10 éco-gestes à apprendre aux enfants
Pour que nos enfants adoptent une attitude éco-responsable, apprenons-leur les bons gestes dès le plus jeune âge. Dans cet article, je partage 10 éco-gestes faciles à mettre en place pour apprendre aux enfants à prendre soin de la planète au quotidien. 1 Eteindre la lumière lorsqu’on quitte une pièce. Les enfants n’ont pas souvent le réflexe d’éteindre la lumière en quittant une pièce. C’est donc notre rôle en tant que parent de leur rappeler à chaque fois que cela est nécessaire. Il est important de leur montrer l’exemple en éteignant les lumières lorsque nous quittons nous même une pièce. J’avoue que c’est l’un de mes défauts sur lequel je travaille depuis quelques années 😉 2 Ne pas laisser couler l’eau lorsque l’on se lave les mains ou qu’on se brosse les dents Ce réflexe est assez facile à mettre en place et permet d’économiser de grandes quantités d’eau chaque année. Pendant la douche, je réduis aussi toujours le débit au minimum lorsque je me savonne. Pour le bain, nos enfants se lavent en même temps dans une petite quantité d’eau. 3 Utiliser les deux côtés de la feuille lorsqu’on dessine Les enfants adorent gribouiller sur des tas de feuilles qui finissent pour la plupart à la poubelle. Utiliser les deux côtés de la feuille permet de diminuer par deux les déchets papier. Vous pouvez également récupérer les feuilles imprimées en recto dont vous n’avez plus besoin pour que vos enfants puissent dessiner sur le verso. Faire des bricolages avec des objets récup’ est aussi une bonne manière de prendre soin de la planète tout en s’amusant. 4 Ne pas gaspiller le papier toilette Mes enfants avaient tendance à dérouler un demi rouleau de papier toilette pour s’essuyer. Je leur ai donc expliqué qu’une ou deux feuilles suffisent car pour produire le papier, il faut couper des arbres dans la forêt. Cela a bien fonctionné, mes enfants ont compris et utilisent désormais très peu de papier toilette. 5 Observer la nature pour mieux la comprendre et la préserver Mes enfants adorent observer les animaux et apprendre les noms de fleurs et des plantes. Les familiariser avec la nature est une bonne manière de leur donner envie de la respecter du mieux possible car ils se sentent proches d’elle et développe de l’empathie à son égard. 6 Créer un petit potager en famille Mettre les mains dans la terre crée une connexion physique avec la nature. Cultiver des légumes avec nos enfants les aide aussi à comprendre pourquoi c’est mieux de consommer les légumes de saison et ne pas acheter des légumes qui viennent de l’autre bout du monde. Lorsque j’étais petite mes parents cultivaient des tas de légumes et je les aidais à les semer, les arroser et les récolter. J’ai, à mon tour, commencé récemment à planter quelques légumes avec mes enfants. Ils ont adoré ça ! 7 Cuisiner des biscuits ou gâteaux maison Pour diminuer ses déchets, rien de tel que de cuisiner le goûter des enfants en famille. Nous avons déjà testé ensemble plusieurs recettes : gaufres, crêpes, cookies, gâteaux, bretzel, etc. Leur moment préféré est quand ils peuvent lécher la cuillère lorsqu’on a fini de mélanger la préparation. Mhmmm c’est tellement bon ! Si vous avez envie de vous mettre au zéro déchet, je vous invite à lire l’article « Le zéro déchet pour les débutants ». 8 Trier régulièrement les jeux et livres et les revendre ou les donner Faire participer vos enfants à la revente et au don de leurs jeux et livres leur permet de prendre conscience qu’un objet que l’on n’utilise plus ne doit pas forcément finir à la poubelle et qu’il peut servir à d’autres enfants plus petits. Acheter des jeux et livres en seconde main pour vos enfants est également une bonne manière de respecter l’environnement. Le même raisonnement s’applique pour leurs vêtements. 9 Apprendre à ne rien jeter par terre et à trier les déchets Les tout petits ont la manie de jeter tout par terre, cela fait partie de leur apprentissage. A partir d’un certain âge, nous pouvons commencer à leur apprendre à ne plus jeter les déchets par terre et surtout pas dans la nature. Il est également important de leur enseigner dans quelle poubelle de tri se dépose chaque type de déchet. Vous pouvez aussi ramasser les déchets dans la nature lors de vos balades en famille. Cela aura un double effet positif : nettoyer la nature et faire prendre conscience aux enfants des dégâts que peuvent causer les déchets jetés dans la nature. 10 Se rendre à la bibliothèque ou ludothèque La bibliothèque fait son grand retour dans les habitudes de vie. Emprunter des livres à la bibliothèque permet de ne pas encombrer sa maison avec des dizaines de livres qu’on ne lit plus. Cela amène aussi une grande diversité de lecture aux enfants qu’ils n’auraient pas en achetant quelques livres par an. Pour conclure, il existe de nombreux de petits éco-gestes à adopter petit à petit avec vos enfants pour leur apprendre à respecter notre belle planète. N’hésitez pas à me laisser un commentaire avec les petits gestes que vous avez appris à vos enfants ou que vous comptez mettre en place bientôt. Cela m’intéresse 😊
Courses zéro déchet: le défi sans supermarché
