Vivre slow

Recevoir l'ebook

« 6 clés pour ralentir et mieux prendre soin de soi et de la planète »

Halloween zéro déchet

A l’approche d’halloween, vous commencez peut-être à vous demander comment vous allez  réussir à célébrer cette fête en mode zéro déchet ? Le marketing autour d’halloween peut facilement nous faire tomber dans la surconsommation et l’achat de plastique. Une solution serait de décider de boycotter totalement les célébrations d’halloween. Si toutefois vous avez envie de participer à la fête d’halloween tout en respectant la planète, des solutions existent. Dans cet article, je vous donne mes 4 conseils pour réussir une fête d’halloween zéro déchet. D’abord un peu d’histoire La fête d’Halloween moderne tient ses origines d’une fête bien plus ancienne : Samhain. Cette fête païenne provient des peuples celtes. Elle était l’occasion de célébrer la fin des récoltes et le début des mois sombres. Aussi, cette fête était considérée comme un nouvel an. Les celtes croyaient que le 31 octobre, le voile entre la vie et la mort se levait. C’était donc une occasion de célébrer leurs disparus. Mais, afin d’éviter de laisser passer les mauvais esprits, on installait des lanternes effrayantes creusées dans des navets, plus courant en Europe que la citrouille. 1. La déco d’halloween en mode zéro déchet L’automne est la période de l’année ou la nature nous offre une magnifique palette de couleur. Profitez-en pour créer votre déco à base d’éléments naturels : feuilles orangées, courges, branches, pommes de pin, etc. Voici aussi quelques inspirations pour créer des éléments de déco effrayants : –une chauve souris en papier WC : peindre un rouleau de papier WC en noir et coller des ailes découpées dans du papier de récup’ et peintes en noir –un fantôme : un vieux draps de lit suspendu à un cintre tout simplement –la traditionnelle citrouille au visage de monstre : vider la chair de la citrouille pour en faire une soupe, une tarte ou autre; ensuite sculpter une visage effrayant dans la citrouille vidée. 2. Le déguisement récup’  Il est bien plus facile de créer un costume d’halloween soit même qu’un costume de carnaval. En effet, les costumes d’halloween consistent souvent en de vieilles fripes usées. Voici quelques idées pour créer facilement vos costumes d’halloween avec de la récup’ : Sorcière: une vieille robe noire, un long bout de bois et de fines branches pour créer un balai, un chapeau trouvé en seconde main Pirate: un vieux pantalon troué, une chemise usée, un tissu noir autour de la tête et une épée faite dans du carton Momie: un vieux draps de lit dans lequel on découpe des bandes de tissu que l’on enroule autour du corps Zombie: un vieux t shirt blanc que l’on tache avec du ketchup ou de la peinture rouge Squelette: un t shit noir sur lequel soit on coud des os en tissu blanc, soit on peint des os en peinture blanche Citrouille effrayante: un vieux t shirt, pull ou couverture orange sur lequel on coud des yeux et une bouche effrayante noire pour rappeler les découpes dans une citrouille 3. Les friandises La partie friandise de cette fête est peut-être l’une de des plus compliquée à gérer en mode zéro déchet. En effet, si vous préparez les friandises vous-même, vous pourrez facilement bannir les emballages en tout genre de votre cuisine. Cependant, si vous avez l’intention d’aller faire le tour de votre quartier avec vos enfants pour frapper aux portes et réclamer des sucreries, cela se complique grandement. Si vous connaissez bien vos voisins, vous pouvez leur demander à l’avance de proposer des bonbons non emballés ou emballés dans du carton (ex : smarties). Si vous être motivé.e, vous pouvez aussi leur déposer les sucreries que vous aurez préparées en avance. 4. Le repas d’halloween Je n’ai pas pour habitude de préparer un repas spécial pour halloween mais si c’est votre cas, je vous propose quelques astuces pour un repas d’halloween zéro déchet. Comme le menu d’halloween est souvent à base de citrouille ou de courge, il est assez facile de trouver ce type de légume en vrac et même bio et local! Bien évidement, l’extérieur de la citrouille est récupéré pour fabriquer une lanterne au visage effrayant Ne pas oublier d’utiliser une nappe et des serviettes en tissu ainsi que des assiettes, couverts et verres non-jetables. Et vous, fêtez-vous halloween ? Comment faites vous pour célébrer cette fête en mode zéro déchet ? Quels sont vos astuces pour éviter la surconsommation et les emballages plastiques ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Si vous avez apprécié cet article, vous aimerez peut-être aussi mon article « Pâques zéro déchet et plus slow« . Source : lezerodechetfacile.com

Slow fashion : Arkhé Paris, la nouvelle marque de t-shirts engagés, solidaires et made in France

