Noël éco-responsable : 4 conseils faciles à appliquer
La période de Noël est un temps de joie, d’amour, de célébration et de moments de bonheur en famille. Mais cette période représente également un challenge pour les personnes en pleine transition écologique. Les traditions familiales étant bien ancrées, il est difficile de modifier ces vieilles habitudes pour parvenir à célébrer noël tout en respectant mieux la planète. De plus, les techniques de marketing tentent de nous faire tomber dans la surconsommation et l’achat de biens en matières non recyclables ou non réutilisables. Comment faire alors pour célébrer cette fête en mode slow et écolo ? Dans cet article, je vous donne mes 4 conseils pour réussir une fête de noël plus éco-responsable. Quelques chiffres -Au royaume uni, le 24, 25 et 26 décembre représentent 5,5% de l’empreinte carbone annuelle. -1 Belge sur 5 reçoit à Noel un cadeau dont il n’a pas envie -Le papier cadeau jetable, même s’il génère énormément de déchets souvent non recyclables, reste bien ancré dans les traditions festives : Chaque année, environ 20 000 tonnes d’emballage cadeau seraient jetées directement après utilisation en France uniquement. Cela représente 47 619 km de papier cadeau, ce qui revient à faire plus de 13,5 fois le tour de la Lune ou plus d’une fois le tour de la Terre. De plus, il faut 303 330 m3 d’eau pour le produire, soit la consommation d’eau potable annuelle d’une ville de 5083 habitants ou encore pratiquement 2 jours de consommation d’eau potable du Luxembourg. Cela représente également plus de 83 millions de kW d’électricité pour les produire, sans parler des transports, des encres, de leur traitement après usage. -Aux USA, les guirlandes de noël consomment chaque année 6,6 milliards de kilowattheures. Cela suffirait à éclairer 800 000 foyers américains pendant un an. Les villes sont en moyenne 50% plus lumineuses pendant les fêtes. Cette pollution lumineuse nuit grandement aux insectes. -L’ensemble des retours de cadeaux aux Etats-Unis uniquement génère en une année près de 2 millions de tonnes de déchets. En effet, beaucoup de paquets retournés ne vont pas retrouver les étagères ou entrepôts du magasin où ils se trouvaient au départ en raison de leur condition (paquet ouvert, éléments manquants, etc.). De plus, il est parfois plus économique, pour les commerçants, de se débarrasser d’un objet plutôt que de le réexpédier. Mes 4 conseils faciles à adopter pour fêter noël de manière plus éco-responsable. 1. Des cadeaux écolos Je vous invite à privilégier les cadeaux qui durent longtemps, qui sont utiles et qui sont faits avec des matériaux écologiques : objets utiles au quotidien en version zéro déchet : pastilles démaquillantes, sacs à vrac, savons solides, etc cadeaux faits maison : tout est possible, de la simple carte avec un mot doux à la sculpture en argile, en passant par un pot de confiture. expériences : dématérialisez vos cadeaux en offrant une place de concert, de spectacle, une dégustation de fromages, un massage, un abonnement ciné, un cours de cuisine, de dessin ou de permaculture, un billet de train, un week end en amoureux, en privilégiant, bien sûr, une destination locale. cadeaux d’occasion : osez sauter le pas ! marques eco-friendly : si vous avez quand même envie d’offrir des vêtements neufs, je vous conseille notamment les marques Ecoalf, Arkhé Paris ou encore Shake and Kai. Il existe également des marques éco-responsables qui produisent de jolis jeux en bois pour petits et grands. produits de bouche de préférence bio, locaux et en vrac : offrir des aliments appréciés par la personne, c’est la garantie que le cadeau ne finisse pas dans un placard, mais dans l’estomac. Pour réduire le nombre de cadeaux, vous pouvez aussi adopter la méthode « Secret Santa » aussi appelée « cacahuète » qui consiste à tirer au sort une personne du groupe à laquelle on offrira un seul cadeau. Une autre solution est de tous participer ensemble pour offrir un seul cadeau à chaque personne. Un beau cadeau solide et durable fera certainement plus plaisir que 6 petites babioles inutiles. 