Dans quelques jours nous lancerons le 2ème défi slow « 2 semaines sans supermarché ». Fabienne, membre du groupe Facebook Vivre Slow qui réussit à se passer presque totalement de supermarché a eu la gentillesse de me partager ses conseils pour des courses zéro déchet. Je vous les transmets dans cet article. Les conseils de Fabienne pour des courses zéro déchet Nous sommes une famille de 4 dont 2 enfants de 8 1/2 ans et 6 1/2 ans. Nous habitons en Suisse. Jusqu’à il y a 4 ans j’allais faire toutes mes courses uniquement en supermarché 1-2 fois par semaine. Maintenant, je vais au supermarché toutes les 4-6 semaines uniquement pour quelques produits qui se gardent. J’attends souvent le moment où j’ai besoin de plusieurs choses pour y aller, car je n’aime plus y aller maintenant. Le processus s’est fait petit à petit et j’ai réalisé que beaucoup de produits ne sont pas essentiels. C’est la publicité et le marketing qui veut nous faire croire ça. Il y a les habitudes aussi qu’on peut apprendre à changer. De quel matériel a-t-on besoin pour faire ses courses zéro déchet ? Tout d’abord, il faut s’équiper un minimum. Voici un équipement zéro-déchet pour faire ses courses : – Sacs en coton de différentes tailles – Bouteilles en verre réutilisables – Boîtes de conservation en verre (plus hygiénique) ou plastique style Tupp (fera tout aussi bien l’affaire) – Boîtes à œufs Il faut prendre l’habitude d’avoir toujours avec soi dans son sac à main ou en voiture quelques sacs ou boîtes pour les imprévus. Dans quels endroits peut-on se rendre pour faire ses courses sans supermarché ? Pour acheter des produits sans emballage, il faut inévitablement aller à plusieurs endroits ce qui peut freiner certaines personnes. Cependant, avec l’habitude et l’organisation, ce n’est pas si long ni compliqué. Fruits et légumes : marché, magasin en vrac ou panier de légumes à commander (sacs cotons) Viande : boucherie, marché (boîtes en verre/plastique) Pain : boulangerie / pâtisserie (sacs cotons, boîtes) Fromage : fromagerie, marché (boîtes en verre/plastique) Denrées sèches (café, thé, huile, vinaigre, pâtes, riz, céréales…) : magasin vrac (boîtes en verre/plastique) Comment modifier ses habitudes de consommation ? Il faut privilégier les petits commerçants, acheter plus de produits régionaux, des fruits et légumes de saison et moins de viande et de produits laitiers. Je conseille d’apprendre à cuisiner plus. Faire soi-même permet de réduire les déchets, acheter uniquement des produits de base et ne plus acheter de produits (ultra)transformés. Quelques astuces : trouver des recettes simples avec peu d’ingrédients modifier les recettes avec des ingrédients facile à trouver organiser et planifier des repas à l’avance, faire une liste de courses Il est important de changer une habitude à la fois. Vous pouvez découvrir les différents magasins en vrac de votre région. J’habite en Suisse et il y a un site internet qui recense une liste de magasins sans emballage dans notre région zerowasteswitzerland.ch (Belgique : zerowastebelgium.org). Les nouvelles habitudes prennent du temps au début. Pour gagner du temps je vous conseille de : – faire une liste de courses et acheter ce qui est noté – préparer des repas simples – cuisiner en grande quantité et congeler le surplus Conseils pour économiser de l’argent Ce n’est pas forcément plus cher d’acheter en vrac mais cela dépend des produits et de leur qualité. Voici quelques conseils pour économiser de l’argent. – acheter les fruits et légumes au marché – acheter moins de viande et remplacer par des légumineuses – acheter plus de produits locaux et brut. Les produits transformés sont parfois très chers et il n’y a pas grand-chose dedans. Je vous conseille de regarder le prix au kg. – cuisiner les restes, ne rien jeter pour diminuer le gaspillage alimentaire – boire de l’eau du robinet dans une gourde en inox. On ne s’hydrate pas avec les sodas et ils sont pleins de conservateurs. Idées de recettes à décliner en fonction des légumes de saison et de ce que l’on a dans le frigo L’avantage de ces recettes est qu’elles contiennent très peu d’ingrédients et tout est facilement trouvable en vrac. Purée de lentilles corail (lentilles, carottes, pommes de terre), poisson au four (oignon, herbes de Provence, vin blanc) et salade verte « Ragoût » de pois cassés (oignon, pois cassés, sauce tomate, carottes) et riz complet Curry coco aux légumes (légumes de saison à choix – pommes de terre, carottes, potimarron, poireau, petits pois… oignon, lait de coco, ail, curry) et riz Rondelles de pommes de terre croquantes au four avec une salade verte, tomates, carottes, concombre… Blé’zotto ou risotto avec légumes de saison (tomate, aubergine, champignons, chou-fleur, brocoli) Riz printanier sauté (riz Basmati, oignon fane, carottes, choux pommes, coco râpé) Pâtes sauce aux lentilles (pâtes, céleri branche, oignon, ail, lentilles, sauce tomate, soja texturé) Tarte aux légumes (pâte brisée maison, légumes de saison, œufs, lait (végétal), curry, graines de sésame) Gratin de quinoa aux légumes (quinoa, oignons, légumes de saison, œufs, lait (végétal), gruyère) Couscous légumes hiver/été et pois chiches (pois chiches, oignons, ails, légumes de saison, curcuma coulis de tomates, couscous) *version été (courgettes, tomates, poivrons, aubergines) *version hiver (panais, carottes, rutabaga, rave, poireaux) Galettes de millet (millet, poireau, ail, œufs, farine) avec une salade au choix Pancakes salés (lait (végétal), œufs, huile tournesol, farine, bicarbonate, poudre à lever) *garniture au choix (jambon, courgettes râpées, poireau, fromage…) Vous pouvez aussi consulter l’article « défi slow: un mois sans supermarché » ou encore « le zéro déchet pour les débutants » pour trouver encore plus d’idées. Et vous, avez-vous d’autres conseils ou recettes à nous partager ? Racontez-moi tout en commentaire 😊