À l’heure où de plus en plus de citoyens s’engagent sur le chemin de la transition écologique, un nombre croissant d’entrepreneurs engagés émergent pour proposer aux consommateurs des alternatives éthiques et éco-responsables. J’ai eu le plaisir d’interviewer l’un de ces nouveau « créateurs du nouveau monde » : Guillaume Catez. Il est le fondateur d’Arkhé Paris, la nouvelle marque de t-shirts engagés, solidaires et made in France. Dans cet article, Guillaume nous livre l’histoire de son magnifique projet. Quel est ton parcours ? J’ai un parcours très atypique. Si on parle de ma scolarité, j’ai suivi des études de vente avec un BEP et un Bac juste après le collège. J’ai voulu me réorienter en intégrant une licence d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à La Sorbonne, mais à ce moment-là, je n’habitais pas encore à Paris. J’avais 4h de transport par jour avec un emploi du temps assez archaïque. Par exemple, je finissais le mercredi à 22h pour reprendre le lendemain matin à 7h. Avec les 4h de transport, la nuit était très courte. À 18 ans je n’avais pas le mental et j’ai vite abandonné mes études. J’ai alors travaillé comme vacataire sur des spectacles. Puis j’ai repris mes études l’année d’après avec un BTS dans le tourisme qui s’est suivi d’une Licence 3 et d’un Master, toujours dans le tourisme. J’ai ensuite travaillé au sein d’un tour opérateur spécialiste de l’Océanie pendant 4 ans. J’y occupais un poste transversal où je travaillais aussi bien sur la programmation des voyages, sur les documents qu’on devait remettre à nos clients ainsi que sur nos sites web et nos réseaux sociaux. Ce qui était très bien pour moi car j’ai un esprit très touche à tout. Et aujourd’hui, me voilà lancé dans le prêt-à-porter avec Arkhé Paris. Comment as-tu eu le déclic de lancer une marque de vêtements éthique ? C’était un matin de novembre 2018 et je m’en souviens comme si c’était hier ! Ça faisait un moment que je voulais changer d’activité et de secteur, mais je n’arrivais pas à trouver. À côté de ça, j’ai toujours eu un intérêt pour l’écologie et l’environnement. Je fais ma propre lessive maison, j’ai arrêté de consommer de la viande depuis un moment, je me déplace qu’en vélo… Avec le temps, je commençais à me sentir hypocrite de travailler dans un secteur qui envoie des gens à l’autre bout du monde pour le loisir, alors que de mon côté je fais des efforts pour limiter mon empreinte écologique. Attention, je ne crache pas sur les gens qui voyagent, moi aussi il m’arrive de voyager et de prendre l’avion. Mais je ne me voyais simplement plus continuer à travailler pour cette industrie. Quel est le concept de ta marque Arkhé Paris? Arkhé Paris est une collection de 6 t-shirts unisexes & made in France à la gloire de notre belle planète. Chaque t-shirt a un animal emblématique du continent qu’il représente brodé au niveau du cœur et chacun est relié à une association différente en lien avec le continent représenté à laquelle Arkhé Paris reverse 5€ par vente. Quelles valeurs souhaites-tu véhiculer au travers de ta marque ? En fait, j’ai mis une grande partie de ma personnalité dans ma marque. On y retrouve beaucoup de valeurs que je défends, comme l’inclusion et l’égalité, l’une des valeurs les plus chères à mes yeux. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai fait le choix d’une collection unisexe. Et ça se voit aussi dans les shootings qu’on a fait où j’ai fait en sorte d’avoir des profils totalement différents qui représentent la société dans laquelle nous vivons. Ensuite, bien sûr il y a tout l’aspect environnemental et écologique. 3 des 6 associations soutenues sont en lien direct avec ce thème-là : All4trees, Notre Affaire à Tous & Wings of the Ocean. Pour aller encore plus loin sur l’aspect écologique, j’ai choisi de proposer (en option) l’envoi des t-shirts dans des colis réutilisables Hipli afin de réduire l’impact de leur transport. Comment les t-shirts Arkhé Paris sont-ils conçus ? Les t-shirts Arkhé Paris sont conçus en coton certifié Oeko-Tex provenant de Grèce. Il y est filé et tricoté avant d’être envoyé en France en train, toujours dans le but de réduire l’impact environnemental lié au transport. Il est transformé en t-shirts dans des ateliers d’insertions français qui permettent de former jusqu’à 190 jeunes aux métiers du textile. Il est ensuite envoyé à Amiens dans un ESAT où il est brodé et où les étiquettes de marques sont cousues dans le col du t-shirt. Travailler avec un ESAT était pour moi ici encore un moyen de défendre l’inclusion et l’égalité tout en renforçant l’impact social d’Arkhé Paris puisqu’il s’agit d’une structure qui n’emploie que des personnes en situation de handicap afin de soutenir leur insertion dans le monde du travail. Quelles sont les associations que tu soutiens ? Le t-shirt Sydney, représentant l’Océanie, permet de soutenir Wings of the Ocean, une association qui fait de la dépollution plastique dans les océans et sur les littoraux. Celui représentant l’Asie (Hanoï de son petit nom) soutient Grain de Riz Grain de Vie (GRGV), qui œuvre à la scolarisation d’enfants au Laos et au Vietnam. Pour l’Afrique, nous soutenons Equipop, une association de défense des droits et de la santé des femmes, avec le t-shirt Nairobi. Le t-shirt Adélie (Antarctique) permet de soutenir Notre Affaire à Tous, qui lutte contre le réchauffement climatique. Nous soutenons All4trees et sa lutte contre la déforestation avec notre t-shirt Manaus (Amérique). Enfin, le t-shirt représentant l’Europe (Paris) permet de soutenir la lutte contre les violences anti-LGBT avec Urgence Homophobie. Comment compléterais-tu cette phrase : Pour moi le « nouveau monde » est un monde où… » Cette phrase, je peux la compléter de tellement de façons. Pour moi, le « nouveau monde » est un monde où : chacun est libre d’être qui il est. les animaux ne sont pas en danger. l’écologie est véritablement au cœur des décisions politiques. une jupe n’est pas une invitation au viol. Où peut-on te trouver toi et ta marque Arkhé Paris sur les réseaux

8 conseils pour une rentrée scolaire éco-responsable

C’est bientôt la rentrée des classes ! Et qui dit rentrée scolaire, dit achat de fournitures scolaires en tout genre. Nous ne nous en rendons pas toujours compte mais ces fournitures peuvent s’avérer très polluantes (plastiques, suremballages, objets jetables…) Elles peuvent également contenir des substances toxiques (perturbateurs endocriniens, composants cancérigènes ou allergisants). Dans cet article, je vous donne 8 conseils pour une rentrée scolaire éco-responsable. 1. Faire le tri sur la liste des fournitures scolaires La toute première étape pour organiser la rentrée scolaire est d’analyser la liste des fournitures reçues de l’école : Quel matériel peut-on réutiliser de l’année précédente ? Que peut-on faire soi-même (DIY) ? Que peut-on trouver d’occasion ? Répondre à ces questions permettra de réduire la liste des fournitures à acheter neuves. 2. Trouver des alternatives au neuf Il existe de multiples alternatives à l’achat neuf : Réutiliser les fournitures plusieurs années de suite. Vous pouvez customiser les cartables et trousses pour donner une impression de nouveauté à vos enfants. Cela peut être une chouette activité DIY à faire en famille. Echanger avec des amis, des membres de la famille, les voisins ou des copains de classe. Acheter d’occasion sur des plateformes en ligne comme 2ememain, Vinted, Market Place, etc.  Dénicher des bonnes affaires dans les brocantes et vide greniers Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez en seconde main, privilégiez alors l’achat d’articles neufs de très bonne qualité qui pourront être utilisés durant plusieurs années. Rappelons que selon l’Ademe, un sac à dos en polyester de 3 kg émet, de sa fabrication à son élimination, environ 59 kg de CO2. 3. Responsabiliser ses enfants Il est indispensable de sensibiliser ses enfants pour qu’ils prennent soin de leur matériel. Cela permettra d’éviter la casse et les pertes intempestives. 4. Limiter le plastique Pour réussir une rentrée scolaire éco-responsable, il est important de réduire au maximum les achats de matières plastiques. Il existe plusieurs alternatives au plastique : Préférer d’autres matières, souvent plus solides : classeurs en carton, règle en métal ou en bois Choisir des produits pouvant être réutilisés ou rechargés : marqueurs, porte-mines, surligneurs Éviter le suremballage en achetant dans les papeteries en vrac et donc à la pièce Si vous ne parvenez pas à éviter le plastique, optez pour une qualité épaisse et solide.  5. Identifier les bons labels  FSC et PEFC (papeterie : gestion durable des forêts pour le bois) Ange Bleu (papier recyclé) NF Environnement (stylos, marqueurs) Boucle de Moebius (précise le taux de matière recyclée utilisée) Ecolabel européen Nordic Swan Öko-Test 6. Choisir des matériaux recyclés et sans danger Les cahiers à spirale sont à préférer à ceux reliés à la colle Les colles peuvent contenir des composants volatiles (solvants…) qui peuvent être inhalés, irriter les yeux ou la peau, ou être allergisants, surtout manipulés par les doigts, voire la bouche des enfants. Je vous invite donc à choisir une colle sans solvant, à base d’eau ou à base végétale, sans OGM, en bâton plutôt que liquide. Les crayons et stylos sont des instruments  » à grignoter « . Attention à leurs revêtements et aux vernis qui peuvent contenir des métaux lourds. Le marquage CE est à privilégier. Il vaut mieux choisir des crayons non vernis en matières recyclées ou naturelles certifiés FSC ou PEFC (gestion durable des forêts). Pour les stylos, préférez les matières recyclées (papier, plastique) ou naturelles (bois FSC ou PEFC non vernis). Concernant les feutres, choisissez-les à l’eau, lavables, à base de colorants naturels, sans odeur et sans parfum Pour les surligneurs : privilégiez des crayons surligneurs secs en bois certifié FSC ou PEFC, sans vernis ou avec une mine à la cire naturelle Pour les marqueurs, retenez ceux à base d’eau, sans odeur, sans toluène ni xylène et rechargeables Les correcteurs peuvent porter des pictogrammes de danger qui précisent leur nocivité pour la santé et l’environnement. Évitez-les ! Préférez ceux à base d’eau, sans solvant et sans pictogramme de danger Le petit matériel (règle, ciseaux, taille-crayon, etc) : sélectionnez-le robuste (métal, bois non vernis, plastique recyclé solide) sans chlore. Évitez les modèles souples qui peuvent contenir des phtalates. La gomme : choisissez-la en caoutchouc naturel ou synthétique, non parfumée, non teintée, sans PVC (sans phtalate) La peinture : Pour obtenir un effet brillant, laqué ou à paillettes, les peintures et vernis peuvent contenir du formaldéhyde et des solvants irritants pour la peau et les voies respiratoires. Certains sont classés cancérigènes. Je vous conseille donc de privilégier la norme de jouets EN-71-3 ou EN-71-7 (peinture à doigt) ou CE. Assurez vous également que les peintures sont : à base d’eau, lavables à l’eau, conditionnées dans un emballage rechargeable. Au niveau de la composition, les peintures doivent être composées de colorants alimentaires, sans formaldéhyde, sans phénoxyéthanol et sans bronopol. Optez pour un ruban d’adhésif en polypropylène et à base d’eau (sans solvant) 7. Et les goûters dans tout ça ? Réussir une rentrée scolaire éco-responsable, ça passe aussi par les goûters! La rentrée est aussi l’occasion de prendre de nouvelles habitudes plus saines et écologiques pour les goûters des enfants. Exit les friandises à emballages individuels bourrées de produits toxiques, bonjour les fruits frais et goûters faits maison transportés dans une boîte réutilisable. Evidemment, on opte pour une gourde plutôt que pour des bouteilles d’eau en plastique jetables. 8. Des trajets éco-responsables Du côté des déplacements aussi, de nouvelles habitudes peuvent être mises en place. Pourquoi ne pas organiser du covoiturage avec d’autres parents ? Cela vous permettra d’économiser du carburant et du temps et de de réduire votre empreinte écologique. Si l’école se situe à proximité de votre lieu de vie, pourquoi ne pas faire les trajets à pied ou à vélo ? Cela vous permettra de faire une petite activité physique. De plus, vous pourrez aussi responsabiliser vos enfants lorsqu’ils commencent à grandir en les laissant faire le trajet tous seul, ou avec leurs copains. Une autre possibilité est d’organiser les trajets à pied sous la surveillance de parents accompagnateurs qui, à tour de rôle, récupèrent les enfants pour les emmener à l’école. Et vous, comment préparez-vous la rentrée scolaire ? Quels sont vos bons plans ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Si vous avez aimé cet article, vous aimerez peut-être aussi mon article sur les « 10 éco-gestes à apprendre aux enfants« . Sources : Ecoconso Ecoconso Futura-sciences Bioaddict

