer la charge mentale écologique Tout d’abord, j’aimerais souligner qu’avoir une conscience écologique est bien entendu une bonne chose ! Cependant, adopter un style de vie plus durable demande du temps et de l’énergie. Comment y arriver lorsque notre vie défile à 200 à l’heure et que nous nous sentons submergé.e.s par la montagne de choses à faire au quotidien ? Cette situation provoque un stress, une frustration et un sentiment de culpabilité. Ces ressentis sont d’autant plus grands que nous savons que l’avenir de nos enfants est en péril. Il est clair qu’une solution miracle n’existe pas. Mais je vais tout de même tenter de vous donner quelques pistes pour vous aider. 1. Se concentrer sur les actions à maxi-impact  Si vous n’avez vraiment pas de temps à consacrer aux éco-gestes les plus chronophages, je vous invite à vous concentrer sur les actions qui ont le plus gros impact positif sur l’environnement. Nous entendons énormément parler du zéro déchet. Bien entendu, cette pratique est nécessaire mais si vous n’avez pas (encore) le courage de vous y mettre, je vous conseille de prendre ces actions à maxi-impact et facilement applicable dans un premier temps : Pour plus de détails sur l’impact chiffré de nos éco-gestes quotidiens, je vous propose de jetez un œil à cette infographie très parlante: 2. Oublier les produits « faits maison »  Si la fabrication maison de vos produits ménagers ou cosmétiques est vécue comme une corvée, je vous invite à vous simplifier la vie. Il existe une multitude de produits éco-responsables vendus par des artisans locaux. Posez la question à votre entourage, ils pourront certainement vous renseigner. En plus de vous libérer de cette tâche contraignante, vous participez à la croissance de commerces plus respectueux de l’environnement. 3.    Réaliser qu’une partie de cette charge est temporaire Selon Caroline Voyer, directrice générale du Regroupement des femmes en environnement, une fois les habitudes acquises, le mode de vie n’est plus perturbé par les changements mis en place. En effet, ce qui demande le plus d’énergie, c’est le fait de changer une habitude. Une fois que la nouvelle manière de fonctionner est ancrée dans le quotidien, il n’y a plus d’effort supplémentaire à fournir. Si vous en êtes au tout début de votre transition, ne vous découragez pas. Lorsque vous aurez pris vos nouveaux repères, vous vous sentirez apaisé.e et en ligne avec vos valeurs. 4.    Accepter de ne pas être parfait.e La charge mentale est ressentie plus intensément par les personnes perfectionnistes qui veulent que tout soit parfait. Cela vous parle ? S’autoriser à se lâcher la grappe de temps en temps vous permettra de réduire votre charge mentale écologique. Nous avons tous des contraintes matérielles, financières ou autres qui rendent la mise en place d’un geste vert difficile, voire insurmontable. Si votre boulot vous oblige à prendre l’avion tous les mois, vous n’allez pas démissionner du jour au lendemain. Si vous vivez à la campagne, il sera plus compliqué de réduire vos trajets en voiture, etc. Même les écolos les plus engagés ont le droit de lâcher du lest de temps en temps sans culpabiliser. Par exemple de mettre de côté certains gestes verts quand ils sont en vacances, de ne pas cuisiner maison les soirs de flemme. L’un des quatre accords toltèques consiste à « faire de son mieux chaque jour » et de respecter son rythme et son niveau d’énergie. Lorsque vous vous sentez nul.le de ne pas faire mieux, je vous invite à réfléchir au chemin déjà parcouru et toutes les actions déjà mises en place. Cela vous remontera le moral, ça fonctionne à tous les coups 😉  Et vous, ressentez-vous cette fameuse charge mentale écologique ? Quelles astuces aimeriez-vous partager avec nous pour mieux gérer sa transition écologique au quotidien ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Sources : Oxfamfrance.org Ouest-France.fr Relations-publiques.pro Lekaba.fr Milkmagazine.net Gazettedesfemmes.ca

Etre le seul écolo dans son entourage et bien le vivre

Il arrive très souvent qu’un membre d’une famille ou d’un groupe d’amis entame sa transition écologique seul car les autres n’ont pas encore eu leur prise de conscience écolo. Si certains membres du groupe sont réfractaires à ce changement, des tensions et des frustrations peuvent apparaitre. Dans cet article, je vous donne des astuces pour bien vivre sa transition écologique sans avoir le soutien de son entourage. Les types de réfractaires à la transition écolo   Avant de vous parler de mes astuces concrètes pour être un écolo solo heureux, je pense qu’il est important de comprendre les différents types de réfractaires à la transition. Si vous avez entamé votre chemin vers un mode de vie plus écolo, vous avez probablement déjà été confronté.e à des arguments anti-écolo de la part de votre entourage. En effet, vous pensez que la lutte contre le réchauffement climatique devrait être la priorité de tous mais votre entourage pense que vous exagérez, qu’on a le temps, que quoi qu’il arrive on est foutus, ou que de toute façon, l’Homme s’est toujours adapté. Pour nous aider à mieux comprendre les différents profils de réfractaires, l’université de Cambridge a identifié les 12 excuses habituelles qui justifient l’inaction climatique. Le fait d’en prendre connaissance vous aidera donc à y faire face plus facilement. C’est d’abord aux autres d’agir : détourner la responsabilité (individualisme, compétition et détournement) Des petits changements sont suffisants : se contenter de mesures marginales (techno-optimistes, beaux parleurs, compromis carboné, carottes sans bâton) Cela sera trop compliqué : se concentrer sur les coûts (perfectionnisme politique, attention au développement, attention aux gilets jaunes) On n’y arrivera jamais : capituler (catastrophisme, dictature verte) Mes 6 conseils pour être le seul écolo de son entourage et bien le vivre   1.    