Vivre slow

Recevoir l'ebook

« 6 clés pour ralentir et mieux prendre soin de soi et de la planète »

Slow tourisme : 7 conseils pour des vacances slow

La période des vacances est le moment idéal pour se mettre en mode slowlife. Auparavant, lorsque je partais en vacances, j’avais tendance à planifier les itinéraires, les visites et les activités à l’avance. Je voulais tout voir et ne rien rater d’intéressant sur place. Résultat : je rentrais bien souvent plus fatiguée qu’en partant. Puis j’ai réalisé que flâner dans les ruelles de Toscane ou de Provence sans but précis et décider des activés selon les envies du jour était tellement plus relaxant. Dans cet article, je partage avec vous 7 conseils pour des vacances plus slow. Le slow tourisme, c’est quoi ? Apparu au début des années 2000, le slow tourisme est un tourisme à rythme lent, garant d’un ressourcement de l’être, éco-responsable et synonyme de voyage authentique et découvertes approfondies. Le slow tourisme consiste à prendre son temps, profiter des paysages et découvrir des produits locaux. Fini les visites au pas de course, place à la détente et à l’improvisation, sans planning strict. Quelle différence avec l’éco-tourisme et le tourisme durable ? Tout d’abord, il me parait important de différencier ces types de tourisme alternatif car ces notions sont souvent confondues. Le slow tourisme est une branche du tourisme durable. L’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT) décrit le tourisme durable comme suit: «Les principes de durabilité font référence aux aspects environnementaux, économiques et socioculturels du développement du tourisme. Un équilibre approprié doit être établi entre ces trois dimensions afin de garantir sa durabilité à long terme ». Le tourisme durable tente de réduire les impacts négatifs de l’industrie du tourisme sur l’environnement et les communautés locales. Il peut être appliqué dans les zones urbaines et dans les zones rurales. L’éco-tourisme, quant à lui, consiste à visiter des zones naturelles, relativement intactes dans le but d’étudier ou d’admirer le paysage, les plantes, les animaux sauvages qu’il abrite. C’est une forme de voyage responsable qui contribue à la protection de l’environnement et à la sauvegarde des écosystèmes. L’éco-tourisme participe aussi aux économies locales. Les activités que propose l’éco-tourisme respectent l’Homme et la culture. L’éco-tourisme prend en compte le patrimoine culturel des destinations. Mes 7 conseils pour des vacances slow 1.     Faire un voyage en accord avec ses valeurs Avant de planifier votre voyage, je vous invite à vous demander quel type de voyage et quelle destination sont en accord avec vos valeurs. Vous mettre à l’écoute de vos aspirations profondes au lieu de partir vers une destination « tendance » ou « classique » vous permettra de vivre une expérience beaucoup plus épanouissante et enrichissante.  C’est peut-être le moment de découvrir des destinations peu fréquentées, de voyager hors des sentiers battus et partir à la découverte de lieux qui ne sont pas indexés dans les guides touristiques. 2.     Vivre les lieux plutôt que de juste les traverser A quoi cela sert-il de voir un maximum de sites intéressants si c’est juste pour y passer en coup de vent ? Le slow tourisme vous invite à visiter moins d’endroits et à vivre pleinement chaque lieu, à vous imprégner de l’ambiance, de la culture et des énergies présentes sur place. Il est aussi important de respecter les sites qui nous accueillent. Vous pouvez aller à la rencontre de la population locale (restaurateurs, artisans, agriculteurs, etc). Par exemple, vous pouvez vous rendre sur le marché local pour découvrir les produits locaux et aller à la rencontre des artisans qui se feront un plaisir d’échanger avec vous et de vous donner des conseils pour l’utilisation des produits qu’ils ont préparés avec tout leur cœur. 3.     Déconnexion de la technologie et reconnexion à nos proches Les vacances sont parfaites pour une petite détox technologique. Il y a des choses tellement plus intéressantes à faire que de garder le nez sur son écran lorsqu’on se trouve en vacances. Cette détox vous permettra de vos plonger pleinement dans l’ambiance locale. Les échanges avec les locaux se feront aussi plus facilement. Cela vous permettra surtout de vous reconnecter réellement à vos proches et de partager des moments de qualité avec votre famille et vos amis.   4.     Prendre du temps pour soi Pour recharger ses batteries un maximum avant de retourner dans la frénésie de la vie quotidienne, il est important de prendre du temps pour vous. Par exemple, je vous invite à lire un livre « feel good » dans un hamac ombragé. Vous pouvez aussi profiter de ces quelques jours au calme pour vos mettre à la méditation au bord de l’eau. Je donne d’autres idées pour prendre du temps pour soi dans cet article : « Comment prendre du temps pour soi ». 5.     Savourer l’instant présent L’un des principes de la slowlife est de savourer l’instant présent et profiter des bonheurs simples. Une bonne manière de savourer l’instant présent en vacances est d’oser ne pas prendre de photo. Apprenez à refreiner votre envie de prendre une photo à chaque beau moment pour vous permettre de profiter pleinement du moment magique que vous être en train de vivre. Je vous invite aussi à éveiller vos 5 sens au lieu de découvrir uniquement avec vos yeux. Entendez-vous de la musique locale ou le bruit des vagues ? Sentez-vous des odeurs de cuisine épicée ou de fleurs exotiques ? De nouveaux goûts viennent-ils titiller vos papilles gustatives ? Il y a tellement de sensations et émotions différentes à vivre et ressentir qu’un photo ne pourra jamais retranscrire. Un autre conseil pour savourer l’instant présent est d’oublier l’heure. Je vous invite à tenter l’expérience au moins une journée. Levez-vous quand bon vous semble, mangez lorsque vous avez faim, flânez sans rien prévoir pour votre journée. Laissez-vous guider par les ressentis dans votre corps et vivez avec le soleil, comme nos ancêtres l’ont fait pendant des milliers d’années. 6.     Laisser place à l’imprévu Partir à l’aventure sans but précis permet de laisser place à l’imprévu, à la surprise et à l’émotion. Laissez-vous porter par le courant, soyez prêt.e à prendre un chemin de traverse ou à faire une escale impromptue si l’occasion se présente. De plus, être sans attente quant au déroulement de votre séjour vous permettra de vous réjouir des surprises qui apparaitront au