Comment favoriser la biodiversité dans son jardin

La principale cause de la diminution de la biodiversité est l’exploitation massive et non raisonnée des ressources de notre planète. Les sols sont surexploités, les surfaces naturelles régressent ou subissent une pollution massive. Il est clair que nous ne pouvons pas faire grand chose à notre niveau pour stopper la déforestation en Amazonie à part diminuer notre consommation de produits conçus à base d’huile de palme, bœuf, cuir, cacao, soja, caoutchouc naturel et pâte à papier. Mais nous pouvons tout de  même faire notre part du colibri à notre échelle en favorisant la biodiversité dans notre jardin. C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article. Les menaces sur la biodiversité en chiffres La Terre est confrontée à la 6ème extinction massive, la première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d’années. 2 espèces de vertébrés ont disparu en moyenne chaque année depuis un siècle. Une espèce animale ou de plante disparaît toutes les 20 minutes (26 280 espèces disparues chaque année). Près d’un quart des espèces animales et végétales pourrait disparaître d’ici le milieu du siècle en raison des activités humaines. Plus d’un million d’espèces animales et végétales sont en danger d’extinction (sur 8 millions, dont 5,5 millions d’insectes) Quelles sont les conséquences de la diminution de la biodiversité ? Impact sur notre santé : La biodiversité est le gage d’une alimentation variée et équilibrée incluant de multiples sources de nutriments. En effet, les insectes comme les pollinisateurs jouent un rôle indispensable dans la croissance et l’évolution de nos fruits et légumes par exemple.  La biodiversité affecte aussi les risques sanitaires. Les études montrent que plus un écosystème est riche en biodiversité, moins la diffusion des virus ou bactéries pathogènes est facile. Fragilisation de notre écosystème : Les méta analyses scientifiques expliquent que la biodiversité est un facteur de stabilité pour les écosystèmes. En effet, plus un écosystème dispose d’une biodiversité variée, plus il résiste aux “aléas”. La disparition de certaines espèces favorise l’érosion, les inondations les glissements de terrain ou les incendies. Dégradation de la qualité de l’air et de l’eau : Les espèces végétales et sous-marines produisent l’air que nous respirons. La diminution de la biodiversité pourrait ainsi conduire à une production d’air de plus en plus pollué et renouvelé moins souvent. Concernant l’eau, c’est pareil, les plantes agissent comme des filtres, des purificateurs. Leur disparition diminue donc la qualité de l’eau que nous buvons. Comment faire concrètement pour favoriser la biodiversité dans son jardin ? 1.   Tondre autrement    La tonte est un geste anti-écolo, mais également une perte de temps et d’argent. Les personnes possédant un jardin consacrent en moyenne deux heures par semaines à tondre leur pelouse. Tondre son gazon à ras a pour conséquence de supprimer les zones refuges de beaucoup d’animaux. Tous les ans, des centaines de hérissons, insectes, amphibiens, musaraignes, ou encore oiseaux, sont blessés, voire tués, par les lames de nos tondeuses. Je vous invite donc à mettre en place les actions suivantes : Retarder la première tonte du printemps Parcourir votre pelouse à pied avant de tondre, afin d’inciter les petits animaux à se rendre compte de votre présence et s’enfuir Commencez par tondre le centre de la pelouse pour laisser la possibilité aux animaux fuir Tondre 1 à 2 tiers de pelouse maximum Utiliser le mulshing pour nourrir la terre Laisser 6 cm de hauteur pour ne pas tondre les petites fleurs (pâquerettes, pissenlits, etc) Passer à l’éco-pâturage (mouton, chèvre, poule, canard, etc) 2.   Planter des fleurs mellifères et des plantes indigènes Si vous décidez de planter des végétaux, je vous conseille de choisir des plantes indigènes qui poussent de façon naturelle dans votre région et sont adaptées au climat et aux saisons. Elles sont donc plus résistantes que les espèces exotiques et demandent moins de soins (arrosages, engrais…). De plus, la faune est habituée aux plantes locales. Les animaux vivent en équilibre avec elles depuis longtemps. Ils y trouvent abri et nourriture de façon naturelle. Ces plantes sauvages se ressèment aussi spontanément chaque année. Ensuite, planter des fleurs méllifères permettra de fournir nectar et pollen aux insectes pollinisateurs. Il existe de nombreuses fleurs mellifères telles que la menthe, la bourrache, la lavande, la reine des prés, etc. 3.   Éviter les pesticides et engrais chimiques   Les pesticides ont un impact très négatif sur la biodiversité. Ils peuvent avoir des effets toxiques sur le court terme sur les organismes qui y sont directement exposés, ou des effets sur le long terme, en provoquant des changements dans l’habitat et la chaîne alimentaire. Je vous invite donc à utiliser de l’engrais bio et à trouver des alternatives aux pesticides chimiques comme par exemple : l’eau de cuisson des pommes de terre ou un mélange eau-sel-vinaigre pour éliminer les mauvaises herbes l’oignon, l’ail, l’ortie et le piment contre les pucerons l’extrait de pépin de pamplemousse contre les insectes le marc de café contre les escargots et les limaces 4.   Éviter les pollutions sonores et visuelles    Il vaut mieux éviter d’éclairer votre jardin la nuit. En effet, les animaux ont besoin d’obscurité la nuit notamment pour ne pas perturber leur cycle et pour les protéger des prédateurs. De plus, cela vous fera des économies d’électricité. D’autre part, le bruit a également plusieurs effets néfastes sur la faune : il affaiblit le système immunitaire, brouille la communication, oblige les oiseaux à moduler leurs chants et perturbe la pollinisation. Je vous invite donc à ne pas mettre la musique trop fort ni trop longtemps dans votre jardin, surtout au printemps lors de la période de reproduction. 5.   Créer des habitats variés pour la faune     Il existe plusieurs types d’habitat faciles à mettre en place dans votre jardin : tas de bois mort ou de tas de feuilles mortes des tas de pierres talus de sable et de terre touffes d’herbes hautes et de mousse nichoirs et hôtels à insectes haie champêtre (charme, érable, saule, aubépine, prunellier, sureau, viorne, sorbier, etc.) plantes grimpantes mellifères (lierre, chèvrefeuille, clématite) marre pour les grenouilles, crapauds, tritons et autres insectes comme les libellules Et vous, avez-vous déjà mis en place certaines choses dans votre jardin ? Quels sont vos conseils ? Racontez-moi tout en