2. Des emballages zéro déchet Il est tout à fait possible de préparer de jolis emballages de noël zéro déchet qui créeront une ambiance magique sous le sapin et mettront des étoiles dans les yeux des enfants. Voici quelques idées : Emballages récupérés des années précédentes : il est évidemment nécessaire de les avoir rangés en les pliant correctement l’année précédente. Papier-cadeaux 100% en papier FSC ou PEFC : issu de forêts gérées durablement dont l’exploitation préserve notamment la biodiversité. Emballage en papier recyclé Journaux, revues ou feuilles de vieux livres serviettes en tissu : pour les petits cadeaux Furoshiki : l’art de l’emballage japonais avec du tissu (voir les différentes méthodes de pliage sur l’image ci-dessus) Pots en verre Taies d’oreiller ou vêtements (écharpes, bonnets, chaussettes, etc) Grandes chaussettes de noël d’antan : et oui, comme souvent avec l’écologie, les habitudes de nos ancêtres étaient beaucoup plus éco-responsables. Sac en toile de jute ou tote-bag Boite métallique ou en carton ou encore panier en osier Ensuite, pour les rubans, je vous conseille de découper des bandes de tissu dans des vieux vêtements troués. Enfin, pour les décos finales : utilisez la nature : petites branches de sapin, oranges séchées, bâtons de cannelle, etc 3. Un sapin de noël éco-responsable Au niveau du choix du sapin, plusieurs solutions existent : Sapin artificiel Si vous faites le choix d’un sapin artificiel en plastique, sachez qu’il faudra le réutiliser pendant au moins 15 ans pour qu’il présente un avantage écologique par rapport au sapin naturel. Cependant, il est prouvé que sa durée de vie moyenne est de 6 ans. De plus, les matières issues du pétrole qui le composent peuvent être nocives (plastique, d’aluminium, peintures toxiques, composés volatiles comme la dioxine, le dichlorure d’éthylène, ou encore les microparticules de plomb). Dès lors, si vous ne désirez pas un sapin naturel, je vous conseille donc d’opter pour un sapin en bois assemblé, de préférence en bois local (avec éco-label) non vernis et non peint. Vous pouvez même le fabriquer vous-même avec du bois de récup. Vous pouvez également opter pour un sapin en carton, en tissu ou encore en métal. Sapin naturel L’avantage des sapins cultivés
Hygge : 6 conseils pour l’adopter et vivre plus heureux
Saviez-vous que, selon le World Happiness Report publié par l’ONU, le Danemark est le deuxième pays au monde où les gens sont le plus heureux ? La France et la Belgique occupent quant à elles respectivement la 23ème et la 20ème place. Pourtant, le Danemark est un pays où la météo n’est pas très clémente, il y a très peu d ‘ensoleillement pendant la moitié de l’année. De plus, les Danois font partie des peuples qui paient le plus de taxes au monde. D’où provient alors leur degré aussi élevé de bonheur ? Pour Meik Wiking, directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, la réponse est simple : grâce au mode de vie hygge. Dans cet article, je vous donne des astuces sur comment adopter le hygge pour vivre plus heureux. C’est quoi le hygge ? Le hygge (prononcé houga) est un mot d’origine danoise et norvégienne apparut au moyen âge. Ce terme se traduit difficilement dans les autres langues. La traduction qui s’en rapproche le plus serait « cosy » ou « chaleureux ». Le hygge fait référence à un sentiment de bien-être, une humeur joyeuse et une atmosphère intime et chaleureuse. Le hygge est un état d’esprit positif procuré par un moment jugé réconfortant, agréable et convivial. Ainsi, une atmosphère, une décoration, un lieu, un évènement ou encore une activité peuvent être caractérisés par le terme hygge. Hyggekrog est le coin douillet d’une maison où passer un moment hygge. Le hygge propose une conception non-matérialiste du bonheur. Plus il y a de bling-bling, moins il y a de hygge. Cet art de vivre invite à apprécier pleinement les petits moments du quotidien et d’apprendre à les privilégier. C’est un concept qui prône l’optimisme au quotidien et invite à profiter du plaisir des petites choses qui ne s’achètent pas comme un dîner entre amis, un moment en famille, siroter un chocolat chaud en écoutant tomber la pluie, s’asseoir près d’un feu, etc. Tout