Comment réussir sa transition écologique en 5 étapes
Si tu lis cet article, c’est que tu as pris conscience que des changements de pensées et de comportements doivent être faits dans ta vie pour mieux respecter l’environnement. Tu as peut-être envie de consommer plus local, plus bio, plus naturel, sans déchets ou d’utiliser plus la mobilité douce, l’énergie verte ou encore de te reconnecter à la nature, etc. Tu as peut-être aussi envie de changer toutes ces choses en même temps et rapidement. Il est possible aussi que tu aies déjà réussi à modifier tes habitudes dans certains domaines et pas dans d’autres. Dans cet article, je vais te parler des 5 étapes du changement selon le modèle des psychologues Prochaska et DiClemente (1992). La compréhension de ce modèle peut nous aider à réussir notre transition écologique de manière durable. Les 5 étapes du changement selon le modèle de Prochaska 1 Pré-réflexion – il n’y a pas d’intention de prendre des mesures pour changer ses attitudes et ses comportements dans un avenir immédiat. faible conscience des défis mondiaux attitude opposée au changement refus de reconnaître que nos comportements contribuent au problème croyance que les efforts personnels sont sans conséquence manque d’espoir en l’avenir manque de conviction que l’on peut contribuer au changement. A ce stade de désintérêt, il y très peu de conscience de la nécessité de changer. Il y a parfois même une forme de déni. La personne estime qu’il n’y a pas de problème, ou qu’il n’y a rien qu’elle puisse faire à ce sujet. Elle peut aussi être convaincue que quoi qu’elle fasse, ses actes n’auront aucune influence. Si tu lis cet article, c’est que tu as très probablement dépassé ce stade, au moins dans certains domaines cités plus haut. Il est néanmoins important de ne pas juger les personnes qui se trouvent encore complètement au stade de pré-réflexion. Ces personnes ont besoin de bienveillance et de compassion plutôt que d’être jugées et mises sous pression, ce qui pourrait les braquer. Si tu as envie de les aider sur le chemin de la prise de conscience, tu peux : parler des changements que tu as déjà opérés dans ta vie et en expliquer les raisons avec bienveillance. partager des informations qui démontrent une contradiction entre leurs croyances et la réalité. leurs présenter des personnes qui ont déjà un impact positif et avec qui elles peuvent s’identifier : « s’il peut le faire, je peux aussi y arriver ». expliquer que le problème ne disparaîtra pas tout seul et qu’il menace quelque chose qui est important pour elles, comme par exemple une planète vivante pour leurs enfants. Même si certaines personnes peuvent rester longtemps dans la phase de désintérêt, les choses peuvent aussi commencer à bouger après une simple conversation, après avoir assisté à un événement convaincant ou après avoir vu un film. 2 Contemplation – intention d’effectuer des changements dans un avenir proche entamer une reconnaissance des défis auxquels nous sommes confrontés commencer à envisager sérieusement un changement de pensée et de comportement commencer à rassembler les informations qui pourraient conduire au changement avoir des difficultés à comprendre la réalité de la situation globale surestimer les inconvénients du changement A ce stade de la contemplation, le problème est maintenant reconnu. Il y a le sentiment que quelque chose pourrait ou devrait être fait. Mais quoi ? Les personnes ont besoin d’informations pour mieux comprendre la situation. Elles ont besoin d’analyser si elles peuvent vraiment y faire quelque chose. Ou même, s’il est dans leur intérêt de faire quelque chose. Elles sont donc ambivalentes au sujet du changement. Il y a des raisons de changer, et des raisons de ne pas changer car certains sacrifices seront à faire. Si tu te trouves à ce stade, je t’invite à échanger avec des personnes qui sont au même stade que toi ou aux stades suivants pour discuter de tes prises de conscience et de tes nouvelles idées. Les discussions permettront également de partager tes émotions négatives (chagrin, peur, colère, culpabilité, confusion, désespoir) et positives (détermination, motivation, énergie, engagement, inspiration, espoir). Il est aussi important de rechercher des exemples de nouvelles façons de faire les choses – par des expérimentations, des films, des livres, des projets, des visites, des articles, etc. 