Sobriété heureuse: 6 conseils concrets pour l’adopter

Lorsque l’on entame sa transition écologique, on entend forcément parler de sobriété heureuse ou simplicité volontaire. En quoi cela consiste exactement et comment la mettre en pratique au quotidien pour mener une vie épanouie tout en respectant la planète ? C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article. J’ai longtemps cru que je serais plus heureuse si j’accumulais beaucoup de biens matériels. Je travaillais énormément pour bien gagner ma vie et pouvoir acquérir toutes ces choses qui me faisaient rêver. Puis je me suis rendue compte que le bonheur se trouve en fait dans les choses simples, dans les petits moments partagés avec les personnes que l’on aime. J’ai donc décidé de me diriger vers la sobriété heureuse en réduisant ma consommation petit à petit. Dans cet article, je partage avec vous 6 conseils concrets pour adopter la simplicité volontaire et vivre plus heureux. Quelle différence avec le minimalisme ?   La simplicité volontaire (ou sobriété heureuse) est un mode de vie consistant à réduire intentionnellement sa consommation. L’objectif est de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ». Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui peuvent donner la priorité à des actions justes, des valeurs morales, qui déterminent alors les structures familiales, communautaires et les choix écologiques. C’est Pierre Rabhi avec son livre « Vers la sobriété heureuse » publié en 2010 qui a popularisé ce terme. Pierre Rabhi est un agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne qui défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la nature. Le minimalisme est un mode de vie qui consiste à se simplifier la vie et à ne vivre qu’avec l’essentiel, que ce soit en matière de possessions, de relations ou d’activités. Le minimalisme nous incite à ne posséder qu’un minimum de biens matériels, à privilégier peu de relations mais des relations de qualité et à pratiquer quelques activités bien choisies afin d’avoir du temps pour soi et pour ses proches. La simplicité volontaire a davantage un angle écologique en encourageant le recyclage, la limitation des déchets, etc. Alors que le minimalisme a vraiment pour but d’aider l’individu à se simplifier la vie et à mettre au centre de celle-ci les valeurs qui comptent pour lui, et qui ne sont pas forcément liées à l’écologie et l’environnement. Quels sont nos besoins essentiels selon la pyramide de Maslow?   Cette pyramide illustre la théorie du psychologue Abraham Maslow datant des années 1940 sur la hiérarchie des besoins et leur lien avec les motivations. Cette pyramide nous aide à faire la différence entre les besoins essentiels et les désirs superflus.   Adopter la simplicité volontaire permet de réapprendre à combler en priorité nos besoins de base et à se libérer petits à petit des désirs superficiels créés principalement par les méthodes de marketing pour nous pousser à consommer des biens matériels souvent inutiles. Comment adopter la sobriété heureuse concrètement ?   J’aimerais tout d’abord souligner que dès le moment où nous commençons à réfléchir avant de faire nos achats, à trier, recycler, que nous développons des valeurs non-matérialistes et accordons une importance à la protection de l’environnement nous sommes, sans le savoir, déjà engagés sur le chemin de la simplicité volontaire. Je partage avec vous quelques pistes concrètes pour l’appliquer encore mieux dans vos vies au quotidien. 1.     Se questionner sur ce qui nous rend vraiment heureux   Lorsque vous achetez un nouveau bien matériel, combien de temps dure votre sentiment de satisfaction ? une heure ? un jour ? une semaine ? Lorsque mon fils de 4 ans reçoit un nouveau jouet, il ne le quitte pas pendant plusieurs jours et demande même à dormir avec lui. Mais inévitablement, au bout d’une semaine, ce jouet fini au fond du coffre à jouet avec tous les autres. C’est pareil pour nous les adultes, lorsque nous achetons un bien matériel superflus pour combler un mal-être, les sentiments de joie, bonheur et satisfaction que nous ressentons sur le moment ne sont qu’éphémères. Alors, le moment est peut-être venu de se poser la question : Qu’est ce qui nous rend vraiment heureux ? Répondre à cette question vous permettra de vous reconnecter à vos valeurs profondes. J’ai fait l’exercice il y a peu suite à un gros burn out qui a remis toute ma vie en question. Ce qui me rend vraiment heureuse depuis toujours est donc de passer du temps avec les personnes que j’aime, me balader dans la nature et découvrir de beaux paysages, cuisiner et faire des activités créatives comme la peinture, l’écriture et l’upcycling. Plus récemment je prends aussi énormément de plaisir à partager ma passion pour la slowlife et l’écologie avec vous. Et vous, qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux ? Je vous propose de noter sur une feuille toutes les activités qui vous mettent en joie, vous apaisent, vous reboostent et vous font vibrer. Ensuite, demandez-vous si votre temps et votre argent sont « dépensés » en accord avec vos activités de coeur ? N’hésitez pas à me faire part de vos ressentis en commentaire 😉 🌿 Pour vivre une sobriété heureuse, commence par une guérison intérieure 🌿 Choisir une vie plus simple, c’est aussi choisir d’alléger ce qui pèse à l’intérieur. La sobriété heureuse ne se vit pleinement que si tu es en paix avec toi-même. Et pour cela, il est souvent nécessaire de guérir les blessures invisibles qui influencent ton quotidien. 👉 Découvre ma séance de guérison des 5 blessures de l’âme 👈 Grâce à des visualisations guidées puissantes, cette séance t’aide à libérer les blessures émotionnelles qui freinent ton épanouissement. Une belle façon de t’alléger intérieurement et d’embrasser plus sereinement la sobriété heureuse. Prêt(e) à alléger aussi ton monde intérieur ? Clique ici pour commencer ton voyage de guérison. 2.     Se libérer des modes et tendances et de la pression sociale Pour assurer une consommation continue, les chaines de distribution sont obligées de renouveler les tendances chaque année que ce soit dans le secteur de la mode, de la déco ou même de l’automobile. Elles nous matraquent de publicités attractives et irrésistibles pour nous pousser à acheter leurs dernières créations. C’est ce sentiment d’être « démodé », « has