Eco-culpabilité : 7 conseils pour arriver à la gérer

Vous est-il déjà arrivé de ressentir un nœud à l’estomac lorsque vous jetez un emballage plastique dans la poubelle, lorsque vous achetez des fruits exotiques ou un produit contenant de l’huile de palme ? Vous sentez vous coupable lorsque vous prenez un grand bain ou lorsque vous avez envie de manger un bon steak ? Depuis que j’ai entamé ma transition écologique, je ressens ce sentiment plusieurs fois par jour. Mais comment arriver à gérer cette éco-culpabilité aussi appelée culpabilité écologique ? Je vous donne quelques conseils dans cet article. C’est quoi exactement l’éco-culpabilité ?   La définition de l’éco-culpabilité est la suivante : « culpabilité qui survient lorsque les gens pensent à des moments où ils n’ont pas respecté les normes personnelles ou sociétales en matière de comportement environnemental. » Dans nos modes de vie occidentaux, il nous arrive chaque jour de faire des gestes « non-écolos » qui peuvent nous faire culpabiliser. Eco-culpabilité et éco-anxiété, quelle est la différence ? L’éco-anxiété peut se définir comme « la peur chronique du fait que l’humanité telle qu’on la connait est condamnée par la détérioration de l’état de l’environnement. »  Ce sentiment de peur est donc différent du sentiment de culpabilité. On l’appelle aussi la dépression verte. Ces 2 sentiments peuvent bien entendu être ressentis en même temps et son bien souvent liés. Selon l’étude de YouGov sur l’éco-anxiété, 72% de la tranche d’âge 18-24 ans se sent concerné par ce phénomène d’éco-anxiété, ce qui amène à penser que les nouvelles générations sont particulièrement sensibles aux enjeux environnementaux. L’éco-culpabilité infligée par les autres J’en ai déjà parlé dans mon article « Comment réussir sa transition écologique en 5 étapes ». A l’étape 4 appelée « Action », les changements observés par notre entourage nous mettent sous surveillance et le moindre faux pas est pointé du doigts. Cela peut vite devenir compliqué à gérer. De plus, ces jugements viennent s’ajouter à l’éco-culpabilité que l’on ressent déjà tout seul. Tout cela est une couche supplémentaire qui vient s’ajouter à une charge mentale déjà beaucoup trop grande. Mes conseils pour réussir à gérer l’éco-culpabilité   1. Admettre que se culpabiliser n’aide pas la planète Changer nos habitudes de vie petit à petit pour avancer dans notre transition écologique est bénéfique pour la planète. Que ces changements soient accompagnés de culpabilité, ne va pas l’aider plus! Il est clair que ressentir cette éco-culpabilité est une réaction normale suite à une prise de conscience écologique. Cependant, laisser cette culpabilité prendre trop d’ampleur et nous pourrir la vie quotidiennement, ne fera pas avancer les choses plus vite et nous épuisera sur le long terme.   2. Faire le point sur le chemin déjà parcouru et se féliciter Lorsque mon éco-culpabilité pointe le bout de son nez, j’énumère mentalement tous les changements que j’ai déjà mis en place et je me félicite du chemin déjà parcouru même si je sais que la route est encore longue. Cette technique réussit la plupart du temps à m’apaiser. Il est aussi essentiel d’apprendre à savourer le processus. L’important n’est pas uniquement le point d’arrivée mais aussi le voyage en lui-même. 3. Sensibiliser les autres pour multiplier les éco-gestes de manière exponentielle    Bien sur il ne faut pas devenir un.e relou qui ne parle que de ça (c’est un peu mon cas en ce moment, j’avoue hahaha), mais parler de vos changements autour de vous permettra de planter de petites graines dans l’esprit de votre entourage. Même si vous constatez de la réticence à première vue, des changements commenceront probablement à apparaitre chez eux dans quelques semaines ou mois. J’en ai fait l’expérience plusieurs fois. Ce sentiment de satisfaction d’avoir réussi à multiplier les éco-gestes chez les autres atténuera votre éco-culpabilité. 4. Apprendre les éco-gestes à vos enfants ou petits-enfants   L’être humain est résistant par nature au changement. C’est pour cela que la transition écologique nous demande tant d’efforts, d’énergie et de temps. En apprenant directement les bons gestes écologiques à vos enfants, vous leur évitez de devoir faire ces changements plus tard par eux-mêmes. Je vous invite à lire cet article « 10 éco-gestes à apprendre aux enfants » sur le sujet. Cette éducation écologique vous permettra d’apaiser votre éco-culpabilité. 5. S’autoriser parfois à se lâcher la grappe Il est tout à fait normal par moment de retomber dans nos vieilles habitudes car c’est ce que nous avons toujours connu. Personne n’est parfait, tout le monde a des faiblesses. Avec le temps, vos nouvelles habitudes vont s’ancrer profondément en vous et ces envies de retour en arrière vont s’estomper. En attendant, l’important est de faire de son mieux à notre manière parfaitement imparfaite. 6. Bien s’entourer Je vous invite à partager votre ressenti avec d’autres personnes qui sont dans la même situation que vous. Cela vous rassurera de vous rendre compte que vous n’êtes pas le ou la seul.e à ressentir de l’éco-culpabilité. Vous pouvez rejoindre mon groupe Facebook « Vivre slow » où vous serez accueilli avec bienveillance. Si vous vous sentez vraiment trop mal, des spécialistes sont aussi là pour vous aider. 7. Prendre sa part de responsabilité, pas celle des autres Vous est-il déjà arrivé d’avoir une longue discussion avec des amis qui n’ont pas encore eu leur prise de conscience écologique et de vous sentir coupable de ne pas avoir réussi à déclencher chez eux le fameux « déclic » ? Cela m’est arrivé et j’ai également ressenti de la frustration de ne pas avoir pu trouver les bons mots. Mais nous n’avons pas à nous sentir responsables, coupables pour l’inaction des autres. Tout ce que nous pouvons faire c’est montrer l’exemple et continuer à sensibiliser en douceur, toujours dans la bienveillance. Il est essentiel de ne pas devenir culpabilisateur à son tour.    Et vous, ressentez-vous cette fameuse éco-culpabilité ? Comment faites-vous pour la gérer ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Et n’hésitez pas à me contacter si vous avez envie d’en discuter plus amplement.