3 Préparation – intention de commencer à faire des changements d’attitudes et de comportements dans les semaines à venir les avantages de devenir un « penseur de durabilité » sont jugés supérieurs aux coûts de cette démarche l’élaboration d’un plan pour adopter de nouvelles idées et de nouveaux comportements dans un avenir proche la réalisation de quelques petits changements simples la prise de résolution de faire des changements efficaces de comportement et d’attitude À cette étape, on est décidé à changer et on commence à préparer et concevoir les choses. Il est utile d’explorer plusieurs pistes pour aller plus loin. Il va aussi être intéressant de rencontrer des personnes qui ont déjà mis ces changements en pratique. Et aussi célébrer et mettre en valeur les personnes qui ont déjà fait des progrès. 4 Action – le changement commence ou a récemment commencé et reste à un stade précoce des mesures sont prises pour modifier le comportement il faut beaucoup d’engagement pour persévérer dans le changement personnel le fait de changer met l’individu sous surveillance les avantages du changement sont perçus comme en valant la peine A ce stade, il est important de reconnaître les difficultés et obstacles à surmonter et de se soutenir dans les échecs et les erreurs en reconnaissant que cela fait partie du chemin. Je t’invite également à faire connaître ce qui est accompli en en parlant autour de toi pour sensibiliser ton entourage. Il est aussi agréable de fêter ensemble les évolutions positives. 5 Maintien – le changement est en cours et les personnes qui l’effectuent sont confrontées au défi de le maintenir la réalisation de changements et leur maintien sur le long terme la défense des changements de comportement personnels face à la résistance des autres le besoin de surmonter continuellement les obstacles et de
Slow déco : Upcycling ou comment allier créativité et écologie
La slow déco est une décoration responsable, éthique, durable et respectueuse de l’environnement. Elle consiste à adopter une décoration simple et épurée mais réfléchie en favorisant l’upcycling et le DIY et aussi en soutenant l’artisanat. Dans cet article j’avais envie de vous dévoiler l’une de mes passions, la peinture, que j’ai mis au service de l’écologie en pratiquant l’upcycling de déco en mode DIY. Il y a quelques mois nous avons déménagé et j’ai donc réalisé un grand tri dans mes décorations car le style de notre ancien intérieur était très différent du style de notre nouvelle maison. Evidemment, je ne voulais pas jeter d’objets qui pouvaient encore servir. J’ai donc décidé de vendre ou donner certaines décos que je ne voulais vraiment plus utiliser. D’autres objets pouvaient encore m’être utiles mais leur couleur et / ou leur matière n’étaient plus à mon goût. Il y a aussi la catégorie des objets qui avaient une valeur sentimentale à mes yeux et que je voulais garder mais qui étaient démodés. J’ai donc décidé de relooker les décos de ces deux dernières catégories pour leur donner une deuxième vie. Je vous dévoile tout cela plus bas… L’upcycling, c’est quoi exactement ? « Rien ne se perd, tout se transforme » : telle pourrait être la définition de l’upcycling (surcyclage), terme désignant l’action de récupérer des matériaux ou des produits dont on a plus l’usage afin de les revaloriser1. Cette pratique peut s’appliquer à divers domaines tels que le mobilier, les vêtements, les jouets, les bijoux ou encore la déco. L’utilité première de l’objet peut être détournée ou non, par exemple utiliser un cageot en bois comme étagère ou une vieille chaussure en guise de pot de fleur. La créativité est de mise pour une déco unique et originale ! Mes transformations : avant/après 1. Deux vases colorés repeints en gris effet béton La couleur et la matière de ces 2 vases ne me plaisaient plus. Je les ai donc recouverts d’une peinture « effet béton » pour les moderniser. Je suis très satisfaite du résultat et la peinture était très facile à appliquer. J’ai également testé cette peinture sur des boules de noël et l’effet est génial également. 2. Deux vases colorés repeints en noir et blanc graphique Pour ces deux vases, j’ai d’abord appliqué une couche de gesso, puis 2 couches d’acrylique et enfin j’ai réalisé les motifs avec des markers acrylique. Cette transformation est beaucoup plus technique que la précédente et est aussi beaucoup plus longue. 3. Un cadre de fête de pères blanc laqué repeint en blanc mat avec motifs graphiques Mon mari avait reçu ce cadre pour la fête des pères lorsque ma fille était à la crèche. Je ne voulais donc pas le jeter mais les lettres se décollaient et le cadre ne ressemblait plus à rien. J’ai donc légèrement poncé le cadre pour retirer les traces de colle et pour permettre à la peinture d’adhérer. J’ai ensuite appliqué une couche de gesso et 2 couches d’acrylique blanc. J’ai enfin réalisé quelques motifs graphiques avec un marker acrylique noir. 4. Un vieux cadre de mes grands-parents repeint en noir mat Ce vieux cadre me renvoie avec nostalgie à mon enfance. Je ne pouvais simplement pas m’en séparer mais il avait besoin d’être modernisé. Je l’ai d’abord dégraissé avec un produit de vaisselle bio, j’ai ensuite appliqué une couche de Gesso et 2 couches d’acrylique noir mat. Je suis heureuse du résultat. Il s’intègre très bien avec les décos du point 2 et 3 ci-dessus. 