Réussir sa transition écologique avec un petit budget

J’entends souvent la phrase « la transition écologique, c’est pour les riches », ou encore « tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter bio » et aussi « les vêtements éthiques c’est trop cher ». Et si c’était possible de prendre soin de soi et de la planète avec un petit budget ? Certes certaines alternatives écolos ne sont pas bon marché mais avec de la bonne volonté et une bonne dose de motivation, il est tout à fait possible de vivre en respectant mieux la planète sans pour autant se ruiner. Dans cet article, je partage avec vous mes conseils pour réussir sa transition écologique avec un petit budget. Le bon mindset ou état d’esprit Avant de passer aux conseils pratiques, j’aimerais parler de l’importance de l’état d’esprit, aussi appelé mindset qu’il est nécessaire d’avoir pour réussir sa transition écologique. Le mindset est un ensemble de pensées, de croyances et de perceptions au sujet d’un élément de notre vie. C’est le filtre avec lequel vous voyez le monde. Il détermine quelles sont les décisions que vous prenez face à une situation. La transition écologique est une transformation qui demande du temps, de l’énergie et de la persévérance pour tout le monde. Lorsqu’on a un petit budget, le challenge est encore plus grand car certaines alternatives écologiques accessibles à certains sont trop couteuses pour d’autres et il faut redoubler d’effort pour trouver le juste équilibre entre adopter un mode de vie plus écolo et réussir à respecter notre budget chaque mois. D’où l’importance d’adopter un état d’esprit positif, garder sa motivation sur le long terme et avoir confiance en ses capacités à trouver les solutions les plus justes pour nous et pour la planète sans se culpabiliser. Les écogestes économes pour la maison Il existe des dizaines d’écogestes complétements gratuits à mettre en place chez soi. Il est donc possible de faire du bien à la planète sans faire du mal à son portefeuille. La plupart de ces écogestes vous feront même économiser de l’argent. Je vous partage quelques idées : Éteindre les lumières à chaque fois que l’on quitte une pièce Boire l’eau du robinet et pas en bouteille Couper l’eau lorsqu’on se lave les mains, se brosse les dents ou se savonne dans la douche Récupérer l’eau de pluie pour arroser son potager Récupérer l’eau de la douche lorsqu’on la fait couler pour qu’elle chauffe Mettre une brique dans la chasse d’eau pour réduire le volume d’eau des chasses Coller un stop pub sur sa boite aux lettres et se désabonner des publicités reçues à la maison à notre nom car le stop pub ne fonctionne pas dans ce cas là Se désabonner aux newsletters en ligne pour recevoir moins d’emails chaque jours. Dégivrer régulièrement son congélateur Débrancher ses appareils électriques lorsqu’on ne s’en sert pas Ne faire tourner le lave-vaisselle et la machine à laver qu’à charge pleine Faire sécher son linge à l’air libre Utiliser du vinaigre et du bicarbonate de soude pour l’entretien de la maison   Faire ses produits cosmétiques en mode Do It Yourself Dire stop à la fast fashion sans se ruiner Le secteur de la mode est l’un des secteurs les plus néfastes pour notre belle planète. J’en parle dans cette article « Slow fashion : 6 conseils pour adopter la mode éthique ». Les vêtements éthiques ont de plus en plus la cote mais ils ne sont pas accessibles à tout le monde financièrement. Mais alors, quelles alternatives adopter sans se ruiner pour arrêter de consommer des vêtements conçus à base de pétrole par des enfants au Bangladesh dans des conditions inacceptables ? Voici quelques idées : Acheter en seconde main réduira drastiquement votre budget mode Acheter moins mais de meilleure qualité vous fera garder un budget stable mais fera un bien fou à la planète Investir dans des pièces neutres et indémodables vous permettra de ne pas vous sentir « démodée » dans quelques années. C’est ce sentiment qui nous pousse continuellement à renouveler notre garde-robe. Relooker les pièces de son dressing est aussi une solution pour changer de look de manière écologique et économique. L’alimentation : comment manger mieux sans exploser son budget Il est clair que les produits bio et locaux sont plus chers que les produits industriels et que la facture peut vite grimper si on décide de manger 100% bio sans changer son mode de consommation. Je vous donne quelques astuces pour réussir à manger mieux sans exploser votre budget :   Consommer moins de viande : la viande est un aliment cher de par son coût de production. En manger moins en étant attentif à bien la remplacer par d’autres sources de protéines végétales fera baisser vos dépenses et vous pourrez vous permettre d’acheter des produits bio de meilleure qualité avec la différence. Pour plus de détail sur les protéines végétales, je vous invite à consulter cet article « Manger moins de viande pour le bien de la planète » Acheter des produits de saison permet aussi de réduire les coûts alimentaires. Se rendre sur le marché du coin vers l’heure de fermeture vous permettra de faire des bonnes affaires car les artisans liquident leurs derniers produits au rabais. Acheter en vrac revient en moyenne à 30% moins cher qu’un produit similaire emballé acheté en super marché. Eviter les supermarchés vous soumettra moins aux tentations créées par les stratégies marketing des grandes enseignes. Ce type de publicité peut facilement vous faire ressortir avec 30% de votre caddie que vous n’aviez pas prévu d’acheter et dont vous n’avez pas vraiment besoin. Une autre solution pour éviter ces tentations marketing est de commander via le drive ou de se faire livrer ses courses. Le « Freeganisme » aussi appelé glanage alimentaire ou gratuivorisme est un mode de vie dénonçant le gaspillage alimentaire en pleine expansion. Selon le Parlement Européen, 30% des aliments destinés à la consommation dans le monde est chaque année perdu ou gaspillé. Le but du freeganisme est de donner une deuxième vie aux produits en collectant les invendus et en récupérant les excédents jetés mais parfaitement consommable. Pour en savoir plus, je vous