Définir votre « green limit » Chaque personne a une « green limit » différente. Ce sont les valeurs, les changements sur lesquels vous ne pouvez pas faire de concession. Par exemple, cela peut être primordial pour vous que vos enfants mangent bio pour leur assurer une bonne santé. Ou encore, vous êtes devenu.e végétarien et ne vous sentez  plus capable de manipuler de la viande pour la cuisiner au reste de la famille.    Personnellement, ma green limit c’est :– tendre vers le zéro déchet lorsque c’est faisable en pratique – consommer au maximum bio, local et donc de saison – réduire ma consommation de viande sans frustrations – acheter des vêtements en seconde main ou des produits neufs éco-responsables et éthiques – concevoir un habitat le plus autonome possible en énergie et en eau pour mes enfants et moi – réaliser une reconversion professionnelle qui a un impact positif sur la planète et le vivant (coach en écologie et éco-lieu touristique) – réduire mon empreinte carbone au niveau des transports (moins d’avion, trouver un véhicule plus écologique, optimiser mes trajets,…)– sensibiliser un maximum de personnes à la transition écologique via ce blog et les réseaux sociaux 2.    Communiquer vos nouvelles valeurs écolos   Il est primordial de faire connaitre ses nouvelles valeurs à son entourage pour qu’elles soient respectées. Votre façon de communiquer va jouer un rôle essentiel dans l’acceptation de votre transformation par vos proches. Il est clair que culpabiliser l’autre ou s’énerver n’a jamais fait avancer les situations. Je vous invite donc à : Faire preuve d’empathie et de bienveillance : essayez de vous rappeler dans quel état d’esprit vous étiez il n’y a pas si longtemps   Être tolérant.e : Vous avez bien évidement le droit d’exprimer vos besoins et vos convictions mais votre entourage aussi bénéficie de ce droit. Parler de votre ressenti : « C’est important pour moi que… », « Je me sens triste quand… », « Je suis frustré.e lorsque… » Etre patient.e : même si votre entourage ne semble pas adhérer à votre nouveau mode de vie dans l’immédiat, ils changeront peut-être d’avis dans quelques semaines ou quelques mois 3.    Changer ce qui n’impacte que vous   Il y a beaucoup de changements que vous pouvez réaliser pour vous seul, sans que votre entourage ne soit impacté. Vous pouvez par exemple : utiliser une gourde, des mouchoirs en tissu, des pailles réutilisables, des bee wrap, etc etc acheter vos vêtements en seconde main ou vous tourner vers la mode éthique… nettoyer vos oreilles à l’aide d’un oriculi, utiliser une brosse à dent à tête changeable passer aux cosmétiques solides pour vos produits, Pour les femmes : vous initier au maquillage bio et vegan, utiliser des lingettes lavables adopter les protections hygiéniques lavables (coupe menstruelle, protège-slips et serviettes lavables, culotte menstruelle…), manger moins de viande ou devenir végé prendre les transports en commun Vous pouvez aussi aller lire mon article « le zéro déchet pour les débutants » pour trouver d’autres idées 4.    Sensibiliser en douceur   Il est clair que ce n’est pas en culpabilisant vos proches, ni en étant agressif, ni en les harcelant que vous leur ferez modifier leurs habitudes. Je vous invite donc plutôt à : Donner l’exemple : en agissant de manière éco-responsable, vous allez inspirer les autres et leur montrer que changer ce n’est pas bien compliquer. Expliquer les faits scientifiques avec des données chiffrées Exposer les avantages du point de vue économique et de la santé : Réduire sa consommation de viande a des conséquences positives sur le budget (protéines végétales moins chères) et la santé (baisse des risques cardio-vasculaires et des problèmes intestinaux) En mangeant bio, on limite les perturbateurs endocriniens, les pesticides et autres produits chimiques Acheter en circuit court coûte parfois moins cher qu’en supermarché Les personnes à sensibiliser peuvent être votre conjoint.e, vos amis, vos collègue, vos enfants. Par contre, si ce sont vos parents que vous essayez de sensibiliser, vous allez être confronté à une difficulté supplémentaire. En effet, selon le psychanalyste Jean-Claude Liaudet, « on assiste, sur le terrain environnemental, à une inversion générationnelle. Se faire rappeler à l’ordre par la jeune génération, c’est insupportable pour les parents ». il sera donc nécessaire de faire preuve d’encore plus de tact dans ce cas de figure. 5.    Trouver du soutien ailleurs Les réseaux sociaux peuvent être d’une grande aide pour répondre à vos questionnements et

Greenwashing : comment l’éviter ?