5. Les lettres du prénom de ma fille réalisées à sa naissance repeintes dans les tons de sa nouvelle chambre J’ai d’abord décollé les anciennes décos qui restaient sur les lettres. J’ai ensuite appliqué une couche de gesso. La meilleure partie fut la mise en peinture et la décoration réalisée avec ma fille qui a maintenant 5 ans. C’était un super moment passé ensemble à fouiller dans ma boite d’objets récup’ pour trouver des trésors à utiliser pour décorer ses lettres (vieux boutons, morceaux de rubans, etc). Elle a adoré réaliser ce bricolage et était très fière d’exposer ses lettres dans sa chambre. 6. Une toile achetée dans le commerce repeinte en acrylique avec la technique de la ficelle Cette toile qui me plaisait dans la vingtaine n’avait vraiment plus sa place dans mon intérieur. J’ai donc décidé de l’utiliser comme base pour mon kif du moment : la peinture fluide et la technique de la ficelle. J’ai d’abord appliqué une couche de gesso, j’ai ensuite préparé ma peinture acrylique de couleur bleu foncé que j’ai mélangé à un liquide de pouring pour qu’elle s’étale de manière homogène sur la toile. J’ai ensuite préparé la couleur vert d’eau pour y plonger une ficelle. J’ai enfin appliqué la ficelle sur la toile et je l’ai délicatement fait glisser pour créer la plume du logo Vivre slow 😊 7. Un vase vert pomme repeint en acrylique avec la technique du pouring J’ai d’abord appliqué une couche de gesso comme sur les autres vases. J’ai ensuite préparé mes différentes couleurs mélangées au liquide de pouring. Je les ai enfin versées sur le vase placé à l’envers. Je ne suis pas hyper satisfaite du résultat car le noir à pris le dessus sur les autres couleurs. C’était mon premier essai et c’était très amusant et rapide à réaliser donc je recommencerai très certainement. Voilà, j’espère que cela vous aura donné quelques idées de relooking si vous avez envie de modifier votre déco mais que vous ne voulez pas vous débarrasser de tous vos objets. Dans le futur, j’essayerai de trouver de la peinture écologique car la peinture acrylique, bien qu’elle soit à base d’eau contient des produits non-écologiques. La peinture et le bricolage ont un effet très relaxant sur moi. J’adore aussi faire participer ma famille à mes projets déco. Cela crée un moment de partage et nous profitons ensemble du moment présent en mode slowlife 😊 Si vous avez envie de prendre un moment pour vous mais que la peinture ce n’est pas trop votre
Défi Slow : un mois sans supermarché
Nous venons de terminer le premier défi Slow qui consistait à ramasser les déchets dans la nature. Cela nous a fait un bien fou de nous balader en plein air en famille tout en faisant une bonne action pour la planète. Nous avons l’habitude de nous promener en forêt tous les week ends mais cette fois nous avons opté pour une balade dans notre village car il y a beaucoup plus de déchets dans cette zone. Il est maintenant temps de penser au 2ème défi Slow. Les membres du groupe facebook Vivre slow ont voté pour le défi « 2 semaines sans supermarché ». C’est une grande première pour moi mais j’ai la chance d’avoir une amie, Justine, qui a déjà relevé ce défi pendant un mois. Elle a accepté de nous partager son expérience. Je vous laisse lire son témoignage inspirant 😊 Un mois sans supermarché, challenge accepté ! A force d’entendre des gens se lancer des défis au mois de février, mois sans alcool, février sans Facebook, sans viande, sans déchet et puis pourquoi pas, sans supermarché. Habituellement, les courses sont faites seulement le samedi. Un petit tour à la ferme du coin par mon homme. Il aime bien cette partie – le magasin étant relativement petit, le choix l’est également, les courses sont faites en moins de 10 minutes. Complété ensuite pour ma part, par un passage en supermarché Cora ou un magasin alternatif, Biocap ou La Vie Claire. Le challenge ne semble donc pas énorme au vu de nos comportements actuels (réduction du plastique et des déchets, préférences pour la filière bio ou locale, réduction de la consommation de viande, etc.). En général, on évite clairement les supermarchés, de type Cora, Auchan par souci de quiétude – trop de bruit, de monde et même de choix. On a également la chance d’avoir chacun une cantine sur notre lieu de travail, ce qui minimise grandement nos courses de la semaine. D’autres motivations qui pourraient nous faire éviter les supermarchés :– leurs actions de greenwashing qui m’horripilent– le sur-emballage qui me donne des boutons– l’envie de consommer local Compte-rendu du 1er week-end Défi relevé sans souci !Un passage par notre ferme du coin, La ferme des Bleuets, complété par la découverte d’une épicerie locale, Le comptoir de la cigogne. C’était la découverte du week-end en « sauvant » un de leur panier.L’épicerie propose régulièrement de sauver de la poubelle des denrées qui seront périmées dans un futur proche afin d’éviter le gaspillage alimentaire et tout cela pour un moindre prix. Voici une photo du panier à 5€ pour vous donner une idée du contenu. Un dernier passage par La Vie Claire et les courses étaient finies pour la semaine. Ce week-end-là, c’était la chandeleur donc crêpes maison. On a également profité d’un marchand de poulet sur la place du village pour compléter l’un de nos repas. 