Slow tourisme : 7 conseils pour des vacances slow

La période des vacances est le moment idéal pour se mettre en mode slowlife. Auparavant, lorsque je partais en vacances, j’avais tendance à planifier les itinéraires, les visites et les activités à l’avance. Je voulais tout voir et ne rien rater d’intéressant sur place. Résultat : je rentrais bien souvent plus fatiguée qu’en partant. Puis j’ai réalisé que flâner dans les ruelles de Toscane ou de Provence sans but précis et décider des activés selon les envies du jour était tellement plus relaxant. Dans cet article, je partage avec vous 7 conseils pour des vacances plus slow. Le slow tourisme, c’est quoi ? Apparu au début des années 2000, le slow tourisme est un tourisme à rythme lent, garant d’un ressourcement de l’être, éco-responsable et synonyme de voyage authentique et découvertes approfondies. Le slow tourisme consiste à prendre son temps, profiter des paysages et découvrir des produits locaux. Fini les visites au pas de course, place à la détente et à l’improvisation, sans planning strict. Quelle différence avec l’éco-tourisme et le tourisme durable ? Tout d’abord, il me parait important de différencier ces types de tourisme alternatif car ces notions sont souvent confondues. Le slow tourisme est une branche du tourisme durable. L’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT) décrit le tourisme durable comme suit: «Les principes de durabilité font référence aux aspects environnementaux, économiques et socioculturels du développement du tourisme. Un équilibre approprié doit être établi entre ces trois dimensions afin de garantir sa durabilité à long terme ». Le tourisme durable tente de réduire les impacts négatifs de l’industrie du tourisme sur l’environnement et les communautés locales. Il peut être appliqué dans les zones urbaines et dans les zones rurales. L’éco-tourisme, quant à lui, consiste à visiter des zones naturelles, relativement intactes dans le but d’étudier ou d’admirer le paysage, les plantes, les animaux sauvages qu’il abrite. C’est une forme de voyage responsable qui contribue à la protection de l’environnement et à la sauvegarde des écosystèmes. L’éco-tourisme participe aussi aux économies locales. Les activités que propose l’éco-tourisme respectent l’Homme et la culture. L’éco-tourisme prend en compte le patrimoine culturel des destinations. Mes 7 conseils pour des vacances slow 1.     Faire un voyage en accord avec ses valeurs Avant de planifier votre voyage, je vous invite à vous demander quel type de voyage et quelle destination sont en accord avec vos valeurs. Vous mettre à l’écoute de vos aspirations profondes au lieu de partir vers une destination « tendance » ou « classique » vous permettra de vivre une expérience beaucoup plus épanouissante et enrichissante.  C’est peut-être le moment de découvrir des destinations peu fréquentées, de voyager hors des sentiers battus et partir à la découverte de lieux qui ne sont pas indexés dans les guides touristiques. 2.     Vivre les lieux plutôt que de juste les traverser A quoi cela sert-il de voir un maximum de sites intéressants si c’est juste pour y passer en coup de vent ? Le slow tourisme vous invite à visiter moins d’endroits et à vivre pleinement chaque lieu, à vous imprégner de l’ambiance, de la culture et des énergies présentes sur place. Il est aussi important de respecter les sites qui nous accueillent. Vous pouvez aller à la rencontre de la population locale (restaurateurs, artisans, agriculteurs, etc). Par exemple, vous pouvez vous rendre sur le marché local pour découvrir les produits locaux et aller à la rencontre des artisans qui se feront un plaisir d’échanger avec vous et de vous donner des conseils pour l’utilisation des produits qu’ils ont préparés avec tout leur cœur. 3.     Déconnexion de la technologie et reconnexion à nos proches Les vacances sont parfaites pour une petite détox technologique. Il y a des choses tellement plus intéressantes à faire que de garder le nez sur son écran lorsqu’on se trouve en vacances. Cette détox vous permettra de vos plonger pleinement dans l’ambiance locale. Les échanges avec les locaux se feront aussi plus facilement. Cela vous permettra surtout de vous reconnecter réellement à vos proches et de partager des moments de qualité avec votre famille et vos amis.   4.     Prendre du temps pour soi Pour recharger ses batteries un maximum avant de retourner dans la frénésie de la vie quotidienne, il est important de prendre du temps pour vous. Par exemple, je vous invite à lire un livre « feel good » dans un hamac ombragé. Vous pouvez aussi profiter de ces quelques jours au calme pour vos mettre à la méditation au bord de l’eau. Je donne d’autres idées pour prendre du temps pour soi dans cet article : « Comment prendre du temps pour soi ». 5.     Savourer l’instant présent L’un des principes de la slowlife est de savourer l’instant présent et profiter des bonheurs simples. Une bonne manière de savourer l’instant présent en vacances est d’oser ne pas prendre de photo. Apprenez à refreiner votre envie de prendre une photo à chaque beau moment pour vous permettre de profiter pleinement du moment magique que vous être en train de vivre. Je vous invite aussi à éveiller vos 5 sens au lieu de découvrir uniquement avec vos yeux. Entendez-vous de la musique locale ou le bruit des vagues ? Sentez-vous des odeurs de cuisine épicée ou de fleurs exotiques ? De nouveaux goûts viennent-ils titiller vos papilles gustatives ? Il y a tellement de sensations et émotions différentes à vivre et ressentir qu’un photo ne pourra jamais retranscrire. Un autre conseil pour savourer l’instant présent est d’oublier l’heure. Je vous invite à tenter l’expérience au moins une journée. Levez-vous quand bon vous semble, mangez lorsque vous avez faim, flânez sans rien prévoir pour votre journée. Laissez-vous guider par les ressentis dans votre corps et vivez avec le soleil, comme nos ancêtres l’ont fait pendant des milliers d’années. 6.     Laisser place à l’imprévu Partir à l’aventure sans but précis permet de laisser place à l’imprévu, à la surprise et à l’émotion. Laissez-vous porter par le courant, soyez prêt.e à prendre un chemin de traverse ou à faire une escale impromptue si l’occasion se présente. De plus, être sans attente quant au déroulement de votre séjour vous permettra de vous réjouir des surprises qui apparaitront au