Le greenwashing est un frein à notre transition écologique. Même avec la meilleure volonté du monde, lorsque nous ne sommes pas assez informés, il est facile de tomber dans le panneau des campagnes marketing abusives. Cela nous est probablement arrivé à tous au moins une fois. Les sociétés industrielles sont prêtes à payer une fortune pour nous faire croire que leurs produits sont écologiques et nous pousser à les consommer. Dans cet article, je vous parle du greenwashing et je vous livre mes 6 conseils pour l’éviter. C’est quoi le greenwashing ? Le terme de greenwashing (écoblanchiment ou verdissage en français) est utilisé pour qualifier tout message publicitaire pouvant induire le public en erreur sur la qualité écologique réelle d’un produit ou d’un service ou sur la réalité de la démarche développement durable d’une organisation.  Les méthodes marketing utilisées sont des logos trompeurs, des phrases accrocheuses et des pratiques d’étiquetage douteuses. Leurs cibles de choix sont les personnes cherchant à consommer de manière plus responsables, c’est-à-dire vous et moi. Ce type de consommateurs est plus susceptibles de dépenser davantage pour s’assurer d’acquérir des produits respectueux de l’environnement. Cela signifie que si une entreprise augmente le prix d’un produit et le qualifie de durable, elle peut en tirer beaucoup plus d’argent que si elle ne l’avait pas commercialisé de cette manière. Plusieurs multinationales se sont récemment retrouvées sous le feu des projecteurs pour cause de greenwashing : Le détournement d’attention, par H&M Le manque de transparence, par EDF Le faux label, par Intermarché Le mensonge frontal (Volvic) et par omission (Orangina) Le packaging trompeur, par Ajax Quelles sont les conséquences du greenwashing ? Le greenwashing est un frein à la transition écologique. En effet, il empêche les éco-consommateurs de faire des choix alignés à leurs valeurs. Le greenwashing représente de la concurrence déloyale vis-à-vis de marques qui s’engagent réellement et qui communiquent de manière proportionnée. Cette pratique contribue à la perte de confiance des consommateurs envers les entreprises.  Une entreprise pratiquant le greenwashing met sa réputation et sa marque en danger. En cas de détection elle fera face à des sanctions ainsi que des critiques dans les médias et sur les réseaux sociaux. Quelques chiffres 67% des consommateurs pensent que le greenwashing est trop généralisé (étude du cabinet YouGov) 61% des consommateurs européens ont du mal à comprendre quels produits sont réellement respectueux de l’environnement (UE) 44 % des consommateurs européens déclarent ne pas faire confiance aux publicités vertes (UE) 50% des films publicitaires analysés diffusés sur YouTube ne sont pas conforme aux règles de greenwashing (ADEME) Le taux de conformité des publicités s’établit à 88,4% en 2019 (contre 93,6% en 2017), son plus bas niveau depuis 10 ans. La majorité des non-conformités sont des publicités qui utilisent un vocabulaire ou des éléments graphiques de manière clairement disproportionnée (analyse de 833 publicités environnementales par l’ADEME et ARPP) Une analyse de 344 allégations douteuses par la Commission européenne a révélé que : Plus de 50% des entreprises n’ont pas fourni suffisamment d’informations pour permettre aux consommateurs de juger de l’exactitude de la publicité 37 % des allégations comportaient des affirmations vagues et générales mentionnant des termes tels que «conscients», «respectueux de l’environnement» et «durables», visant à donner aux consommateurs l’impression non étayée qu’un produit n’avait pas d’incidence négative sur l’environnement; 59 % des opérateurs n’avaient pas fourni de preuves facilement accessibles à l’appui de leur déclaration. Quels secteurs sont les plus concernés ? 1.    Alimentaire L’industrie alimentaire a utilisé massivement le greenwashing. Des entreprises telles que Nestlé, Coca-Cola et Lay’s Potato Chips ont été accusées d’utiliser ce procédé alors qu’elles contribuent fortement au problème mondial des déchets plastiques ou que leurs processus de production ne sont pas respectueux de l’environnement. 2.    Cosmétique Des marques comme Tarte Cosmetics et The Body Shop ont été accusées, elles aussi, de participer à ce phénomène. 3.    Textile L’industrie de la mode est l’un des plus grands utilisateurs du greenwashing avec des marques comme Asos, H&M et Zara qui ont été dénoncés ces dernières années. En 2021 Greta Thunberg a accusé l’industrie de la mode de participer à ce phénomène. 4.    Automobile Parmi les autres secteurs qui ont été coupables de greenwashing, on trouve l’industrie automobile avec la marque BMW, qui a fait la publicité d’une voiture électrique zéro carbone qui s’est avérée avoir la possibilité d’inclure un moteur à essence. 5.    Carburant Le cas de greenwashing le plus connu dans ce secteur est celui de la société Total.  Une analyse d’Oxfam France montre que, tout en cherchant à tout prix à verdir son image de marque (le groupe dédie à cet effet près d’un tiers de son budget de communication, soit 52 millions de dollars par an), à l’horizon 2030, Total produira deux fois plus d’énergies fossiles que ce que recommande le GIEC. La stratégie de Total est incompatible avec l’Accord de Paris, qui prévoit de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici la fin du siècle. 6.     