2ème week-end C’était l’anniversaire de mon père, on parle de faire des pizzas maison. Les choses se compliquent. Ouf j’ai déjà une pâte à pizza dans mon congélateur qui avait été achetée à la boulangerie du village. Pour le gâteau, j’ai reçu en cadeau de Noël un mix de Lili Bulk qui va me permettre de réaliser un brownie au chocolat. Cela fera tout à fait l’affaire. (edit, il était trop bon) Pour le reste, mes parents habitant en région liégeoise, c’était l’occasion de découvrir ses magasins de vrac. Ce qui s’est finalement limité par manque de temps, par un stop en Outremeuse, chez le Potiquet. Petit magasin proposant fruits et légumes, légumineuses, articles d’épicerie, savons et produits pour réaliser ses produits de nettoyage maison (yeah du bicarbonate par millier), et tout cela en vrac. Malheureusement, au vu de l’heure avancée de la journée, notre récolte fut plutôt maigre. Pas de découragement, direction Haccourt chez Albinète qui était également notre chemin. Nous avons pu enfin réaliser la fin de nos courses. 3e week-end Un petit tour à la ferme complété par l’épicerie le Comptoir de la cigogne où nous avons encore pu sauver un panier qui aurait fini à la poubelle. Premier craquage de mon homme. Il s’est rendu au Grand Frais pour aller chercher du saumon (oui je sais métaux lourds, pêches abusives, …) pour cuisiner sa recette préférée à des amis. 4e week-end Passage par le Biocap et la ferme, plus un craquage de nouveau de mon homme, il est passé chez Grand Frais. Je pense qu’il n’a pas pris le défi au sérieux 🙂 Verdict de ce mois de février sans supermarché Alors voilà, en cette fin de mois de février, le défis n’a pas été trop difficile à relever grâce notamment à l’ouverture de plus en plus de magasins alternatifs qui proposent du vrac et que je n’ai pas considéré comme supermarchés, en tout cas pas à éviter. Et puis le plaisir de faire de belles découvertes au niveau des épiceries. Dans les difficultés, j’ai relevé que c’était impossible de trouver du poisson ailleurs qu’en grande surface, plus aucune poissonnerie n’existe aux alentours de notre habitation. Difficulté également de faire accepter le challenge par l’entourage mais ce n’est qu’une question de temps (ahah je ne m’avoue pas vaincue). Enfin, il est vrai que nous n’avons pas été confrontés à des situations exceptionnelles où il aurait peut-être été nécessaire de courir en supermarché – les anciennes habitudes reviennent au galop. Alors ce challenge m’a boostée dans cette idée d’évitement des grandes surfaces. C’est bien sûr plus qu’une histoire d’un mois mais quelque chose que j’ai envie d’appliquer le reste de l’année et surtout en fin d’année. Privilégions le local, le vrac et le seconde main, nous ne nous en sentirons que plus maître de nos choix. Etes vous prêts vous aussi à relever le défi ? Rejoignez-nous dans le groupe facebook Vivre slow pour participer avec nous aux défis Slow! Si vous avez déjà testé les courses sans supermarché, n’hésitez pas à partager votre expérience avec nous en commentaire 🙂
Pâques zéro déchet et plus slow!
Depuis quelques années, de plus en plus de personnes mettent en place des habitudes de consommation zéro déchet et c’est génial ! Cependant, lors des fêtes familiales comme Noël ou Pâques, appliquer le zéro déchet peut parfois devenir un casse tête. Dans cet article, je vous donne quelques petites astuces pour organiser une fête de Pâques zéro déchet et plus slow ! Acheter des œufs en chocolat en vrac Afin d’éviter les emballages individuels en aluminium, il est possible de trouver des œufs en chocolat en vrac dans votre épicerie locale. Pour vous donner une idée chiffrée, un européen mange en moyenne 6,7 kg de chocolat par an1 dont 20% est consommé à Pâques. Lors des 3 jours du week-end de Pâques, on consomme 57 kilos de chocolat en France chaque seconde ! Cela représente l’équivalent de 15.000 tonnes de chocolat engloutis, notamment sous forme d’œufs de Pâques2. La production mondiale de cacao a été multipliée par 4,4 au cours des 60 dernières années. Une augmentation de 20% est prévue d’ici à 20253. Cela vaut donc la peine de prêter attention à notre façon de consommer ces douceurs que ce soit au niveau de l’emballage ou de l’origine du produit (j’en parle aussi plus bas dans cet article). Si vous ne trouvez pas d’œufs en chocolat en vrac, vous pouvez aussi réaliser vos œufs vous-même. Il suffit de faire fondre du chocolat et de le verser dans des coquilles vides d’œufs frais. Emballer les œufs de manière créative pour votre chasse aux œufs Si vous décidez d’organiser une chasse aux œufs, l’achat en vrac est évidemment moins pratique. Je vous propose donc diverses idées pour emballer vos œufs de manière originale et créative : utiliser des bocaux en verre qui peuvent être décorés de plumes, rubans