comme la slowlife, le hygge est aussi un mode de vie un peu paresseux, lent et à contre-courant. Les 3 facteurs du bonheur Selon Meik Wiking, directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, le bonheur se détermine par 3 facteurs: Nous ne pouvons rien changer à notre génétique ni aux politiques nationales. Le troisième facteur « les choix de vie » est celui sur lequel nous avons le plus d’emprise. La recherche démontre que ce qui influence le plus notre bonheur, ce sont nos émotions positives au quotidien, plus encore que l’absence d’émotions négatives. La nuance est de taille. Ce n’est pas le fait de ne pas vivre de tristesse qui rend heureux, mais plutôt le fait de vivre de bons moments simples du quotidien. 📅 Découvrez nos ateliers en ligne ! Rejoignez nos ateliers bien-être ou séjours nature. Voir les événements L’argent fait-il le bonheur ? Selon le chercheur, manquer d’argent est évidement une source de malheur. Mais une augmentation de 100 € par mois n’augmentera pas votre bonheur si, par ailleurs vous continuez d’être coincé quotidiennement deux heures dans les bouchons. D’ailleurs, le hygge ne consiste pas à vivre dans le luxe en consommant des huîtres et du champagne. C’est au contraire une «atmosphère» décontractée comme un repas entre amis. Il affirme que « notre richesse ne se mesure pas à la taille de notre compte en banque mais à la force de nos relations. » On sait maintenant que les pays les plus heureux ont un fort sens de la communauté. Ce n’est ainsi pas du tout un hasard si les Danois comptent à la fois parmi les plus heureux du monde, et parmi ceux qui passent le plus de temps avec leurs familles et amis. Concernant le taux d’imposition très élevé, il explique que les danois ne considèrent pas qu’ils paient des impôts mais plutôt qu’ils achètent une qualité de vie et investissent dans leur communauté. Les valeurs du hygge Le hygge partage des valeurs similaires à la slowlife : D’autres valeurs, plus spécifiques au hygge, viennent s’ajouter : Comment créer un moment hygge concrètement ? 1. Allumer des bougies Les bougies sont l’instrument phare du hygge. Pour 85 % des Danois, il n’y a pas de hygge sans bougies. Les Danois sont obsédés par la lumière naturelle plus diffuse qui rend les gens plus relax. C’est pourquoi les danois détiennent le record européen de consommation de bougies en brulant plus de 6kg de bougie par personne et par an. Je vous invite cependant à choisir des bougies à base de produits naturels car les fumées des bougies de mauvaise qualité peuvent dégager des substances toxiques dans votre maison. Un chaleureux feu ouvert est tout aussi appréciable. Les danois sont de grands adeptes de feux de foyer. Un habitant sur trois a une cheminée. 2. Se mettre en mode off L’idée est de vivre pleinement le moment présent. On coupe tout accès à un téléphone ou à un ordinateur, donc pas d’emails ni de réseaux sociaux. Ce moment ne supporte aucune distraction extérieure. C’est un retour à l’authenticité, au plaisir des choses simples. Le bain chaud est aussi un classique d’un moment hyggelig. Les jeux de cartes et de jeux de société en famille ou entre amis sont également très appréciés. 3. S’habiller en hygge La pièce vestimentaire emblématique du hygge est la chaussette en laine bien chaude. Pour compléter la tenue, il vous faudra un bas de pyjama en pilou tout doux ou un legging en cachemire. Pour le haut, vous pouvez superposer un débardeur, un t-shirt et un pull en laine. Le haut phare du hygge est le pull blanc recouvert de gros flocons noirs porté par Sarah Lund, l’héroïne de la série « The Killing ». 4. Déguster une boisson chaude C’est bien connu, les boissons chaudes sont très réconfortantes. Vous avez le choix entre une tasse de thé, un chocolat chaud, un vin chaud, mais surtout un bon café, quasi une religion au Danemark. Les Danois sont les quatrièmes buveurs de café du monde. On parle donc de kaffehygge, tant les deux sont indissociables. 5. Manger sans culpabiliser Les gâteaux et pâtisseries font partie intégrante du hygge, apportant leur dose de réconfort. Les danois consomment des hygge cakes (gâteaux faits maison) sans culpabiliser. De plus, les Danois sont les deuxième plus grands