Eco-culpabilité : 7 conseils pour arriver à la gérer

Vous est-il déjà arrivé de ressentir un nœud à l’estomac lorsque vous jetez un emballage plastique dans la poubelle, lorsque vous achetez des fruits exotiques ou un produit contenant de l’huile de palme ? Vous sentez vous coupable lorsque vous prenez un grand bain ou lorsque vous avez envie de manger un bon steak ? Depuis que j’ai entamé ma transition écologique, je ressens ce sentiment plusieurs fois par jour. Mais comment arriver à gérer cette éco-culpabilité aussi appelée culpabilité écologique ? Je vous donne quelques conseils dans cet article. C’est quoi exactement l’éco-culpabilité ?   La définition de l’éco-culpabilité est la suivante : « culpabilité qui survient lorsque les gens pensent à des moments où ils n’ont pas respecté les normes personnelles ou sociétales en matière de comportement environnemental. » Dans nos modes de vie occidentaux, il nous arrive chaque jour de faire des gestes « non-écolos » qui peuvent nous faire culpabiliser. Eco-culpabilité et éco-anxiété, quelle est la différence ? L’éco-anxiété peut se définir comme « la peur chronique du fait que l’humanité telle qu’on la connait est condamnée par la détérioration de l’état de l’environnement. »  Ce sentiment de peur est donc différent du sentiment de culpabilité. On l’appelle aussi la dépression verte. Ces 2 sentiments peuvent bien entendu être ressentis en même temps et son bien souvent liés. Selon l’étude de YouGov sur l’éco-anxiété, 72% de la tranche d’âge 18-24 ans se sent concerné par ce phénomène d’éco-anxiété, ce qui amène à penser que les nouvelles générations sont particulièrement sensibles aux enjeux environnementaux. L’éco-culpabilité infligée par les autres J’en ai déjà parlé dans mon article « Comment réussir sa transition écologique en 5 étapes ». A l’étape 4 appelée « Action », les changements observés par notre entourage nous mettent sous surveillance et le moindre faux pas est pointé du doigts. Cela peut vite devenir compliqué à gérer. De plus, ces jugements viennent s’ajouter à l’éco-culpabilité que l’on ressent déjà tout seul. Tout cela est une couche supplémentaire qui vient s’ajouter à une charge mentale déjà beaucoup trop grande. Mes conseils pour réussir à gérer l’éco-culpabilité   1. Admettre que se culpabiliser n’aide pas la planète Changer nos habitudes de vie petit à petit pour avancer dans notre transition écologique est bénéfique pour la planète. Que ces changements soient accompagnés de culpabilité, ne va pas l’aider plus! Il est clair que ressentir cette éco-culpabilité est une réaction normale suite à une prise de conscience écologique. Cependant, laisser cette culpabilité prendre trop d’ampleur et nous pourrir la vie quotidiennement, ne fera pas avancer les choses plus vite et nous épuisera sur le long terme.   2. Faire le point sur le chemin déjà parcouru et se féliciter Lorsque mon éco-culpabilité pointe le bout de son nez, j’énumère mentalement tous les changements que j’ai déjà mis en place et je me félicite du chemin déjà parcouru même si je sais que la route est encore longue. Cette technique réussit la plupart du temps à m’apaiser. Il est aussi essentiel d’apprendre à savourer le processus. L’important n’est pas uniquement le point d’arrivée mais aussi le voyage en lui-même. 3. Sensibiliser les autres pour multiplier les éco-gestes de manière exponentielle    Bien sur il ne faut pas devenir un.e relou qui ne parle que de ça (c’est un peu mon cas en ce moment, j’avoue hahaha), mais parler de vos changements autour de vous permettra de planter de petites graines dans l’esprit de votre entourage. Même si vous constatez de la réticence à première vue, des changements commenceront probablement à apparaitre chez eux dans quelques semaines ou mois. J’en ai fait l’expérience plusieurs fois. Ce sentiment de satisfaction d’avoir réussi à multiplier les éco-gestes chez les autres atténuera votre éco-culpabilité. 4. Apprendre les éco-gestes à vos enfants ou petits-enfants   L’être humain est résistant par nature au changement. C’est pour cela que la transition écologique nous demande tant d’efforts, d’énergie et de temps. En apprenant directement les bons gestes écologiques à vos enfants, vous leur évitez de devoir faire ces changements plus tard par eux-mêmes. Je vous invite à lire cet article « 10 éco-gestes à apprendre aux enfants » sur le sujet. Cette éducation écologique vous permettra d’apaiser votre éco-culpabilité. 5. S’autoriser parfois à se lâcher la grappe Il est tout à fait normal par moment de retomber dans nos vieilles habitudes car c’est ce que nous avons toujours connu. Personne n’est parfait, tout le monde a des faiblesses. Avec le temps, vos nouvelles habitudes vont s’ancrer profondément en vous et ces envies de retour en arrière vont s’estomper. En attendant, l’important est de faire de son mieux à notre manière parfaitement imparfaite. 6. Bien s’entourer Je vous invite à partager votre ressenti avec d’autres personnes qui sont dans la même situation que vous. Cela vous rassurera de vous rendre compte que vous n’êtes pas le ou la seul.e à ressentir de l’éco-culpabilité. Vous pouvez rejoindre mon groupe Facebook « Vivre slow » où vous serez accueilli avec bienveillance. Si vous vous sentez vraiment trop mal, des spécialistes sont aussi là pour vous aider. 7. Prendre sa part de responsabilité, pas celle des autres Vous est-il déjà arrivé d’avoir une longue discussion avec des amis qui n’ont pas encore eu leur prise de conscience écologique et de vous sentir coupable de ne pas avoir réussi à déclencher chez eux le fameux « déclic » ? Cela m’est arrivé et j’ai également ressenti de la frustration de ne pas avoir pu trouver les bons mots. Mais nous n’avons pas à nous sentir responsables, coupables pour l’inaction des autres. Tout ce que nous pouvons faire c’est montrer l’exemple et continuer à sensibiliser en douceur, toujours dans la bienveillance. Il est essentiel de ne pas devenir culpabilisateur à son tour.    Et vous, ressentez-vous cette fameuse éco-culpabilité ? Comment faites-vous pour la gérer ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Et n’hésitez pas à me contacter si vous avez envie d’en discuter plus amplement.

Manger moins de viande pour le bien de la planète

Cela fait maintenant quelques années que nous diminuons petit à petit notre consommation de viande. Le but n’étant pas de devenir végétariens à 100%. Nous avons commencé par un repas sans viande par semaine. Nous sommes actuellement à 3 repas végé par semaine. Notre prochain défi est une semaine sans viande. Les avantages de cette diminution sont nombreux que ce soit pour la santé, le portefeuille ou la planète. Cela nous tient également à cœur de ne pas conditionner nos enfants à manger des plats « viande-féculent-légume » à chaque repas. Nous voulons leur faire découvrir des alternatives plus respectueuses de l’environnement. Dans cet article, je vous partage des alternatives pour arriver à manger moins de viande pour le bien de la planète. Quels impacts sur l’environnement ?     Notre mode de vie carnivore a des impacts catastrophiques sur l’environnement : destruction de la biodiversité et déforestation, émissions de gaz à effet de serre et changements climatiques, pollution des cours d’eau, mainmise des multinationales au détriment des petits agriculteurs, cruauté animale. Voici quelques données chiffrées : 75 % des terres agricoles dans le monde servent à élever du bétail.  En Amazonie brésilienne, 63% de la déforestation est due à l’élevage. A l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre – soit autant que le secteur du transport. L’élevage est un contributeur important à travers deux gaz à effet de serre moins connus que le CO2 mais tout aussi néfastes, si ce n’est plus : le protoxyde d’azote et le méthane. Ce dernier a un pouvoir de réchauffement 28 fois plus élevé que celui du CO2 et serait responsable d’environ 20 % de l’accroissement de la température (+ 1 ºC) observé au cours du siècle. Une production d’1 kg de bœuf représente: la même surface de terre que la production de 160 kg de pommes de terre, 7 litres d’essence ou 70 km en voiture (220km pour le veau, 30km pour le porc et 7km pour le poulet),  15 400 litres d’eau, ce qui équivaut à 1 an de douches quotidiennes (6000l pour 1kg de porc, 4.300l pour 1kg de volaille contre 1 200l pour 1kg de lentilles), près de 80 fois plus de gaz à effet de serre qu’1 kg de blé. De combien de protéines notre corps a-t-il besoin ?      La quantité de protéines utile à l’organisme varie en fonction de l’âge, du poids et de l’activité physique. Il ne faut pas en abuser dans l’alimentation quotidienne. Selon l’Autorité Européenne pour la Sécurité Alimentaires, l’apport de référence pour la population adulte a été estimé à 0,8 g protéines/kg poids corporel par jour.  L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande aux femmes adultes de consommer environ 48g de protéines par jour, et aux hommes de consommer environ 56g par jour. En Europe, la moyenne de consommation de protéines varie entre 99 à 115g par jour, le double des recommandations de l’OMS. Il est important de noter que notre organisme ne fait pas la différence entre les protéines animales et végétales. Les recommandations de consommation par types de protéine sont les suivantes : Viande rouge : maximum 300 gr par semaine (charcuterie limitée à 30 gr par semaine -> Oups, j’explose le quota charcuterie) Volaille œufs ou autres substituts de viande (voir plus bas dans l’article) : 1 à 3 fois par semaine Poisson/crustacés/fruits de mer : 1 à 2 fois par semaine (dont 1 fois du poisson gras) Légumineuses : au moins 1 fois par semaine Lait : ½ litre par semaine La viande est-elle bonne pour la santé ?     La viande apporte des acides gras saturés nocifs et elle est très acidifiante. Elle augment la putréfaction intestinale, ainsi que le nombre de germes indésirables dans l’intestin. De plus, manger trop de viande rouge augmente les risques de cardio-vasculaire, de cancer du côlon et de diabète. Selon les chiffres de Santé publique France, 32 % de la population consommaient encore plus de 500 g de viande rouge par semaine en 2019! Quelles sont les alternatives végétales? On entend souvent dire que les protéines végétales sont « de moins bonne qualité » que les protéines animales, cette croyance est fausse. Cependant, comme elles ne contiennent pas tous les acides aminés indispensables à l’organisme en un seul aliment, il faut les combiner entre elles pour que les protéines puissent être correctement assimilées et que notre organisme ne souffre pas de carences. Il est donc tout à fait possible de se passer de viande et d’être en bonne santé. Les autres sources de protéines animales sont le poisson, les œufs, les produits laitiers et les insectes. Je vous partage ici les principales sources de protéines végétales :   1.     Le tofu 14 g de protéines pour 100 g Le tofu est un aliment fait à base de graines de soja jaunes et est donc d’origine végétal. C’est le substitut traditionnel à la viande qui nous vient à l’esprit quand on parle de végétarisme. Son goût neutre ne fait pas rêver mais comme il absorbe rapidement la saveur des aliments avec lesquels on le prépare, il est possible de le rendre savoureux assez facilement. 2.     Le seitan : 25 g de protéines pour 100 g Le seitan aussi appelé steak végétal est un substitut à base de protéines de blé qui ressemble à de la viande. Il est souvent préféré au tofu par les végétariens. Avec moins de 140 kcal pour 100g, le seitan a une densité énergétique modérée, surtout en comparaison avec la plupart des viandes rouges. Sa faible teneur en lipides saturés est également un avantage pour la santé cardiovasculaire. D’un point de vue micronutriments, le seitan est une source très correcte de calcium, de fer, de phosphore et de magnésium. Cette richesse fait de lui un aliment relativement complet qui a toute sa place dans le cadre d’une alimentation diversifiée et équilibrée. Il est même possible de faire du seitan soi-même. Attention cependant aux intolérances au gluten car le seitan est composé de blé. 3.     Le tempeh : 19 g de protéines pour 100 g Le tempeh, tout comme le tofu, est fabriqué à partir