Manger moins de viande pour le bien de la planète

Cela fait maintenant quelques années que nous diminuons petit à petit notre consommation de viande. Le but n’étant pas de devenir végétariens à 100%. Nous avons commencé par un repas sans viande par semaine. Nous sommes actuellement à 3 repas végé par semaine. Notre prochain défi est une semaine sans viande. Les avantages de cette diminution sont nombreux que ce soit pour la santé, le portefeuille ou la planète. Cela nous tient également à cœur de ne pas conditionner nos enfants à manger des plats « viande-féculent-légume » à chaque repas. Nous voulons leur faire découvrir des alternatives plus respectueuses de l’environnement. Dans cet article, je vous partage des alternatives pour arriver à manger moins de viande pour le bien de la planète. Quels impacts sur l’environnement ?     Notre mode de vie carnivore a des impacts catastrophiques sur l’environnement : destruction de la biodiversité et déforestation, émissions de gaz à effet de serre et changements climatiques, pollution des cours d’eau, mainmise des multinationales au détriment des petits agriculteurs, cruauté animale. Voici quelques données chiffrées : 75 % des terres agricoles dans le monde servent à élever du bétail.  En Amazonie brésilienne, 63% de la déforestation est due à l’élevage. A l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre – soit autant que le secteur du transport. L’élevage est un contributeur important à travers deux gaz à effet de serre moins connus que le CO2 mais tout aussi néfastes, si ce n’est plus : le protoxyde d’azote et le méthane. Ce dernier a un pouvoir de réchauffement 28 fois plus élevé que celui du CO2 et serait responsable d’environ 20 % de l’accroissement de la température (+ 1 ºC) observé au cours du siècle. Une production d’1 kg de bœuf représente: la même surface de terre que la production de 160 kg de pommes de terre, 7 litres d’essence ou 70 km en voiture (220km pour le veau, 30km pour le porc et 7km pour le poulet),  15 400 litres d’eau, ce qui équivaut à 1 an de douches quotidiennes (6000l pour 1kg de porc, 4.300l pour 1kg de volaille contre 1 200l pour 1kg de lentilles), près de 80 fois plus de gaz à effet de serre qu’1 kg de blé. De combien de protéines notre corps a-t-il besoin ?      La quantité de protéines utile à l’organisme varie en fonction de l’âge, du poids et de l’activité physique. Il ne faut pas en abuser dans l’alimentation quotidienne. Selon l’Autorité Européenne pour la Sécurité Alimentaires, l’apport de référence pour la population adulte a été estimé à 0,8 g protéines/kg poids corporel par jour.  L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande aux femmes adultes de consommer environ 48g de protéines par jour, et aux hommes de consommer environ 56g par jour. En Europe, la moyenne de consommation de protéines varie entre 99 à 115g par jour, le double des recommandations de l’OMS. Il est important de noter que notre organisme ne fait pas la différence entre les protéines animales et végétales. Les recommandations de consommation par types de protéine sont les suivantes : Viande rouge : maximum 300 gr par semaine (charcuterie limitée à 30 gr par semaine -> Oups, j’explose le quota charcuterie) Volaille œufs ou autres substituts de viande (voir plus bas dans l’article) : 1 à 3 fois par semaine Poisson/crustacés/fruits de mer : 1 à 2 fois par semaine (dont 1 fois du poisson gras) Légumineuses : au moins 1 fois par semaine Lait : ½ litre par semaine La viande est-elle bonne pour la santé ?     La viande apporte des acides gras saturés nocifs et elle est très acidifiante. Elle augment la putréfaction intestinale, ainsi que le nombre de germes indésirables dans l’intestin. De plus, manger trop de viande rouge augmente les risques de cardio-vasculaire, de cancer du côlon et de diabète. Selon les chiffres de Santé publique France, 32 % de la population consommaient encore plus de 500 g de viande rouge par semaine en 2019! Quelles sont les alternatives végétales? On entend souvent dire que les protéines végétales sont « de moins bonne qualité » que les protéines animales, cette croyance est fausse. Cependant, comme elles ne contiennent pas tous les acides aminés indispensables à l’organisme en un seul aliment, il faut les combiner entre elles pour que les protéines puissent être correctement assimilées et que notre organisme ne souffre pas de carences. Il est donc tout à fait possible de se passer de viande et d’être en bonne santé. Les autres sources de protéines animales sont le poisson, les œufs, les produits laitiers et les insectes. Je vous partage ici les principales sources de protéines végétales :   1.     Le tofu 14 g de protéines pour 100 g Le tofu est un aliment fait à base de graines de soja jaunes et est donc d’origine végétal. C’est le substitut traditionnel à la viande qui nous vient à l’esprit quand on parle de végétarisme. Son goût neutre ne fait pas rêver mais comme il absorbe rapidement la saveur des aliments avec lesquels on le prépare, il est possible de le rendre savoureux assez facilement. 2.     Le seitan : 25 g de protéines pour 100 g Le seitan aussi appelé steak végétal est un substitut à base de protéines de blé qui ressemble à de la viande. Il est souvent préféré au tofu par les végétariens. Avec moins de 140 kcal pour 100g, le seitan a une densité énergétique modérée, surtout en comparaison avec la plupart des viandes rouges. Sa faible teneur en lipides saturés est également un avantage pour la santé cardiovasculaire. D’un point de vue micronutriments, le seitan est une source très correcte de calcium, de fer, de phosphore et de magnésium. Cette richesse fait de lui un aliment relativement complet qui a toute sa place dans le cadre d’une alimentation diversifiée et équilibrée. Il est même possible de faire du seitan soi-même. Attention cependant aux intolérances au gluten car le seitan est composé de blé. 3.     Le tempeh : 19 g de protéines pour 100 g Le tempeh, tout comme le tofu, est fabriqué à partir

Slow fashion : 6 conseils pour adopter la mode éthique

Lorsqu’on entame une transition écologique, cela entraine forcément une modification de notre mode de consommation dans plusieurs domaines dont celui de la mode. J’étais personnellement une grande addict du shopping. Après plusieurs années durant lesquelles je n’ai presque acheté aucun vêtement, j’ai récemment décidé d’acheter quelques pièces issues de la mode éthique aussi appelée slow fashion. Dans cet article, je vous donne 6 conseils pour adopter la mode éthique. Les impacts socio-environnementaux de la mode en chiffres Tout d’abord, il m’a semblé important de vous partager quelques chiffres alarmants sur l’industrie textile qui engendre des impacts socio-environnementaux désastreux à l’échelle mondiale. Selon Oxfam1 : L’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau dans le monde après la culture du blé et du riz. La production de textile utilise 4% de l’eau potable disponible dans le monde. Le secteur du textile émet 2% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux. Le polyester représente 70% de la production de matière première issue du pétrole. Cette production est responsable de 31% de la pollution plastique des océans. Cela correspond à 500 000 tonnes de micro plastiques reversées dans les océans, l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastiques. Un jean parcourt en moyenne 65 000 km du champ de coton au magasin de vente, soit 1,5 fois le tour de la planète. En Europe, 4 millions de tonnes de déchets vestimentaires sont jetés par an. 80% sont jetés en décharge ou incinérés.  70% des vêtements qui constituent notre garde-robe ne sont pas portés. Chaque année, un Français achète 9kg de vêtements et en donne 3 kg. En moyenne, les vêtements sont portés 7 à 10 fois. L’équivalent d’une benne de vêtements est jetée chaque seconde dans le monde. 111 millions d’enfants de moins 15 ans exercent un travail dangereux à travers le monde. Au Bangladesh, 15% des enfants issus des bidonvilles de la capitale de Dacca âgés de 6 à 14 ans exercent un travail à temps plein. Déscolarisés, ils travaillent 64 heures par semaine pour 30 euros par mois.  Passés 14 ans, le pourcentage d’enfants issus de bidonvilles travaillant dans l’industrie textile passe à 50%. Les femmes représentent 60 millions de travailleurs au sein de l’industrie textile dans le monde. Elles ont un volume horaire journalier de 12 heures pour un gain de 1,5 centimes par pièce (soit 0 ,6% du prix du produit confectionné). Cela fait réfléchir n’est-ce pas ? Pour apprendre comment remédier à ce constat catastrophique, lisez la suite 😉 La slow fashion, c’est quoi2 ?     La slow fashion, c’est une vision responsable, durable et transparente de la mode. C’est une invitation à consommer moins et mieux. Le but est de préférer aux achats impulsifs de vêtements bon marché, l’investissement dans des habits durables et le prolongement de leur utilisation. Design : La slow fashion cherche à créer des designs intemporels et neutres en utilisant un maximum de matières premières renouvelables (ex. coton biologique) et/ou recyclées (ex. plastique PET pour du polyester). Production : Un focus est mis sur la transparence des chaines d’approvisionnement pour aider les consommateurs à effectuer des achats informés. De plus, un accent important est mis sur la construction de relations commerciales de long terme avec les fournisseurs et leurs travailleurs. Consommation : La slow fashion se concentre sur l’éducation des consommateurs, afin qu’ils jouent un rôle actif dans le choix de leurs vêtements. En matière de sensibilisation, l’utilisation de certains des codes communicationnels de la fast-fashion ainsi que l’amélioration de l’esthétique des produits durables permet d’atteindre des publics peu ou pas sensibilisés aux problèmes socio-environnementaux. Par ailleurs, une grande importance est donnée au développement d’une histoire, d’une relation personnelle entre le consommateur et ses vêtements. 6 conseils pour adopter la mode éthique 1.Réfléchir avant d’acheter Avant chaque achat, posez-vous ces quelques questions et n’hésitez pas à prendre quelques jours pour y répondre : N’ai-je pas déjà un article similaire ? Puis-je combiner cet article avec au moins 3 pièces de mon dressing ? Est-ce que je pourrai porter cet article à 3 occasions différentes ? Pourrais-je le trouver ailleurs dans un circuit plus éthique ? En ai-je vraiment besoin ou est-ce un achat compulsif ? 2. Valoriser le contenu de son dressing Votre dressing est plein à craquer et pourtant vous n’avez rien à vous mettre ? La customisation, l’upcycling, la modernisation ou simplement l’ajustement pourront vous faire aimer vos anciennes tenues à nouveau. L’upcycling est la récupération des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. Exemple : l’utilisation de pièces de jeans ou de chemises pour faire des sacs ou des caleçons. Pour découvrir comment réaliser de l’upcycling de déco, vous pouvez lire mon article « Slow déco : Upcycling ou comment allier créativité et écologie« . 3. Choisir des marques éthiques Si vous avez vraiment besoin d’un nouveau vêtement et que vous n’êtes pas encore prêt.e à acheter en seconde main, choisissez une marque écologique et éthique. Ces marques respectent un ou plusieurs des critères suivants : utiliser des fibres recyclées ou créer leurs collections à partir de chutes de tissus se concentrer sur le respect des travailleurs (et de leur rémunération) en localisant leur production en Europe. Cela permet en plus de réduire les distances de transport investir dans des procédés moins riches en eau Vous pouvez vérifier la présence de labels et de certifications. Certains se concentrent sur le respect des conditions de travail, l’absence animale dans le processus de fabrication et d’autres sur le caractère écologique. Choisissez-les selon vos convictions et préférences.  4. Privilégier quelques pièces durables L’écoconception est le contraire de l’obsolescence programmée. L’idée est de rallonger (au lieu de diminuer) intentionnellement la durée de vie d’un produit. Le but est de travailler sur la longueur des fibres, la qualité du tissage ou la solidité des coutures afin de concevoir des vêtements qui durent plus longtemps. Je vous invite donc à privilégier des articles intemporels et de bonne qualité en fibres naturelles comme le lin ou recyclées. Cela vous permettra de les réutiliser aux fils