Halloween zéro déchet
A l’approche d’halloween, vous commencez peut-être à vous demander comment vous allez réussir à célébrer cette fête en mode zéro déchet ? Le marketing autour d’halloween peut facilement nous faire tomber dans la surconsommation et l’achat de plastique. Une solution serait de décider de boycotter totalement les célébrations d’halloween. Si toutefois vous avez envie de participer à la fête d’halloween tout en respectant la planète, des solutions existent. Dans cet article, je vous donne mes 4 conseils pour réussir une fête d’halloween zéro déchet. D’abord un peu d’histoire La fête d’Halloween moderne tient ses origines d’une fête bien plus ancienne : Samhain. Cette fête païenne provient des peuples celtes. Elle était l’occasion de célébrer la fin des récoltes et le début des mois sombres. Aussi, cette fête était considérée comme un nouvel an. Les celtes croyaient que le 31 octobre, le voile entre la vie et la mort se levait. C’était donc une occasion de célébrer leurs disparus. Mais, afin d’éviter de laisser passer les mauvais esprits, on installait des lanternes effrayantes creusées dans des navets, plus courant en Europe que la citrouille. 1. La déco d’halloween en mode zéro déchet L’automne est la période de l’année ou la nature nous offre une magnifique palette de couleur. Profitez-en pour créer votre déco à base d’éléments naturels : feuilles orangées, courges, branches, pommes de pin, etc. Voici aussi quelques inspirations pour créer des éléments de déco effrayants : –une chauve souris en papier WC : peindre un rouleau de papier WC en noir et coller des ailes découpées dans du papier de récup’ et peintes en noir –un fantôme : un vieux draps de lit suspendu à un cintre tout simplement –la traditionnelle citrouille au visage de monstre : vider la chair de la citrouille pour en faire une soupe, une tarte ou autre; ensuite sculpter une visage effrayant dans la citrouille vidée. 2. Le déguisement récup’ Il est bien plus facile de créer un costume d’halloween soit même qu’un costume de carnaval. En effet, les costumes d’halloween consistent souvent en de vieilles fripes usées. Voici quelques idées pour créer facilement vos costumes d’halloween avec de la récup’ : Sorcière: une vieille robe noire, un long bout de bois et de fines branches pour créer un balai, un chapeau trouvé en seconde main Pirate: un vieux pantalon troué, une chemise usée, un tissu noir autour de la tête et une épée faite dans du carton Momie: un vieux draps de lit dans lequel on découpe des bandes de tissu que l’on enroule autour du corps Zombie: un vieux t shirt blanc que l’on tache avec du ketchup ou de la peinture rouge Squelette: un t shit noir sur lequel soit on coud des os en tissu blanc, soit on peint des os en peinture blanche Citrouille effrayante: un vieux t shirt, pull ou couverture orange sur lequel on coud des yeux et une bouche effrayante noire pour rappeler les découpes dans une citrouille 3. Les friandises La partie friandise de cette fête est peut-être l’une de des plus compliquée à gérer en mode zéro déchet. En effet, si vous préparez les friandises vous-même, vous pourrez facilement bannir les emballages en tout genre de votre cuisine. Cependant, si vous avez l’intention d’aller faire le tour de votre quartier avec vos enfants pour frapper aux portes et réclamer des sucreries, cela se complique grandement. Si vous connaissez bien vos voisins, vous pouvez leur demander à l’avance de proposer des bonbons non emballés ou emballés dans du carton (ex : smarties). Si vous être motivé.e, vous pouvez aussi leur déposer les sucreries que vous aurez préparées en avance. 4. Le repas d’halloween Je n’ai pas pour habitude de préparer un repas spécial pour halloween mais si c’est votre cas, je vous propose quelques astuces pour un repas d’halloween zéro déchet. Comme le menu d’halloween est souvent à base de citrouille ou de courge, il est assez facile de trouver ce type de légume en vrac et même bio et local! Bien évidement, l’extérieur de la citrouille est récupéré pour fabriquer une lanterne au visage effrayant Ne pas oublier d’utiliser une nappe et des serviettes en tissu ainsi que des assiettes, couverts et verres non-jetables. Et vous, fêtez-vous halloween ? Comment faites vous pour célébrer cette fête en mode zéro déchet ? Quels sont vos astuces pour éviter la surconsommation et les emballages plastiques ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Si vous avez apprécié cet article, vous aimerez peut-être aussi mon article « Pâques zéro déchet et plus slow« . Source : lezerodechetfacile.com