Tourisme Dans l’industrie hôtelière, certains hôtels annoncent avec empressement avoir reçu des prix de développement durable alors qu’il ne s’agit que d’une amélioration minime de leurs installations. Mes 6 conseils pour éviter le greenwashing A moins d’effectuer des recherches très poussées sur les activités des entreprises, il est difficile de distinguer le greenwashing des avancées réelles pour l’environnement. Mais nous pouvons tout de même appliquer quelques astuces pour démêler le vrai du faux. 1.    Éviter les termes vagues ou généraux Votre détecteur doit s’allumer lorsque vous voyez des produits qui font des promesses très vagues comme celles-ci-dessous sans fournir de preuve de ce qu’ils avancent. Durable : un mot dont la définition est souvent débattue Naturel : Le cyanure, l’arsenic et l’amiante sont naturels. Pourtant des quantités infimes vous tueront. Ou encore « Naturel à 90% » pour un cosmétique composé à 90% d’eau et 10% de produits issus de l’industrie pétrochimique. Bio : un mot à la mode qui ne veut malheureusement rien dire s’il n’y a pas de certification à l’appui Écologique et éco-responsable: ça sonne bien, mais on peut mettre un peu ce qu’on veut derrière Éco : idem, difficile de déterminer ce qui appui le côté “éco” du produit Vert : un autre mot

Réussir sa transition écologique grâce au développement personnel

Pour réussir notre transition écologique, nous devons réaliser de grands changements au niveau de nos modes de penser et d’agir. Mais il n’est pas toujours évident de modifier les habitudes et automatismes ancrés profondément en nous. La bonne nouvelle est qu’il existe des dizaines de méthodes de développement personnel qui peuvent justement vous aider à opérer ces changements en douceur et de manière durable. Dans cet article, je vous parle de quelques-unes de ces techniques de développement personnel. C’est quoi exactement le développement personnel ? D’après Jacques Salomé, psychosociologue, le développement personnel est « toute démarche de changement dans laquelle je prends le risque de m’auto-responsabiliser, en vue de remettre en cause mes modes de pensée, mes croyances, mes certitudes et mes comportements au quotidien. » Il complète : « En devenant un agent de changement pour moi-même, je deviens un agent de changement pour autrui ». Je deviens, au sens profond du terme, un être planétaire. » Dès 1921, les travaux précurseurs des Dr Jung et Adler ont largement contribué aux théories autour de la psychologie individuelle. C’est de là que s’est construit la notion de développement personnel que l’on connait aujourd’hui. Le principe de développement personnel est de prendre régulièrement le temps de réfléchir, de se questionner profondément sur ses valeurs et le sens que l’on veut donner à notre vie. Le but est de devenir la meilleure version de nous-même. Cette démarche, chacun la réalise progressivement avec l’âge. Ce processus a des répercussions sur de nombreux aspects de notre vie : personnel, professionnel, spirituel, financier, relationnel, familial ou encore, environnemental.  Comment l’utiliser au profit du développement durable ? Le développement durable, comme le définit le rapport Brundtland, est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Nous sommes donc aujourd’hui face à un défi immense : transformer notre société de manière à ce que les générations suivantes puissent vivre aussi bien que nous. Le développement durable implique de trouver un équilibre entre satisfaction des plaisirs immédiats et pérennité de notre écosystème. Le développement personnel propose des solutions pertinentes pour nous aider à passer à l’action en faveur de l’environnement. Il offre une palette d’outils efficaces et sous-estimés. « La pollution de la planète n’est qu’un reflet d’une pollution psychique intérieure«  Eckart Tolle, auteur et coach spirituel 8 méthodes de développement personnel  Il existe des dizaines de techniques de développement personnel diverses et variées. Certaines vous conviendront plus que d’autres. Je vous en présente quelques-unes ici mais cette liste est loin d’être exhaustive : 1. Le cahier de gratitude  Cette méthode consiste à noter tous les soirs au moins 3 choses pour lesquelles nous sommes reconnaissant dans notre journée. Le but de cette pratique est de prendre conscience de toutes les choses positives qui remplissent chacune de nos journées.  Cette reconnaissance consciente nous amène à apprécier beaucoup plus ce que nous avons plutôt que de déplorer ce qui nous manque. Cela peut nous aider à réussir une transition en douceur vers la décroissance sans se sentir frustrés. Pour en savoir plus sur la manière de mettre cette méthode en pratique, je vous invite à lire mon article « Le cahier de gratitude : l’outil idéal pour vivre plus heureux » 2. La méthode Kaizen (ou la méthode des petits pas)  Le kaizen est une philosophie de vie basée sur des petits changements réguliers et durables. Cette méthode, basée sur le concept de l’amélioration progressive, consiste à découper une tâche principale en de multiples petites tâches plus faciles à gérer. Le kaizen s’applique à tous ces objectifs (trop) ambitieux que l’on s’impose dans la vie, et que l’on ne réalise pas, comme par exemple des actions de transition écologique. Physiologiquement, ces petites étapes reconnectent le système nerveux pour contourner la réaction de résistance ou de fuite