Comment créer une routine matinale?

Pour bien démarrer ses journées, différentes routines matinales peuvent être mises en place. Je ne suis personnellement pas « du matin » mais j’ai eu envie de découvrir comment créer une routine matinale pour augmenter son bien-être et vivre plus heureux. Je vous parle de deux routines matinales dans cet article.   1. Méditation du sourire intérieur Selon des études neuroscientifiques, la méditation permet de développer considérablement certaines habilités telles que la concentration, l’attention, l’altruisme et le renforcement du système immunitaire. La méditation améliore également l’équilibre émotionnel et la paix intérieure. Cette pratique aide donc à réduire le stress et l’angoisse ; augmente le bien-être, et la sérénité et améliore la santé. La méditation du sourire intérieur est utilisée en sophrologie. C’est une pratique très ancienne liée à la médecine chinoise. Les maîtres taoïstes qui pratiquaient les arts traditionnels de guérison la prescrivait à leurs patients comme un protocole de régénération. Cette pratique a pour but de nourrir notre être de douceur, de joie et de tendresse. Elle permet aussi d’apaiser nos émotions. Cette méditation consiste en une succession de visualisations directement liées aux ressentis détectés dans chaque partie de notre corps. Durant la méditation, nous parcourons tout notre organisme en amenant à chaque endroit une énergie positive de détente, de joie et d’apaisement. Les étapes de la routine du sourire  Tout d’abord, il est important de programmer son réveil 10 minutes plus tôt que l’heure habituelle. Les premières fois vous allez certainement dépasser les 10 minutes prévues pour l’exercice. Mais très vite la « routine » s’installe et l’exercice devient naturel et fluide. Les perceptions s’affinent et les “nœuds” lâchent plus facilement. Dès le réveil je prends conscience de la position de mon corps sur mon lit, de mes appuis. Je m’installe à plat le plus confortablement possible et je fais 3 grandes respirations pour me détendre en profondeur. Je commence à faire le tour de mon corps pour détecter les éventuelles tensions, douleurs, inconforts afin d’essayer de les faire « lâcher » à l’aide de ma respiration. J’imagine un petit nuage noir qui s’envole sur l’expiration. Je fais ainsi le tour de ma tête, mon front, mes yeux, mon nez, ma bouche… Je descends dans mon cou, ma nuque (site de tensions par excellence), mes épaules, mes bras jusqu’au bout de mes doigts. A présent, je m’intéresse à mon dos étalé sur les matelas et à chaque douleur, malaise, inconfort rencontré je m’arrête quelques instants pour essayer de les libérer. Je n’insiste pas outre mesure non plus. Ces blocages ont peut-être quelque chose d’important à me dire et il faudra traiter cela plus en profondeur plus tard. Lorsque tout le corps est passé en revue j’appelle à ma mémoire un souvenir heureux, joyeux, qui me comble de bonheur. Une fois ce souvenir ancré je l’installe dans la région de mon cœur ou de mon plexus solaire et je le laisse s’expanser au maximum pour que son impact positif agisse dans la majeure partie de mon corps. Je laisse un sourire s’inscrire sur mes lèvres. Cette sensation est formidable, ce bonheur qui s’installe calmement en moi me procure un bien être qui me permet d’aborder la journée à venir avec beaucoup plus de sérénité et d’optimisme. Une fois ces énergies positives ancrées en moi je m’étire à fond et je suis prête à entamer ma journée, le sourire aux lèvres. 2. Le Miracle Morning1 Cette méthode s’inspire du livre best-seller « The Miracle Morning » de Hal Erold, un Américain qui a frôlé la mort. Lorsqu’il sorti du coma, il décida de reprendre sa vie en main en se levant tôt. Il se posa la question suivante « que font les personnes à succès lorsqu’elles se lèvent le matin ? » Il identifia 6 activités différentes et décida de les pratiquer toutes pendant 10 minutes chaque matin. Sa routine matinale « The Miracle morning » dure donc 60 minutes. Il nomma ces 6 activités les Live S.A.V.E.R.S. « S » pour « Silence » : méditation, respiration profonde ou expressions de gratitude, pratiquées individuellement ou en combinaison. « Si vous voulez réduire immédiatement votre niveau de stress – pour commencer chaque journée avec le genre de clarté calme et de paix d’esprit qui vous permettra de rester concentré : Commencez chaque journée par une période de silence volontaire. » « A », comme « affirmation » : la pratique éprouvée qui consiste à répéter des affirmations positives sur soi-même afin de créer une attitude positive et de confiance en soi. Elrod affirme que la programmation d’une personne peut être modifiée à tout moment. Au lieu de vous concentrer sur ce qui ne va pas, dites-vous sans cesse « qui vous voulez être, ce que vous voulez accomplir et comment vous allez le faire ». « V » pour « visualisation » : une pratique « consistant à chercher à générer des résultats positifs dans votre monde extérieur en utilisant votre imagination pour créer des images mentales de résultats et de comportements spécifiques ». « E », pour « exercice » : « Même quelques minutes suffisent à booster votre énergie, à améliorer votre santé et à renforcer votre confiance en vous et votre bien-être émotionnel pour mieux penser et vous concentrer plus longtemps. » « R » pour « lecture » (« read » en anglais) : Plus précisément, lire des livres de développement personnel financier comme Think and Grow Rich de Napoleon Hill ou des livres d’auto-assistance relationnelle comme The 5 Love Languages de Gary D. Chapman. Elrod recommande de lire au moins 10 pages par jour. « S » pour « écrire » (« scribing » en anglais) : Cette pratiquer consiste à tenir un journal. « En sortant les pensées de votre tête et en les mettant par écrit, vous découvrez de nouvelles perspectives. » Comme vous l’imaginez sans doute, les premiers jours sont difficiles. Les résultats positifs commencent à arriver au bout de 30 jours. Si vous n’avez pas le courage de vous lever une heure plus tôt, vous pouvez aussi pratiquer chaque exercice 5 minutes ou une minute par jour. Il est aussi possible de pratiquer seulement les activités qui vous conviennent le mieux et pas les autres. A vous