Slow fashion : Arkhé Paris, la nouvelle marque de t-shirts engagés, solidaires et made in France
À l’heure où de plus en plus de citoyens s’engagent sur le chemin de la transition écologique, un nombre croissant d’entrepreneurs engagés émergent pour proposer aux consommateurs des alternatives éthiques et éco-responsables. J’ai eu le plaisir d’interviewer l’un de ces nouveau « créateurs du nouveau monde » : Guillaume Catez. Il est le fondateur d’Arkhé Paris, la nouvelle marque de t-shirts engagés, solidaires et made in France. Dans cet article, Guillaume nous livre l’histoire de son magnifique projet. Quel est ton parcours ? J’ai un parcours très atypique. Si on parle de ma scolarité, j’ai suivi des études de vente avec un BEP et un Bac juste après le collège. J’ai voulu me réorienter en intégrant une licence d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à La Sorbonne, mais à ce moment-là, je n’habitais pas encore à Paris. J’avais 4h de transport par jour avec un emploi du temps assez archaïque. Par exemple, je finissais le mercredi à 22h pour reprendre le lendemain matin à 7h. Avec les 4h de transport, la nuit était très courte. À 18 ans je n’avais pas le mental et j’ai vite abandonné mes études. J’ai alors travaillé comme vacataire sur des spectacles. Puis j’ai repris mes études l’année d’après avec un BTS dans le tourisme qui s’est suivi d’une Licence 3 et d’un Master, toujours dans le tourisme. J’ai ensuite travaillé au sein d’un tour opérateur spécialiste de l’Océanie pendant 4 ans. J’y occupais un poste transversal où je travaillais aussi bien sur la programmation des voyages, sur les documents qu’on devait remettre à nos clients ainsi que sur nos sites web et nos réseaux sociaux. Ce qui était très bien pour moi car j’ai un esprit très touche à tout. Et aujourd’hui, me voilà lancé dans le prêt-à-porter avec Arkhé Paris. Comment as-tu eu le déclic de lancer une marque de vêtements éthique ? C’était un matin de novembre 2018 et je m’en souviens comme si c’était hier ! Ça faisait un moment que je voulais changer d’activité et de secteur, mais je n’arrivais pas à trouver. À côté de ça, j’ai toujours eu un intérêt pour l’écologie et l’environnement. Je fais ma propre lessive maison, j’ai arrêté de consommer de la viande depuis un moment, je me déplace qu’en vélo… Avec le temps, je commençais à me sentir hypocrite de travailler dans un secteur qui envoie des gens à l’autre bout du monde pour le loisir, alors que de mon côté je fais des efforts pour limiter mon empreinte écologique. Attention, je ne crache pas sur les gens qui voyagent, moi aussi il m’arrive de voyager et de prendre l’avion. Mais je ne me voyais simplement plus continuer à travailler pour cette industrie. Quel est le concept de ta marque Arkhé Paris? Arkhé Paris est une collection de 6 t-shirts unisexes & made in France à la gloire de notre belle planète. Chaque t-shirt a un animal emblématique du continent qu’il représente brodé au niveau du cœur et chacun est relié à une association différente en lien avec le continent représenté à laquelle Arkhé Paris reverse 5€ par vente. Quelles valeurs souhaites-tu véhiculer au travers de ta marque ? En fait, j’ai mis une grande partie de ma personnalité dans ma marque. On y retrouve beaucoup de valeurs que je défends, comme l’inclusion et l’égalité, l’une des valeurs les plus chères à mes yeux. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai fait le choix d’une collection unisexe. Et ça se voit aussi dans les shootings qu’on a fait où j’ai fait en sorte d’avoir des profils totalement différents qui représentent la société dans laquelle nous vivons. Ensuite, bien sûr il y a tout l’aspect environnemental et écologique. 