ou même de peinture emballer les œufs dans du tissu avec un joli nœud. Un foulard ou une serviette en tissu fera l’affaire. en fouillant dans vos armoires, votre cave ou votre grenier, vous retrouverez peut etre aussi un panier en osier, un gros œuf coloré en carton ou en bois, etc. Laissez parler votre imagination ! une autre alternative est de cacher des pierres (peintes ou non) ou d’autres objets à trouver lors de la chasse et de donner les œufs en chocolat aux enfants à la fin du jeu en échange des objets récoltés. Etre attentif à l’origine du chocolat En plus de ma démarche zéro déchet, je tente depuis quelques années de consommer plus local. Cependant, lorsqu’il s’agit de chocolat ou plutôt de cacao, il n’est pas possible de consommer local. Mais d’où vient le cacao exactement? J’ai fait une petite recherche pour vous. La Côte d’Ivoire produit 43 % du cacao mondial et 4 pays africains fournissent plus de 70 % des fèves de cacao. Certains pays d’Amérique du Sud sont également de gros producteurs3. Si comme moi vous êtes une ou un fan inconditionnel de chocolat et que vous ne parvenez pas à vous en passer, je vous conseille de choisir du chocolat labelisé « fairtrade ». Cela signifie que le cacao utilisé est issu du commerce équitable. La production de produits fairtrade respecte des critères sociaux (prix juste pour le producteur), écologique (sans pesticide, emprunte carbone réduite) et économique. Créer un menu avec des produits de saison Consommer plus local va forcément de pair avec consommer des produits de saison. Depuis peu, je consulte la liste des fruits et légumes du mois pour trouver de l’inspiration dans mes repas de la semaine. En avril, les légumes à l’honneur sont notamment la carotte, le chou-fleur, le concombre et le radis. Ces légumes sont parfaits pour croquer à l’apéritif avec une petite sauce pour plus de gourmandise. L’asperge et le petit pois sont également de saison et ils pourront être servis en plat. Avril n’est pas vraiment le meilleur mois pour les fruits. C’est de toute façon le chocolat qui a la vedette pour le dessert lors des fêtes de Pâques. Le mois de mai et ses délicieuses fraises arrivent bientôt, encore un peu de patience… Créer une déco de Pâques naturelle Vous avez envie de créer une décoration de Pâques zéro déchet ? Les décorations proposées en magasin sont très souvent composées de plastique ou de matières non recyclables. Or, il est très facile de créer une déco à base d’éléments naturels ou durables. Je vous donne quelques idées. Placer une jolie nappe blanche ou écru sur votre table ainsi que des serviettes en tissu Cueillir un beau bouquet de fleurs de saison comme les jonquilles ou utiliser des fleurs séchées qui sont très tendance Créer un centre de table original avec des coquilles d’œuf customisées, une boite d’œufs et quelques plumes ou brindilles Ajouter sur la table quelques feuilles ou branches ramassées dans la nature et le tour est joué 😊 Profiter à fond de ces moments de partage en famille ou entre amis Je me suis longtemps focalisée sur l’aspect esthétique et sophistiqué de ma décoration et du repas lorsque j’organisais une fête. Depuis quelques années, j’adopte petit à petit le mouvement slow qui consiste à profiter de l’instant présent et des bonheurs simples. Dorénavant, lors de festivités à la maison, je passe beaucoup moins de temps en cuisine. Adieu les 6 verrines en entrée et le trio de mousse au chocolat en dessert. Avant, je me mettais une telle pression pour réaliser un repas digne d’un restaurant que j’arrivais au moment de la fête complètement vidée et sous-pression. Je ne profitais donc pas de ce qui importe vraiment pour moi, profiter d’un agréable moment en famille ou entre amis. Alors voici mon dernier conseil, simplifiez vous la vie et profitez du moment présent! Je vous souhaite de belles fêtes de Pâques 😊 N’hésitez pas à partager vos astuces en commentaire, cela m’intéresse ! Si vous débutez votre démarche zéro déchet, cliquez ici pour lire mon article « Le zéro déchet pour les débutants » 1 Planetoscope 2 Planetoscope 3 Portail du chocolat
Le zéro déchet pour les débutants
Tout d’abord je tiens à te féliciter car, si tu lis ces lignes, cela signifie que tu as décidé de prendre soin de notre planète en réduisant tes déchets. Cette démarche est nécessaire mais pas toujours facile à mettre en œuvre. Dans cet article, je te donne 7 astuces simples pour t’aider à faire tes premiers pas vers le zéro déchet. Les 5 règles d’or du zéro déchet Mais d’abord, afin de bien comprendre la philosophie du zéro-déchet, voici un résumé des règles d’or, appelées les « 5 R » : Refuser : oser dire non lorsqu’on vous propose des choses qui, vous le savez, finiront très bientôt au fond d’un placard ou pire, à la poubelle. Réduire : faire le tri et désencombrer sa maison en vendant, donnant, recyclant les objets inutiles. Le but est de ne pas jeter. Réutiliser : trouver une seconde vie à de vieux objets au lieu de les laisser dormir dans une armoire. Réparer un objet lorsqu’il ne fonctionne plus au lieu de directement le jeter à la poubelle. Recycler : lorsqu’un objet ne peut plus