10 éco-gestes à apprendre aux enfants

Pour que nos enfants adoptent une attitude éco-responsable, apprenons-leur les bons gestes dès le plus jeune âge. Dans cet article, je partage 10 éco-gestes faciles à mettre en place pour apprendre aux enfants à prendre soin de la planète au quotidien. 1 Eteindre la lumière lorsqu’on quitte une pièce. Les enfants n’ont pas souvent le réflexe d’éteindre la lumière en quittant une pièce. C’est donc notre rôle en tant que parent de leur rappeler à chaque fois que cela est nécessaire. Il est important de leur montrer l’exemple en éteignant les lumières lorsque nous quittons nous même une pièce. J’avoue que c’est l’un de mes défauts sur lequel je travaille depuis quelques années 😉 2 Ne pas laisser couler l’eau lorsque l’on se lave les mains ou qu’on se brosse les dents Ce réflexe est assez facile à mettre en place et permet d’économiser de grandes quantités d’eau chaque année. Pendant la douche, je réduis aussi toujours le débit au minimum lorsque je me savonne. Pour le bain, nos enfants se lavent en même temps dans une petite quantité d’eau. 3 Utiliser les deux côtés de la feuille lorsqu’on dessine Les enfants adorent gribouiller sur des tas de feuilles qui finissent pour la plupart à la poubelle. Utiliser les deux côtés de la feuille permet de diminuer par deux les déchets papier. Vous pouvez également récupérer les feuilles imprimées en recto dont vous n’avez plus besoin pour que vos enfants puissent dessiner sur le verso. Faire des bricolages avec des objets récup’ est aussi une bonne manière de prendre soin de la planète tout en s’amusant. 4 Ne pas gaspiller le papier toilette  Mes enfants avaient tendance à dérouler un demi rouleau de papier toilette pour s’essuyer. Je leur ai donc expliqué qu’une ou deux feuilles suffisent car pour produire le papier, il faut couper des arbres dans la forêt. Cela a bien fonctionné, mes enfants ont compris et utilisent désormais très peu de papier toilette. 5 Observer la nature pour mieux la comprendre et la préserver Mes enfants adorent observer les animaux et apprendre les noms de fleurs et des plantes. Les familiariser avec la nature est une bonne manière de leur donner envie de la respecter du mieux possible car ils se sentent proches d’elle et développe de l’empathie à son égard.   6 Créer un petit potager en famille   Mettre les mains dans la terre crée une connexion physique avec la nature. Cultiver des légumes avec nos enfants les aide aussi à comprendre pourquoi c’est mieux de consommer les légumes de saison et ne pas acheter des légumes qui viennent de l’autre bout du monde. Lorsque j’étais petite mes parents cultivaient des tas de légumes et je les aidais à les semer, les arroser et les récolter. J’ai, à mon tour, commencé récemment à planter quelques légumes avec mes enfants. Ils ont adoré ça ! 7 Cuisiner des biscuits ou gâteaux maison Pour diminuer ses déchets, rien de tel que de cuisiner le goûter des enfants en famille. Nous avons déjà testé ensemble plusieurs recettes : gaufres, crêpes, cookies, gâteaux, bretzel, etc. Leur moment préféré est quand ils peuvent lécher la cuillère lorsqu’on a fini de mélanger la préparation. Mhmmm c’est tellement bon ! Si vous avez envie de vous mettre au zéro déchet, je vous invite à lire l’article « Le zéro déchet pour les débutants ». 8 Trier régulièrement les jeux et livres et les revendre ou les donner Faire participer vos enfants à la revente et au don de leurs jeux et livres leur permet de prendre conscience qu’un objet que l’on n’utilise plus ne doit pas forcément finir à la poubelle et qu’il peut servir à d’autres enfants plus petits. Acheter des jeux et livres en seconde main pour vos enfants est également une bonne manière de respecter l’environnement. Le même raisonnement s’applique pour leurs vêtements. 9 Apprendre à ne rien jeter par terre et à trier les déchets Les tout petits ont la manie de jeter tout par terre, cela fait partie de leur apprentissage. A partir d’un certain âge, nous pouvons commencer à leur apprendre à ne plus jeter les déchets par terre et surtout pas dans la nature. Il est également important de leur enseigner dans quelle poubelle de tri se dépose chaque type de déchet. Vous pouvez aussi ramasser les déchets dans la nature lors de vos balades en famille. Cela aura un double effet positif : nettoyer la nature et faire prendre conscience aux enfants des dégâts que peuvent causer les déchets jetés dans la nature.    10 Se rendre à la bibliothèque ou ludothèque La bibliothèque fait son grand retour dans les habitudes de vie. Emprunter des livres à la bibliothèque permet de ne pas encombrer sa maison avec des dizaines de livres qu’on ne lit plus. Cela amène aussi une grande diversité de lecture aux enfants qu’ils n’auraient pas en achetant quelques livres par an. Pour conclure, il existe de nombreux de petits éco-gestes à adopter petit à petit avec vos enfants pour leur apprendre à respecter notre belle planète. N’hésitez pas à me laisser un commentaire avec les petits gestes que vous avez appris à vos enfants ou que vous comptez mettre en place bientôt. Cela m’intéresse 😊