3 des 6 associations soutenues sont en lien direct avec ce thème-là : All4trees, Notre Affaire à Tous & Wings of the Ocean. Pour aller encore plus loin sur l’aspect écologique, j’ai choisi de proposer (en option) l’envoi des t-shirts dans des colis réutilisables Hipli afin de réduire l’impact de leur transport. Comment les t-shirts Arkhé Paris sont-ils conçus ? Les t-shirts Arkhé Paris sont conçus en coton certifié Oeko-Tex provenant de Grèce. Il y est filé et tricoté avant d’être envoyé en France en train, toujours dans le but de réduire l’impact environnemental lié au transport. Il est transformé en t-shirts dans des ateliers d’insertions français qui permettent de former jusqu’à 190 jeunes aux métiers du textile. Il est ensuite envoyé à Amiens dans un ESAT où il est brodé et où les étiquettes de marques sont cousues dans le col du t-shirt. Travailler avec un ESAT était pour moi ici encore un moyen de défendre l’inclusion et l’égalité tout en renforçant l’impact social d’Arkhé Paris puisqu’il s’agit d’une structure qui n’emploie que des personnes en situation de handicap afin de soutenir leur insertion dans le monde du travail. Quelles sont les associations que tu soutiens ? Le t-shirt Sydney, représentant l’Océanie, permet de soutenir Wings of the Ocean, une association qui fait de la dépollution plastique dans les océans et sur les littoraux. Celui représentant l’Asie (Hanoï de son petit nom) soutient Grain de Riz Grain de Vie (GRGV), qui œuvre à la scolarisation d’enfants au Laos et au Vietnam. Pour l’Afrique, nous soutenons Equipop, une association de défense des droits et de la santé des femmes, avec le t-shirt Nairobi. Le t-shirt Adélie (Antarctique) permet de soutenir Notre Affaire à Tous, qui lutte contre le réchauffement climatique. Nous soutenons All4trees et sa lutte contre la déforestation avec notre t-shirt Manaus (Amérique). Enfin, le t-shirt représentant l’Europe (Paris) permet de soutenir la lutte contre les violences anti-LGBT avec Urgence Homophobie. Comment compléterais-tu cette phrase : Pour moi le « nouveau monde » est un monde où… » Cette phrase, je peux la compléter de tellement de façons. Pour moi, le « nouveau monde » est un monde où : chacun est libre d’être qui il est. les animaux ne sont pas en danger. l’écologie est véritablement au cœur des décisions politiques. une jupe n’est pas une invitation au viol. Où peut-on te trouver toi et ta marque Arkhé Paris sur les réseaux
Retour de vacances : 7 conseils pour reprendre le travail en douceur
Les vacances que l’on a planifiées et attendues pendant des mois sont passées en un éclair et c’est déjà l’heure de reprendre le travail. Selon Statista, 33% des français se sentent motivés pour reprendre le travail tandis que 66% a envie de repartir en vacances. Dans cet article, je vous donne 7 conseils pour réussir un retour au travail en douceur après les vacances. 1. Planifier des activités sympas durant les premières semaines de la reprise Se projeter dans des activités agréables à venir permet de contrer le blues de la rentrée. Voici quelques idées d’activités : Prévoir des afterwork tous les vendredis avec ses collègues Profiter des dernières soirées ensoleillées en planifiant des apéros en terrasse ou des barbecues entre amis ou en famille Planifier votre prochaine escapade (city trip, week end à la mer ou à la campagne, etc) 2. Préparer la reprise du boulot après le retour de vacances Il existe plusieurs manières de préparer son retour au bureau. A vous de trouver celle qui fonctionne le mieux pour vous : Reprendre le travail en milieu de semaine pour ne pas devoir travailler 5 jours d’affilée la première semaine Prévoir une transition en douceur en rentrant de voyage un à trois jours avant la reprise du travail pour se défaire du lâcher-prise des vacances et reprendre progressivement un rythme de rentrée. Trier une grande partie de vos e-mails la veille de la rentrée Appeler votre collègue préféré pour prendre la température sur l’ambiance au boulot Préparer vos affaires la veille au soir pour éviter le stress le matin de la reprise 3. Prendre du temps pour soi après un retour