que nous avons face à un objectif trop impressionnant. Elles débloquent aussi notre créativité et ouvrent la voie à de nouvelles habitudes. En pratique, le kaizen pose des questions simples : Quelle est la chose à faire pour commencer? Quel est le plus petit pas que je puisse faire pour être plus efficace? Un exemple concret serait pour arrêter la caféine, de prendre une gorgée de café en moins chaque jour. 3. La Programmation Neuro-Linguistique  La PNL est une approche consacrée à l’étude du comportement humain dans ses dimensions de communication, d’apprentissage et de changement. Elle s’appuie sur le langage pour comprendre et modifier les représentations mentales et automatismes des individus afin d’agir positivement sur leurs comportements. Cette méthode présuppose que toute personne a en elle les ressources nécessaires pour accomplir son objectif. Cette méthode aide à préciser ses objectifs pour mieux les atteindre, clarifier ses valeurs personnelles et cerner l’importance de celles-ci dans notre rapport à nous-mêmes et aux autres. La PNL se concentre sur les résultats obtenus (qu’est-ce qui marche ?) et par la suite sur les processus pour obtenir ces résultats (comment cela a-t-il pu marcher?). 4. La pensée positive  Cette méthode utilise l’autosuggestion de pensées pour orienter sa perception de son environnement et des circonstances de manière positive et optimiste. Cette pratique se rapproche de la méthode Coué qui consiste à reprogrammer le cerveau en répétant quotidiennement une affirmation positive pour augmenter ses chances d’atteindre ses objectifs. Selon les neurosciences, s’appuyer sur le positif sollicite le cortex préfrontal et favorise ainsi l’adaptation, la résilience, la créativité, la gestion de la complexité, l’intelligence et l’empathie. Au contraire, les informations inquiétantes et les chiffres alarmants induisent un stress qui  « débranche » le cortex préfrontal et rend d’autant plus incapable de faire face à des problèmes complexes. 5. La méditation en pleine conscience  Cette pratique consiste à focaliser sa conscience ainsi que son attention sur une cible unique avec pour objectif de contrôler les mouvements de son esprit. La méditation crée au quotidien une conscience plus large et ouverte sur l’esprit. Une personne méditant adopte de façon intrinsèque des habitudes plus responsables.  Le fait de méditer quotidiennement permet de mieux prendre conscience des pollutions mentales. La méditation conduit à une très grande attention des sensations corporelles ainsi qu’à la culture de l’harmonie entre le corps et l’esprit. Cette pratique nous permet d’être plus

Ecologie intérieure : comment l’appliquer?

Les termes écologie et permaculture font partie du langage courant de toutes les personnes en pleine transition écologique. Mais qu’en est-il de l’écologie intérieure aussi appelée permaculture psychique ? Je suis convaincue que pour parvenir à mieux respecter la planète, il est indispensable de modifier nos modes de fonctionnement en profondeur et de retrouver notre vraie nature. C’est en se reconnectant à l’intérieur que nous allons pouvoir réaliser des changements extérieurs qui seront bénéfiques pour la planète et pour nous-même. Dans cet article je vous donne des pistes pour appliquer l’écologie intérieure.     C’est quoi l’écologie intérieure ? Le terme écologie était initialement utilisé pour désigner la science qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu dans lequel ils vivent. De nos jours, le terme écologie décrit davantage une attitude consistant à respecter et protéger la nature et l’environnement. L’écologie intérieure peut se définir comme la connaissance et le souci de soi, le respect de sa propre nature intérieure. C’est-à-dire de son monde instinctif, affectif, émotionnel et intuitif, généralement oublié, occulté ou dévalorisé dans la société contemporaine. Cette pratique consiste à accueillir et laisser s’épanouir sa nature intérieure et à développer tous les aspects de soi, sans rien censurer, ni interdire, sans contraindre son corps, sans réprimer ses émotions, sans combattre ses pensées, afin de découvrir et exprimer son être profond, sa nature véritable, sa sagesse oubliée, son pouvoir et son savoir cachés. Selon les principes de la permaculture, dans un jardin, il n’y a pas de mauvaises herbes. Il y a des plantes bio-indicatrices, qui ont leur sens. Si l’on considère l’être humain lui-même comme un écosystème, cela signifie que toutes les fonctions et émotions qui le composent doivent être respectées, honorées et préservées, afin qu’elles puissent jouer leur rôle, construisant ainsi un être équilibré à même de manifester son potentiel optimal. L’homme déconnecté de la Terre et du vivant Selon Marie Romanens, psychanalyste et auteure de « Pour une écologie intérieure, renouer avec le sauvage », le mythe moderne occidental s’est construit dans un mouvement de division qui autorise l’individu à occuper la position centrale, à se croire radicalement dégagé de toutes appartenances. Non seulement il l’a coupé de son environnement naturel et social mais il a exigé de lui qu’il procède à un refoulement vis-à-vis des éléments les plus sauvages de sa psyché, du côté des instincts, des émotions, des intuitions, du sensible, du poétique… La morale religieuse d’abord, la raison ensuite, ont favorisé la césure entre la chair et l’esprit. Ainsi, l’état