servir ni à toi ni à quelqu’un d’autre, aller le déposer dans un centre de recyclage. Rendre à la terre (Composter) : placer les déchets organiques dans un bac à compost et fabriquer par la même occasion un super engrais pour le potager. En gardant ces 5 règles dans un coin de ton esprit, tu vas modifier petit à petit tes automatismes et tendre vers le zéro-déchet. Mes 7 astuces pour les débutants en zéro déchet 1 Observe le contenu de tes poubelles et identifie les types de déchets résiduels Chaque personne a son propre mode de consommation. Il est important de cibler les types de déchets les plus fréquents dans tes poubelles afin d’en réduire efficacement le volume. Donc concrètement après avoir trié correctement tes déchets recyclables (verre, papier, carton, PMC, organique), quels types de déchets résiduels identifies-tu ? Je t’invite à créer une liste de ces types de déchets. Cette liste te permettra de prendre les actions nécessaires pour avancer vers le zéro déchet. Attention, même si certains types déchets sont recyclables, il est néanmoins nécessaire de les réduire également, notamment les bouteilles en plastiques. 2 Fixe-toi des objectifs à atteindre Tu peux par exemple décider d’appliquer un changement par mois. Pour t’assurer de rester motivé, je te propose de planifier des rappels mensuels dans ton téléphone. Tu pourrais aussi te lancer des défis et même les publier sur les réseaux sociaux. Cela garantirait ta motivation et encouragerait ton entourage à participer à tes défis zéro-déchet. 3 Place un « stop pub » sur ta boite aux lettres pour diminuer les déchets papier Cette action est facile et rapide à mettre en place. Elle est donc idéale pour débuter ta démarche zéro-déchet. Si tu reçois des publicités papier par la poste à ton nom et que tu ne les lis jamais, il te suffit d’envoyer un e-mail à la société concernée pour leur demander d’arrêter de t’envoyer ces courriers. Savais-tu que 18 milliards de prospectus publicitaires non sollicités sont imprimés en France, chaque année ? cela représente 800 000 tonnes de papier, soit environ 30 kg de prospectus par an et par boîte aux lettres. Cela engendre la coupe d’environ 18 millions d’arbres par an juste pour la France. Et ce n’est pas du tout, il faut aussi prendre en compte la fabrication (encore polluante) du papier, son impression, son transport, sa distribution et son recyclage1. 4 Remplace petit à petit tes articles de salle de bain La salle de bain est une pièce de la maison qui génère pas mal de déchets. Pour te donner une idée, voici quelques données chiffrées : 4,9 milliards de brosses à dents non-biodégradables finissent chaque année dans les écosystèmes marins². Les coton-tiges sont, quant à eux, dans le top 10 des déchets retrouvés sur les plages3. Un mois d’utilisation de disques démaquillants à raison de 1 par jour correspond à la consommation de 87 litres d’eau (culture de la plante et extraction de pétrole), 1,7 litres de pétrole (conditionnement et transport), 66,2 kW d’électricité (conditionnement), 523 grammes d’équivalent CO2 (production de pétrole et d’électricité, transport de marchandise) et 11,5 m² d’empreinte écologique (superficie de forêt virtuelle nécessaire pour absorber les émissions de CO2). En France, à lui seul, le rasage génère réellement 26 % de tous les détritus issus des produits cosmétiques et d’hygiène (75 000 tonnes annuellement d’après une étude Ipsos)5. Les lames usagées, les emballages, les pulvérisateurs de mousse génèrent tous les ans, vingt mille tonnes de détritus. Il existe une multitude d’alternatives au plastique et aux articles de salle de bain à usage unique. Je te donne quelques idées : savon et shampoing solides, brosse à dent en bambou, disque démaquillants lavables en tissu, cure-oreille, rasoir de sureté et blaireau, dentifrice et déo solides. Un seul bloc de shampoing équivaut à 3 bouteilles de shampoing en plastique. L’utilisation de shampoing solide empêcherait que 552 millions de bouteilles soient jetées chaque année4. A toi de jouer ! 5 Modifie tes habitudes lors de tes achats alimentaires L’alimentation est l’un des aspects de la vie quotidienne qui génère le plus de déchets, voici quelques pistes d’amélioration : achète en vrac lorsque c’est possible en emportant avec toi tes propres contenants : sacs en tissu pour le pain et les légumes, contenants en verre pour la boucherie et les produits secs (épices, pâtes, riz, noix, etc). Tu peux même apporter tes contenants lorsque tu commandes un repas à emporter. consomme l’eau du robinet filtrée dans une carafe ou une gourde pour ne plus acheter de bouteilles en plastique je t’invite aussi à préparer tes menus de la semaine avant de faire tes courses pour éviter les surplus trouve des alternatives au supermarché en consommant chez les petits producteurs locaux qui sont souvent beaucoup moins enclin à suremballer dans du plastique. 6 Emporte toujours un kit zéro-déchet avec toi lorsque tu sors de la maison T’est-il déjà arrivé de te dire « mince j’ai oublié mon sac de course à la maison » et de devoir en acheter un à la caisse du magasin ? Ou d’être obligé d’utiliser des couverts