Courses zéro déchet: le défi sans supermarché

Dans quelques jours nous lancerons le 2ème défi slow « 2 semaines sans supermarché ». Fabienne, membre du groupe Facebook Vivre Slow qui réussit à se passer presque totalement de supermarché a eu la gentillesse de me partager ses conseils pour des courses zéro déchet. Je vous les transmets dans cet article.   Les conseils de Fabienne pour des courses zéro déchet   Nous sommes une famille de 4 dont 2 enfants de 8 1/2 ans et 6 1/2 ans. Nous habitons en Suisse. Jusqu’à il y a 4 ans j’allais faire toutes mes courses uniquement en supermarché 1-2 fois par semaine. Maintenant, je vais au supermarché toutes les 4-6 semaines uniquement pour quelques produits qui se gardent. J’attends souvent le moment où j’ai besoin de plusieurs choses pour y aller, car je n’aime plus y aller maintenant. Le processus s’est fait petit à petit et j’ai réalisé que beaucoup de produits ne sont pas essentiels. C’est la publicité et le marketing qui veut nous faire croire ça. Il y a les habitudes aussi qu’on peut apprendre à changer. De quel matériel a-t-on besoin pour faire ses courses zéro déchet ? Tout d’abord, il faut s’équiper un minimum. Voici un équipement zéro-déchet pour faire ses courses : – Sacs en coton de différentes tailles – Bouteilles en verre réutilisables – Boîtes de conservation en verre (plus hygiénique) ou plastique style Tupp (fera tout aussi bien l’affaire) – Boîtes à œufs Il faut prendre l’habitude d’avoir toujours avec soi dans son sac à main ou en voiture quelques sacs ou boîtes pour les imprévus. Dans quels endroits peut-on se rendre pour faire ses courses sans supermarché ? Pour acheter des produits sans emballage, il faut inévitablement aller à plusieurs endroits ce qui peut freiner certaines personnes. Cependant, avec l’habitude et l’organisation, ce n’est pas si long ni compliqué. Fruits et légumes : marché, magasin en vrac ou panier de légumes à commander (sacs cotons) Viande : boucherie, marché (boîtes en verre/plastique) Pain : boulangerie / pâtisserie (sacs cotons, boîtes) Fromage : fromagerie, marché (boîtes en verre/plastique) Denrées sèches (café, thé, huile, vinaigre, pâtes, riz, céréales…) : magasin vrac (boîtes en verre/plastique) Comment modifier ses habitudes de consommation ? Il faut privilégier les petits commerçants, acheter plus de produits régionaux, des fruits et légumes de saison et moins de viande et de produits laitiers. Je conseille d’apprendre à cuisiner plus. Faire soi-même permet de réduire les déchets, acheter uniquement des produits de base et ne plus acheter de produits (ultra)transformés. Quelques astuces : trouver des recettes simples avec peu d’ingrédients modifier les recettes avec des ingrédients facile à trouver organiser et planifier des repas à l’avance, faire une liste de courses Il est important de changer une habitude à la fois. Vous pouvez découvrir les différents magasins en vrac de votre région. J’habite en Suisse et il y a un site internet qui recense une liste de magasins sans emballage dans notre région zerowasteswitzerland.ch (Belgique : zerowastebelgium.org). Les nouvelles habitudes prennent du temps au début. Pour gagner du temps je vous conseille de : – faire une liste de courses et acheter ce qui est noté – préparer des repas simples – cuisiner en grande quantité et congeler le surplus Conseils pour économiser de l’argent Ce n’est pas forcément plus cher d’acheter en vrac mais cela dépend des produits et de leur qualité. Voici quelques conseils pour économiser de l’argent. – acheter les fruits et légumes au marché – acheter moins de viande et remplacer par des légumineuses – acheter plus de produits locaux et brut. Les produits transformés sont parfois très chers et il n’y a pas grand-chose dedans. Je vous conseille de regarder le prix au kg. – cuisiner les restes, ne rien jeter pour diminuer le gaspillage alimentaire – boire de l’eau du robinet dans une gourde en inox. On ne s’hydrate pas avec les sodas et ils sont pleins de conservateurs. Idées de recettes à décliner en fonction des légumes de saison et de ce que l’on a dans le frigo L’avantage de ces recettes est qu’elles contiennent très peu d’ingrédients et tout est facilement trouvable en vrac. Purée de lentilles corail (lentilles, carottes, pommes de terre), poisson au four (oignon, herbes de Provence, vin blanc) et salade verte « Ragoût » de pois cassés (oignon, pois cassés, sauce tomate, carottes) et riz complet Curry coco aux légumes (légumes de saison à choix – pommes de terre, carottes, potimarron, poireau, petits pois… oignon, lait de coco, ail, curry) et riz Rondelles de pommes de terre croquantes au four avec une salade verte, tomates, carottes, concombre… Blé’zotto ou risotto avec légumes de saison (tomate, aubergine, champignons, chou-fleur, brocoli) Riz printanier sauté (riz Basmati, oignon fane, carottes, choux pommes, coco râpé) Pâtes sauce aux lentilles (pâtes, céleri branche, oignon, ail, lentilles, sauce tomate, soja texturé) Tarte aux légumes (pâte brisée maison, légumes de saison, œufs, lait (végétal), curry, graines de sésame) Gratin de quinoa aux légumes (quinoa, oignons, légumes de saison, œufs, lait (végétal), gruyère) Couscous légumes hiver/été et pois chiches (pois chiches, oignons, ails, légumes de saison, curcuma coulis de tomates, couscous) *version été (courgettes, tomates, poivrons, aubergines) *version hiver (panais, carottes, rutabaga, rave, poireaux) Galettes de millet (millet, poireau, ail, œufs, farine) avec une salade au choix Pancakes salés (lait (végétal), œufs, huile tournesol, farine, bicarbonate, poudre à lever) *garniture au choix (jambon, courgettes râpées, poireau, fromage…) Vous pouvez aussi consulter l’article « défi slow: un mois sans supermarché » ou encore « le zéro déchet pour les débutants » pour trouver encore plus d’idées. Et vous, avez-vous d’autres conseils ou recettes à nous partager ? Racontez-moi tout en commentaire 😊