de séparation qui affecte l’humain dans son rapport à la Terre s’exerce aussi entre lui et lui-même. Pour répondre concrètement aux exigences de performance du système production-consommation, chacun de nous est formaté à ne s’en tenir qu’au niveau de la logique et de la raison ; incité à faire appel à sa volonté aux dépens de ses besoins profonds (« le faire »), à se laisser aller à ses tendances avides (« l’avoir ») ; incité par conséquent à faire taire en lui ce qui ne correspond pas à ce système : ce qui est de l’ordre de l’irrationnel, de l’intuitif, du fragile, du sensible et du poétique, ce qui est de l’ordre de « l’être ». Reconnexion au cœur Aujourd’hui, les différents facteurs qui maintiennent la coupure entre l’humain et la terre sont : l’ignorance, le conformisme, l’appât du gain mais surtout la coupure de la sensibilité. Dès lors qu’il se reconnecte à son cœur et qu’il écoute ses sentiments, l’être humain ne peut plus agir ainsi. C’est parce qu’il a négligé et méprisé la sphère du sentiment, au nom de la sacro-sainte « raison » que l’homme en est arrivé à des comportements dénués de sagesse et d’intelligence véritable. La sensibilité, le cœur et l’affectivité, loin d’être des tares ou des faiblesses, constituent en fait une sauvegarde, une protection et une garantie à l’encontre des errements et folies de ce monde. C’est pourquoi l’écologie intérieure s’avère être la condition, la racine ou la source de l’écologie extérieure, sociale et environnementale. Principaux obstacles sur la voie de l’écologie intérieure Selon Yann Thibaud, auteur des trois volumes de la série Écologie intérieure : « la voie du désir », « l’Alchimie émotionnelle » et « le bonheur de l’Éveil », la racine de l’idéologie de la guerre contre soi tient dans l’idée que l’on ne peut pas faire confiance en sa propre nature, et qu’il faut donc la combattre, la contrôler, la maîtriser et la discipliner selon des normes et des schémas préétablis. Le corps physique : le corps n’est pas bien traité, lorsqu’on lui fait ingérer toutes sortes de substances toxiques et une alimentation dénaturée. La vie psychique et émotionnelle : beaucoup parmi nous, et en particulier les hommes, ont reçu une éducation rigide et autoritaire, interdisant totalement l’expression des émotions, considérées comme une faiblesse, indigne des individus de sexe masculin. L’intellect: L’esprit moderne, épris de liberté, a favorisé le développement de l’esprit et de la créativité ; mais il s’est bien souvent agi d’un intellect froid, technocratique, uniquement rationnel et coupé de l’affectivité, du cœur, de l’intuition comme du sentiment, donnant finalement lieu au monde technologique aliénant et mortifère que nous connaissons aujourd’hui. L’être essentiel, profond ou spirituel : les sociétés religieuses traditionnelles valorisaient et favorisaient la vie spirituelle ou mystique ; mais à condition qu’elle s’exprime exclusivement dans les cadres, dogmes et rituels déterminés par l’idéologie religieuse dominante et qu’elle ne les remette nullement en cause. La sexualité : les religions patriarcales ont, comme chacun sait, diabolisé et culpabilisé tout à la fois le désir et la sexualité considérés comme impurs et sources de péché. Par contre, la société matérialiste moderne tombe dans un autre travers, faisant du corps un objet de performance et de la sexualité une recherche effrénée et avide du plaisir en oubliant parfois le cœur et les sentiments. Retard de croissance intérieure Un autre problème auquel l’humanité se trouve aujourd’hui confrontée, est qu’elle a atteint un niveau de développement scientifique et technique bien supérieur à son degré de sagesse, de conscience et de maturité. Cela se traduit par un usage si souvent inapproprié, dangereux et destructeur de son

« On sème en ville », les kits de jardinage urbain illustrés

En créant ce blog, j’avais à cœur de partager des conseils et astuces sur la slowlife et l’écologie mais aussi de mettre en lumière des porteurs de projets éco-responsables. Dans cet article, les créateurs du concept « On sème en ville » nous livrent leurs ambitions, leurs engagements ainsi que leur parcours jusqu’à l’élaboration de leurs kits de jardinage urbain illustrés. Pouvez-vous nous parler de vous et de votre envie de développer ce projet ensemble ? On sème en Ville c’est l’histoire de Léa, Alice et Kevin, trois amis rencontrés pendant leurs études entre Paris et Montréal. Pendant le confinement, alors que le télétravail s’est imposé à nous, nous nous sommes retrouvés près de Bayeux en Normandie, dans une maison familiale. La tête plongée dans nos écrans entre Zoom, travail et séries tv, nous avons trouvé notre bulle d’oxygène au potager. Lorsque le déconfinement fût prononcé, il marquait un retour à la capitale ainsi que la fin du potager. Il faut croire que le jardinage n’est pas compatible avec la vie urbaine. Comment vous est venue l’idée de lancer ce projet ? C’est en partant du constat qu’on ne jardine pas assez en ville sous prétexte que l’on n’a pas d’espace, que 87% des enfants ne savent pas reconnaitre une betterave et que NON les légumes ça ne poussent ni sur l’étal d’un magasin ni dans un sachet surgelé. On a pour ambition d’initier un maximum de citadins à la culture urbaine tout en pratiquant des activités créatives et responsables, loin des écrans. En quoi consiste exactement le projet « On sème en ville ? » Concrètement, On sème en ville vous invite à cultiver des fruits et légumes depuis votre appartement grâce à nos kits de jardinage urbain illustrés. Nous vous sélectionnons des variétés de graines françaises, bio et reproductibles adaptées aux contenants urbains (jardinières, pots de fleurs, cagettes, etc.). On vous explique pas à pas : du semis jusqu’à la dégustation, comment entretenir vos nouveaux bébés et nous vous fournissons tous les accessoires nécessaires à la bonne pousse de vos cultures. Le tout est joliment illustré par les mains de Léa, éco-conçu et conditionné par un ESAT parisien (établissement médico-social de travail protégé, réservé aux personnes en situation de handicap). On ne vous promet pas l’autosuffisance alimentaire sur votre mètre carré de cultures mais on vous garantit : La découverte de la culture urbaine sur un ton simple et ludique La satisfaction de récolter le fruit de votre travail (et ceux de vos plantes) L’émerveillement devant la richesse et la diversité de la nature À qui s’adressent vos produits ? À toute personne curieuse de découvrir l’agriculture urbaine et soucieuse de consommer intelligemment. Il y en a pour tous les goûts ! Que vous soyez apprenti ou expérimenté, que vous disposiez d’un rebord de fenêtre ou d’un balcon exposé au nord ou plein sud : on sème partout et avec tout le monde ! Que contiennent exactement vos kits ? Dans chacun de nos kits de saison, on vous propose : – 5 variétés de graines (3 légumes, une fleur, un aromate) – 10 pots biodégradables – 10 mottes de terre – Les calendriers et recettes de saison – Des guides explicatifs illustrés – Une activité manuelle Pour compléter cette gamme de kits, nous avons également confectionné des kits « permanents » sur la base de différentes thématiques : À l’ombre du soleil pour les citadins qui ne bénéficient pas de beaucoup d’heures d’ensoleillement ainsi que Le jardin de Mamie où l’on vous propose de renouer avec les légumes de votre enfance. Différents accessoires sont également disponibles et de nombreuses surprises sont prévues pour 2022 ! Quels sont vos engagements ? Éco-conçu : Tout au long de la chaine de production, nous nous efforçons de minimiser les surplus. Chaque prestataire qui collabore avec nous conditionne les commandes dans leur plus simple appareil. Pas de superflu. Pour certains de nos produits, nous utilisons également un système de précommande afin d’éviter la surproduction et le gaspillage. Local : Nous privilégions la collaboration avec des artisans français situés à proximité de notre centre de conditionnement. En privilégiant des produits locaux et responsables, nous participons à la valorisation des emplois et des savoirs de notre région tout en réduisant l’impact social et économique des grands groupes industriels. Zéro-déchet : De l’emballage jusqu’au papier, tous les éléments présents dans nos kits sont recyclables et biodégradables. Bio : Toutes nos graines sont certifiées bio, françaises et reproductibles. Conditionnés par un ESAT : L’impression de nos guides illustrés ainsi qu’une partie du conditionnement des kits sont confiés à des ESAT. Comment compléteriez-vous cette phrase : pour moi le « nouveau monde » est un monde où… La qualité prime sur la quantité, où chacun d’entre nous a une meilleure compréhension des produits que nous consommons (origine, qualité, saisonnalité, etc.). Longtemps moteurs de nos décisions, nos envies doivent s’adapter aux enjeux environnementaux et sociaux. Pour nous le « nouveau monde » est un monde où le superflu n’est plus roi. Où peut-on vous retrouver sur les réseaux ? Nous sommes principalement présents sur Instagram, Facebook et LinkedIn. Nous avons également un site internet sur lequel nous vendons nos produits ainsi qu’un blog que nous alimentons des tutos techniques sur le jardinage. Des nouveautés arrivent dès la rentrée ! Avez-vous envie de partager autre chose avec les lecteurs pour terminer cette interview ? Voici notre devise : « Qui ne se plante pas ne pousse jamais ! ». À méditer à quelques jours de démarrer une nouvelle année. En espérant qu’en 2022 encore plus de personnes sèment passionnément ! Si vous avez aimé cet article, vous aimerez aussi cette interview : Slow fashion : Arkhé Paris, la nouvelle marque de t-shirts engagés, solidaires et made in France Cet article vous intéressera peut-être également: Comment favoriser la biodiversité dans son jardin

Noël éco-responsable : 4 conseils faciles à appliquer

La période de Noël est un temps de joie, d’amour, de célébration et de moments de bonheur en famille. Mais cette période représente également un challenge pour les personnes en pleine transition écologique. Les traditions familiales étant bien ancrées, il est difficile de modifier ces vieilles habitudes pour parvenir à célébrer noël tout en respectant mieux la planète. De plus, les techniques de marketing tentent de nous faire tomber dans la surconsommation et l’achat de biens en matières non recyclables ou non réutilisables. Comment faire alors pour célébrer cette fête en mode slow et écolo ? Dans cet article, je vous donne mes 4 conseils pour réussir une fête de noël plus éco-responsable. Quelques chiffres -Au royaume uni, le 24, 25 et 26 décembre représentent 5,5% de l’empreinte carbone annuelle. -1 Belge sur 5 reçoit à Noel un cadeau dont il n’a pas envie -Le papier cadeau jetable, même s’il génère énormément