Slow fashion : 6 conseils pour adopter la mode éthique

Lorsqu’on entame une transition écologique, cela entraine forcément une modification de notre mode de consommation dans plusieurs domaines dont celui de la mode. J’étais personnellement une grande addict du shopping. Après plusieurs années durant lesquelles je n’ai presque acheté aucun vêtement, j’ai récemment décidé d’acheter quelques pièces issues de la mode éthique aussi appelée slow fashion. Dans cet article, je vous donne 6 conseils pour adopter la mode éthique. Les impacts socio-environnementaux de la mode en chiffres Tout d’abord, il m’a semblé important de vous partager quelques chiffres alarmants sur l’industrie textile qui engendre des impacts socio-environnementaux désastreux à l’échelle mondiale. Selon Oxfam1 : L’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau dans le monde après la culture du blé et du riz. La production de textile utilise 4% de l’eau potable disponible dans le monde. Le secteur du textile émet 2% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux. Le polyester représente 70% de la production de matière première issue du pétrole. Cette production est responsable de 31% de la pollution plastique des océans. Cela correspond à 500 000 tonnes de micro plastiques reversées dans les océans, l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastiques. Un jean parcourt en moyenne 65 000 km du champ de coton au magasin de vente, soit 1,5 fois le tour de la planète. En Europe, 4 millions de tonnes de déchets vestimentaires sont jetés par an. 80% sont jetés en décharge ou incinérés.  70% des vêtements qui constituent notre garde-robe ne sont pas portés. Chaque année, un Français achète 9kg de vêtements et en donne 3 kg. En moyenne, les vêtements sont portés 7 à 10 fois. L’équivalent d’une benne de vêtements est jetée chaque seconde dans le monde. 111 millions d’enfants de moins 15 ans exercent un travail dangereux à travers le monde. Au Bangladesh, 15% des enfants issus des bidonvilles de la capitale de Dacca âgés de 6 à 14 ans exercent un travail à temps plein. Déscolarisés, ils travaillent 64 heures par semaine pour 30 euros par mois.  Passés 14 ans, le pourcentage d’enfants issus de bidonvilles travaillant dans l’industrie textile passe à 50%. Les femmes représentent 60 millions de travailleurs au sein de l’industrie textile dans le monde. Elles ont un volume horaire journalier de 12 heures pour un gain de 1,5 centimes par pièce (soit 0 ,6% du prix du produit confectionné). Cela fait réfléchir n’est-ce pas ? Pour apprendre comment remédier à ce constat catastrophique, lisez la suite 😉 La slow fashion, c’est quoi2 ?     La slow fashion, c’est une vision responsable, durable et transparente de la mode. C’est une invitation à consommer moins et mieux. Le but est de préférer aux achats impulsifs de vêtements bon marché, l’investissement dans des habits durables et le prolongement de leur utilisation. Design : La slow fashion cherche à créer des designs intemporels et neutres en utilisant un maximum de matières premières renouvelables (ex. coton biologique) et/ou recyclées (ex. plastique PET pour du polyester). Production : Un focus est mis sur la transparence des chaines d’approvisionnement pour aider les consommateurs à effectuer des achats informés. De plus, un accent important est mis sur la construction de relations commerciales de long terme avec les fournisseurs et leurs travailleurs. Consommation : La slow fashion se concentre sur l’éducation des consommateurs, afin qu’ils jouent un rôle actif dans le choix de leurs vêtements. En matière de sensibilisation, l’utilisation de certains des codes communicationnels de la fast-fashion ainsi que l’amélioration de l’esthétique des produits durables permet d’atteindre des publics peu ou pas sensibilisés aux problèmes socio-environnementaux. Par ailleurs, une grande importance est donnée au développement d’une histoire, d’une relation personnelle entre le consommateur et ses vêtements. 6 conseils pour adopter la mode éthique 1.Réfléchir avant d’acheter Avant chaque achat, posez-vous ces quelques questions et n’hésitez pas à prendre quelques jours pour y répondre : N’ai-je pas déjà un article similaire ? Puis-je combiner cet article avec au moins 3 pièces de mon dressing ? Est-ce que je pourrai porter cet article à 3 occasions différentes ? Pourrais-je le trouver ailleurs dans un circuit plus éthique ? En ai-je vraiment besoin ou est-ce un achat compulsif ? 2. Valoriser le contenu de son dressing Votre dressing est plein à craquer et pourtant vous n’avez rien à vous mettre ? La customisation, l’upcycling, la modernisation ou simplement l’ajustement pourront vous faire aimer vos anciennes tenues à nouveau. L’upcycling est la récupération des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. Exemple : l’utilisation de pièces de jeans ou de chemises pour faire des sacs ou des caleçons. Pour découvrir comment réaliser de l’upcycling de déco, vous pouvez lire mon article « Slow déco : Upcycling ou comment allier créativité et écologie« . 3. Choisir des marques éthiques Si vous avez vraiment besoin d’un nouveau vêtement et que vous n’êtes pas encore prêt.e à acheter en seconde main, choisissez une marque écologique et éthique. Ces marques respectent un ou plusieurs des critères suivants : utiliser des fibres recyclées ou créer leurs collections à partir de chutes de tissus se concentrer sur le respect des travailleurs (et de leur rémunération) en localisant leur production en Europe. Cela permet en plus de réduire les distances de transport investir dans des procédés moins riches en eau Vous pouvez vérifier la présence de labels et de certifications. Certains se concentrent sur le respect des conditions de travail, l’absence animale dans le processus de fabrication et d’autres sur le caractère écologique. Choisissez-les selon vos convictions et préférences.  4. Privilégier quelques pièces durables L’écoconception est le contraire de l’obsolescence programmée. L’idée est de rallonger (au lieu de diminuer) intentionnellement la durée de vie d’un produit. Le but est de travailler sur la longueur des fibres, la qualité du tissage ou la solidité des coutures afin de concevoir des vêtements qui durent plus longtemps. Je vous invite donc à privilégier des articles intemporels et de bonne qualité en fibres naturelles comme le lin ou recyclées. Cela vous permettra de les réutiliser aux fils