Comment réussir sa transition écologique en 5 étapes

Si tu lis cet article, c’est que tu as pris conscience que des changements de pensées et de comportements doivent être faits dans ta vie pour mieux respecter l’environnement. Tu as peut-être envie de consommer plus local, plus bio, plus naturel, sans déchets ou d’utiliser plus la mobilité douce, l’énergie verte ou encore de te reconnecter à la nature, etc. Tu as peut-être aussi envie de changer toutes ces choses en même temps et rapidement. Il est possible aussi que tu aies déjà réussi à modifier tes habitudes dans certains domaines et pas dans d’autres. Dans cet article, je vais te parler des 5 étapes du changement selon le modèle des psychologues Prochaska et DiClemente (1992). La compréhension de ce modèle peut nous aider à réussir notre transition écologique de manière durable. Les 5 étapes du changement selon le modèle de Prochaska   1 Pré-réflexion – il n’y a pas d’intention de prendre des mesures pour changer ses attitudes et ses comportements dans un avenir immédiat. faible conscience des défis mondiaux attitude opposée au changement refus de reconnaître que nos comportements contribuent au problème croyance que les efforts personnels sont sans conséquence manque d’espoir en l’avenir manque de conviction que l’on peut contribuer au changement. A ce stade de désintérêt, il y très peu de conscience de la nécessité de changer. Il y a parfois même une forme de déni. La personne estime qu’il n’y a pas de problème, ou qu’il n’y a rien qu’elle puisse faire à ce sujet. Elle peut aussi être convaincue que quoi qu’elle fasse, ses actes n’auront aucune influence. Si tu lis cet article, c’est que tu as très probablement dépassé ce stade, au moins dans certains domaines cités plus haut. Il est néanmoins important de ne pas juger les personnes qui se trouvent encore complètement au stade de pré-réflexion. Ces personnes ont besoin de bienveillance et de compassion plutôt que d’être jugées et mises sous pression, ce qui pourrait les braquer. Si tu as envie de les aider sur le chemin de la prise de conscience, tu peux : parler des changements que tu as déjà opérés dans ta vie et en expliquer les raisons avec bienveillance. partager des informations qui démontrent une contradiction entre leurs croyances et la réalité. leurs présenter des personnes qui ont déjà un impact positif et avec qui elles peuvent s’identifier : « s’il peut le faire, je peux aussi y arriver ». expliquer que le problème ne disparaîtra pas tout seul et qu’il menace quelque chose qui est important pour elles, comme par exemple une planète vivante pour leurs enfants. Même si certaines personnes peuvent rester longtemps dans la phase de désintérêt, les choses peuvent aussi commencer à bouger après une simple conversation, après avoir assisté à un événement convaincant ou après avoir vu un film. 2 Contemplation – intention d’effectuer des changements dans un avenir proche entamer une reconnaissance des défis auxquels nous sommes confrontés commencer à envisager sérieusement un changement de pensée et de comportement commencer à rassembler les informations qui pourraient conduire au changement avoir des difficultés à comprendre la réalité de la situation globale surestimer les inconvénients du changement A ce stade de la contemplation, le problème est maintenant reconnu. Il y a le sentiment que quelque chose pourrait ou devrait être fait. Mais quoi ? Les personnes ont besoin d’informations pour mieux comprendre la situation. Elles ont besoin d’analyser si elles peuvent vraiment y faire quelque chose. Ou même, s’il est dans leur intérêt de faire quelque chose. Elles sont donc ambivalentes au sujet du changement. Il y a des raisons de changer, et des raisons de ne pas changer car certains sacrifices seront à faire. Si tu te trouves à ce stade, je t’invite à échanger avec des personnes qui sont au même stade que toi ou aux stades suivants pour discuter de tes prises de conscience et de tes nouvelles idées. Les discussions permettront également de partager tes émotions négatives (chagrin, peur, colère, culpabilité, confusion, désespoir) et positives (détermination, motivation, énergie, engagement, inspiration, espoir). Il est aussi important de rechercher des exemples de nouvelles façons de faire les choses – par des expérimentations, des films, des livres, des projets, des visites, des articles, etc. 3 Préparation – intention de commencer à faire des changements d’attitudes et de comportements dans les semaines à venir les avantages de devenir un « penseur de durabilité » sont jugés supérieurs aux coûts de cette démarche l’élaboration d’un plan pour adopter de nouvelles idées et de nouveaux comportements dans un avenir proche la réalisation de quelques petits changements simples la prise de résolution de faire des changements efficaces de comportement et d’attitude À cette étape, on est décidé à changer et on commence à préparer et concevoir les choses. Il est utile d’explorer plusieurs pistes pour aller plus loin. Il va aussi être intéressant de rencontrer des personnes qui ont déjà mis ces changements en pratique. Et aussi célébrer et mettre en valeur les personnes qui ont déjà fait des progrès. 4 Action – le changement commence ou a récemment commencé et reste à un stade précoce des mesures sont prises pour modifier le comportement il faut beaucoup d’engagement pour persévérer dans le changement personnel le fait de changer met l’individu sous surveillance les avantages du changement sont perçus comme en valant la peine A ce stade, il est important de reconnaître les difficultés et obstacles à surmonter et de se soutenir dans les échecs et les erreurs en reconnaissant que cela fait partie du chemin. Je t’invite également à faire connaître ce qui est accompli en en parlant autour de toi pour sensibiliser ton entourage. Il est aussi agréable de fêter ensemble les évolutions positives. 5 Maintien – le changement est en cours et les personnes qui l’effectuent sont confrontées au défi de le maintenir la réalisation de changements et leur maintien sur le long terme la défense des changements de comportement personnels face à la résistance des autres le besoin de surmonter continuellement les obstacles et de

Slow déco : Upcycling ou comment allier créativité et écologie

La slow déco est une décoration responsable, éthique, durable et respectueuse de l’environnement. Elle consiste à adopter une décoration simple et épurée mais réfléchie en favorisant l’upcycling et le DIY et aussi en soutenant l’artisanat. Dans cet article j’avais envie de vous dévoiler l’une de mes passions, la peinture, que j’ai mis au service de l’écologie en pratiquant l’upcycling de déco en mode DIY. Il y a quelques mois nous avons déménagé et j’ai donc réalisé un grand tri dans mes décorations car le style de notre ancien intérieur était très différent du style de notre nouvelle maison. Evidemment, je ne voulais pas jeter d’objets qui pouvaient encore servir. J’ai donc décidé de vendre ou donner certaines décos que je ne voulais vraiment plus utiliser. D’autres objets pouvaient encore m’être utiles mais leur couleur et / ou leur matière n’étaient plus à mon goût. Il y a aussi la catégorie des objets qui avaient une valeur sentimentale à mes yeux et que je voulais garder mais qui étaient démodés. J’ai donc décidé de relooker les décos de ces deux dernières catégories pour leur donner une deuxième vie. Je vous dévoile tout cela plus bas… L’upcycling, c’est quoi exactement ? « Rien ne se perd, tout se transforme » : telle pourrait être la définition de l’upcycling (surcyclage), terme désignant l’action de récupérer des matériaux ou des produits dont on a plus l’usage afin de les revaloriser1. Cette pratique peut s’appliquer à divers domaines tels que le mobilier, les vêtements, les jouets, les bijoux ou encore la déco. L’utilité première de l’objet peut être détournée ou non, par exemple utiliser un cageot en bois comme étagère ou une vieille chaussure en guise de pot de fleur. La créativité est de mise pour une déco unique et originale ! Mes transformations : avant/après 1.     Deux vases colorés repeints en gris effet béton La couleur et la matière de ces 2 vases ne me plaisaient plus. Je les ai donc recouverts d’une peinture « effet béton » pour les moderniser. Je suis très satisfaite du résultat et la peinture était très facile à appliquer. J’ai également testé cette peinture sur des boules de noël et l’effet est génial également. 2.     Deux vases colorés repeints en noir et blanc graphique Pour ces deux vases, j’ai d’abord appliqué une couche de gesso, puis 2 couches d’acrylique et enfin j’ai réalisé les motifs avec des markers acrylique. Cette transformation est beaucoup plus technique que la précédente et est aussi beaucoup plus longue. 3.     Un cadre de fête de pères blanc laqué repeint en blanc mat avec motifs graphiques Mon mari avait reçu ce cadre pour la fête des pères lorsque ma fille était à la crèche. Je ne voulais donc pas le jeter mais les lettres se décollaient et le cadre ne ressemblait plus à rien. J’ai donc légèrement poncé le cadre pour retirer les traces de colle et pour permettre à la peinture d’adhérer. J’ai ensuite appliqué une couche de gesso et 2 couches d’acrylique blanc. J’ai enfin réalisé quelques motifs graphiques avec un marker acrylique noir. 4.     Un vieux cadre de mes grands-parents repeint en noir mat Ce vieux cadre me renvoie avec nostalgie à mon enfance. Je ne pouvais simplement pas m’en séparer mais il avait besoin d’être modernisé. Je l’ai d’abord dégraissé avec un produit de vaisselle bio, j’ai ensuite appliqué une couche de Gesso et 2 couches d’acrylique noir mat. Je suis heureuse du résultat. Il s’intègre très bien avec les décos du point 2 et 3 ci-dessus. 5.     Les lettres du prénom de ma fille réalisées à sa naissance repeintes dans les tons de sa nouvelle chambre J’ai d’abord décollé les anciennes décos qui restaient sur les lettres. J’ai ensuite appliqué une couche de gesso. La meilleure partie fut la mise en peinture et la décoration réalisée avec ma fille qui a maintenant 5 ans. C’était un super moment passé ensemble à fouiller dans ma boite d’objets récup’ pour trouver des trésors à utiliser pour décorer ses lettres (vieux boutons, morceaux de rubans, etc). Elle a adoré réaliser ce bricolage et était très fière d’exposer ses lettres dans sa chambre. 6.     Une toile achetée dans le commerce repeinte en acrylique avec la technique de la ficelle Cette toile qui me plaisait dans la vingtaine n’avait vraiment plus sa place dans mon intérieur. J’ai donc décidé de l’utiliser comme base pour mon kif du moment : la peinture fluide et la technique de la ficelle. J’ai d’abord appliqué une couche de gesso, j’ai ensuite préparé ma peinture acrylique de couleur bleu foncé que j’ai mélangé à un liquide de pouring pour qu’elle s’étale de manière homogène sur la toile. J’ai ensuite préparé la couleur vert d’eau pour y plonger une ficelle. J’ai enfin appliqué la ficelle sur la toile et je l’ai délicatement fait glisser pour créer la plume du logo Vivre slow 😊 7.     Un vase vert pomme repeint en acrylique avec la technique du pouring J’ai d’abord appliqué une couche de gesso comme sur les autres vases. J’ai ensuite préparé mes différentes couleurs mélangées au liquide de pouring. Je les ai enfin versées sur le vase placé à l’envers. Je ne suis pas hyper satisfaite du résultat car le noir à pris le dessus sur les autres couleurs. C’était mon premier essai et c’était très amusant et rapide à réaliser donc je recommencerai très certainement. Voilà, j’espère que cela vous aura donné quelques idées de relooking si vous avez envie de modifier votre déco mais que vous ne voulez pas vous débarrasser de tous vos objets. Dans le futur, j’essayerai de trouver de la peinture écologique car la peinture acrylique, bien qu’elle soit à base d’eau contient des produits non-écologiques. La peinture et le bricolage ont un effet très relaxant sur moi. J’adore aussi faire participer ma famille à mes projets déco. Cela crée un moment de partage et nous profitons ensemble du moment présent en mode slowlife 😊 Si vous avez envie de prendre un moment pour vous mais que la peinture ce n’est pas trop votre