de déchets souvent non recyclables, reste bien ancré dans les traditions festives : Chaque année, environ 20 000 tonnes d’emballage cadeau seraient jetées directement après utilisation en France uniquement. Cela représente 47 619 km de papier cadeau, ce qui revient à faire plus de 13,5 fois le tour de la Lune ou plus d’une fois le tour de la Terre. De plus, il faut 303 330 m3 d’eau pour le produire, soit la consommation d’eau potable annuelle d’une ville de 5083 habitants ou encore pratiquement 2 jours de consommation d’eau potable du Luxembourg. Cela représente également plus de 83 millions de kW d’électricité pour les produire, sans parler des transports, des encres, de leur traitement après usage. -Aux USA, les guirlandes de noël consomment chaque année 6,6 milliards de kilowattheures. Cela suffirait à éclairer 800 000 foyers américains pendant un an. Les villes sont en moyenne 50% plus lumineuses pendant les fêtes. Cette pollution lumineuse nuit grandement aux insectes. -L’ensemble des retours de cadeaux aux Etats-Unis uniquement génère en une année près de 2 millions de tonnes de déchets. En effet, beaucoup de paquets retournés ne vont pas retrouver les étagères ou entrepôts du magasin où ils se trouvaient au départ en raison de leur condition (paquet ouvert, éléments manquants, etc.). De plus, il est parfois plus économique, pour les commerçants, de se débarrasser d’un objet plutôt que de le réexpédier. Mes 4 conseils faciles à adopter pour fêter noël de manière plus éco-responsable. 1.  Des cadeaux écolos Je vous invite à privilégier les cadeaux qui durent longtemps, qui sont utiles et qui sont faits avec des matériaux écologiques : objets utiles au quotidien en version zéro déchet : pastilles démaquillantes, sacs à vrac, savons solides, etc cadeaux faits maison : tout est possible, de la simple carte avec un mot doux à la sculpture en argile, en passant par un pot de confiture. expériences : dématérialisez vos cadeaux en offrant une place de concert, de spectacle, une dégustation de fromages, un massage, un abonnement ciné, un cours de cuisine, de dessin ou de permaculture, un billet de train, un week end en amoureux, en privilégiant, bien sûr, une destination locale. cadeaux d’occasion : osez sauter le pas ! marques eco-friendly : si vous avez quand même envie d’offrir des vêtements neufs, je vous conseille notamment les marques Ecoalf, Arkhé Paris ou encore Shake and Kai. Il existe également des marques éco-responsables qui produisent de jolis jeux en bois pour petits et grands. produits de bouche de préférence bio, locaux et en vrac : offrir des aliments appréciés par la personne, c’est la garantie que le cadeau ne finisse pas dans un placard, mais dans l’estomac. Pour réduire le nombre de cadeaux, vous pouvez aussi adopter la méthode « Secret Santa » aussi appelée « cacahuète » qui consiste à tirer au sort une personne du groupe à laquelle on offrira un seul cadeau. Une autre solution est de tous participer ensemble pour offrir un seul cadeau à chaque personne. Un beau cadeau solide et durable fera certainement plus plaisir que 6 petites babioles inutiles. 2.  Des emballages zéro déchet Il est tout à fait possible de préparer de jolis emballages de noël zéro déchet qui créeront une ambiance magique sous le sapin et mettront des étoiles dans les yeux des enfants. Voici quelques idées : Emballages récupérés des années précédentes : il est évidemment nécessaire de les avoir rangés en les pliant correctement l’année précédente. Papier-cadeaux 100% en papier FSC ou PEFC : issu de forêts gérées durablement dont l’exploitation préserve notamment la biodiversité. Emballage en papier recyclé Journaux, revues ou feuilles de vieux livres serviettes en tissu : pour les petits cadeaux Furoshiki : l’art de l’emballage japonais avec du tissu (voir les différentes méthodes de pliage sur l’image ci-dessus) Pots en verre Taies d’oreiller ou vêtements (écharpes, bonnets, chaussettes, etc) Grandes chaussettes de noël d’antan : et oui, comme souvent avec l’écologie, les habitudes de nos ancêtres étaient beaucoup plus éco-responsables. Sac en toile de jute ou tote-bag Boite métallique ou en carton ou encore panier en osier Ensuite, pour les rubans, je vous conseille de découper des bandes de tissu dans des vieux vêtements troués. Enfin, pour les décos finales : utilisez la nature : petites branches de sapin, oranges séchées, bâtons de cannelle, etc 3.  Un sapin de noël éco-responsable Au niveau du choix du sapin, plusieurs solutions existent : Sapin artificiel  Si vous faites le choix d’un sapin artificiel en plastique, sachez qu’il faudra le réutiliser pendant au moins 15 ans pour qu’il présente un avantage écologique par rapport au sapin naturel. Cependant, il est prouvé que sa durée de vie moyenne est de 6 ans. De plus, les matières issues du pétrole qui le composent peuvent être nocives (plastique, d’aluminium, peintures toxiques, composés volatiles comme la dioxine, le dichlorure d’éthylène, ou encore les microparticules de plomb). Dès lors, si vous ne désirez pas un sapin naturel, je vous conseille donc d’opter pour un sapin en bois assemblé, de préférence en bois local (avec éco-label) non vernis et non peint. Vous pouvez même le fabriquer vous-même avec du bois de récup. Vous pouvez également opter pour un sapin en carton, en tissu ou encore en métal. Sapin naturel   L’avantage des sapins cultivés