Défi Slow : un mois sans supermarché

Nous venons de terminer le premier défi Slow qui consistait à ramasser les déchets dans la nature. Cela nous a fait un bien fou de nous balader en plein air en famille tout en faisant une bonne action pour la planète. Nous avons l’habitude de nous promener en forêt tous les week ends mais cette fois nous avons opté pour une balade dans notre village car il y a beaucoup plus de déchets dans cette zone. Il est maintenant temps de penser au 2ème défi Slow. Les membres du groupe facebook Vivre slow ont voté pour le défi « 2 semaines sans supermarché ». C’est une grande première pour moi mais j’ai la chance d’avoir une amie, Justine, qui a déjà relevé ce défi pendant un mois. Elle a accepté de nous partager son expérience. Je vous laisse lire son témoignage inspirant 😊 Un mois sans supermarché, challenge accepté ! A force d’entendre des gens se lancer des défis au mois de février, mois sans alcool, février sans Facebook, sans viande, sans déchet et puis pourquoi pas, sans supermarché. Habituellement, les courses sont faites seulement le samedi. Un petit tour à la ferme du coin par mon homme. Il aime bien cette partie – le magasin étant relativement petit, le choix l’est également, les courses sont faites en moins de 10 minutes. Complété ensuite pour ma part, par un passage en supermarché Cora ou un magasin alternatif, Biocap ou La Vie Claire. Le challenge ne semble donc pas énorme au vu de nos comportements actuels (réduction du plastique et des déchets, préférences pour la filière bio ou locale, réduction de la consommation de viande, etc.). En général, on évite clairement les supermarchés, de type Cora, Auchan par souci de quiétude – trop de bruit, de monde et même de choix. On a également la chance d’avoir chacun une cantine sur notre lieu de travail, ce qui minimise grandement nos courses de la semaine. D’autres motivations qui pourraient nous faire éviter les supermarchés :– leurs actions de greenwashing qui m’horripilent– le sur-emballage qui me donne des boutons– l’envie de consommer local Compte-rendu du 1er week-end Défi relevé sans souci !Un passage par notre ferme du coin, La ferme des Bleuets, complété par la découverte d’une épicerie locale, Le comptoir de la cigogne. C’était la découverte du week-end en « sauvant » un de leur panier.L’épicerie propose régulièrement de sauver de la poubelle des denrées qui seront périmées dans un futur proche afin d’éviter le gaspillage alimentaire et tout cela pour un moindre prix. Voici une photo du panier à 5€ pour vous donner une idée du contenu. Un dernier passage par La Vie Claire et les courses étaient finies pour la semaine. Ce week-end-là, c’était la chandeleur donc crêpes maison. On a également profité d’un marchand de poulet sur la place du village pour compléter l’un de nos repas. 2ème week-end C’était l’anniversaire de mon père, on parle de faire des pizzas maison. Les choses se compliquent. Ouf j’ai déjà une pâte à pizza dans mon congélateur qui avait été achetée à la boulangerie du village. Pour le gâteau, j’ai reçu en cadeau de Noël un mix de Lili Bulk qui va me permettre de réaliser un brownie au chocolat. Cela fera tout à fait l’affaire. (edit, il était trop bon) Pour le reste, mes parents habitant en région liégeoise, c’était l’occasion de découvrir ses magasins de vrac. Ce qui s’est finalement limité par manque de temps, par un stop en Outremeuse, chez le Potiquet. Petit magasin proposant fruits et légumes, légumineuses, articles d’épicerie, savons et produits pour réaliser ses produits de nettoyage maison (yeah du bicarbonate par millier), et tout cela en vrac. Malheureusement, au vu de l’heure avancée de la journée, notre récolte fut plutôt maigre. Pas de découragement, direction Haccourt chez Albinète qui était également notre chemin. Nous avons pu enfin réaliser la fin de nos courses. 3e week-end Un petit tour à la ferme complété par l’épicerie le Comptoir de la cigogne où nous avons encore pu sauver un panier qui aurait fini à la poubelle. Premier craquage de mon homme. Il s’est rendu au Grand Frais pour aller chercher du saumon (oui je sais métaux lourds, pêches abusives, …) pour cuisiner sa recette préférée à des amis. 4e week-end Passage par le Biocap et la ferme, plus un craquage de nouveau de mon homme, il est passé chez Grand Frais. Je pense qu’il n’a pas pris le défi au sérieux 🙂 Verdict de ce mois de février sans supermarché Alors voilà, en cette fin de mois de février, le défis n’a pas été trop difficile à relever grâce notamment à l’ouverture de plus en plus de magasins alternatifs qui proposent du vrac et que je n’ai pas considéré comme supermarchés, en tout cas pas à éviter. Et puis le plaisir de faire de belles découvertes au niveau des épiceries. Dans les difficultés, j’ai relevé que c’était impossible de trouver du poisson ailleurs qu’en grande surface, plus aucune poissonnerie n’existe aux alentours de notre habitation. Difficulté également de faire accepter le challenge par l’entourage mais ce n’est qu’une question de temps (ahah je ne m’avoue pas vaincue). Enfin, il est vrai que nous n’avons pas été confrontés à des situations exceptionnelles où il aurait peut-être été nécessaire de courir en supermarché – les anciennes habitudes reviennent au galop. Alors ce challenge m’a boostée dans cette idée d’évitement des grandes surfaces. C’est bien sûr plus qu’une histoire d’un mois mais quelque chose que j’ai envie d’appliquer le reste de l’année et surtout en fin d’année. Privilégions le local, le vrac et le seconde main, nous ne nous en sentirons que plus maître de nos choix. Etes vous prêts vous aussi à relever le défi ? Rejoignez-nous dans le groupe facebook Vivre slow pour participer avec nous aux défis Slow! Si vous avez déjà testé les courses sans supermarché, n’hésitez pas à partager votre expérience avec nous en commentaire 🙂