de vacances Il est important de planifier du temps pour vous dans vos journées. Cela vous permettra de ne pas vous retrouver trop vite submergé.e et sans aucune énergie. L’équilibre vie privée / vie professionnelle est difficile à maintenir. Ce sont ces pauses rien que pour vous qui vous permettront de maintenir cet équilibre fragile. Je vous invite à lire mon article « « Comment prendre du temps pour soi » dans lequel je donne quelques conseils pour arriver à prendre du temps pour vous. 4. Faire le point et améliorer votre quotidien Pour repartir du bon pied, il est important de faire le point sur ce qui fonctionne, ne fonctionne plus, doit être amélioré et les nouvelles choses à mettre en place. Je vous invite à vous poser les questions suivantes, à noter vos réponses dans un carnet et à prendre les actions qui découlent de vos conclusions : Mon job me plaît-il toujours ? Quelle direction voudrais-je donner à ma carrière ? De quoi ai-je besoin ou envie (un nouveau projet, une formation, etc) ? Quelles sont mes priorités pour la rentrée ? Comment puis-je améliorer mon équilibre de vie ? Que faire pour me sentir plus épanoui.e dans ma vie professionnelle et personnelle ? Qu’est-ce qui fonctionne ? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? De quoi ai-je besoin pour améliorer mon organisation ? Qu’est-ce qui me faciliterait le quotidien ? Sur quoi je peux m’appuyer (outils, personne, formation…) ? 5. Partager ses souvenirs de vacances avec ses collègues Le jour de votre reprise, le fait de discuter de vos vacances avec vos collègues (photos, anecdotes, vidéos…) vous permettra de faire perdurer leurs bienfaits en revivant les bons moments et les émotions positives. De plus, écouter les récits de vacances de vos collègues vous mettra aussi dans une bonne énergie pour toute la journée. 6. Pratiquer la gratitude Pour éviter d’avoir l’impression de subir sa vie au quotidien en attendant les prochaines vacances, je vous invite à pratiquer la gratitude. Le but est de prendre conscience de toutes les choses positives qui remplissent chacune de nos journées. Cette reconnaissance consciente vous amènera à apprécier beaucoup plus ce que vous avez déjà plutôt que de déplorer ce qui vous manque. Un très bon outil pour arriver à prendre conscience des moments de bonheur est le cahier de gratitude. Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article « Le cahier de gratitude: l’outil idéal pour vivre plus heureux » 7. Faire du tri lors de la reprise du travail La reprise du travail est le moment idéal pour faire du tri dans votre espace de travail. Toutes ces choses inutiles qui se sont accumulées petit à petit sur votre bureau tout au long de l’année finissent par encombrer votre espace et votre esprit. Le fait de dégager votre bureau de tout le superflu et de le réorganiser au mieux vous aidera à reprendre le travail du bon pied et de bonne humeur. Et vous, comment préparez-vous votre retour au boulot ? Quels sont vos astuces anti-stress et good mood ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Sources : Psychologie.com Appytodo.com
8 conseils pour une rentrée scolaire éco-responsable
C’est bientôt la rentrée des classes ! Et qui dit rentrée scolaire, dit achat de fournitures scolaires en tout genre. Nous ne nous en rendons pas toujours compte mais ces fournitures peuvent s’avérer très polluantes (plastiques, suremballages, objets jetables…) Elles peuvent également contenir des substances toxiques (perturbateurs endocriniens, composants cancérigènes ou allergisants). Dans cet article, je vous donne 8 conseils pour une rentrée scolaire éco-responsable. 1. Faire le tri sur la liste des fournitures scolaires La toute première étape pour organiser la rentrée scolaire est d’analyser la liste des fournitures reçues de l’école : Quel matériel peut-on réutiliser de l’année précédente ? Que peut-on faire soi-même (DIY) ? Que peut-on trouver d’occasion ? Répondre à ces questions permettra de réduire la liste des fournitures à acheter neuves. 2. Trouver des alternatives au neuf Il existe de multiples alternatives à l’achat neuf : Réutiliser les fournitures plusieurs années de suite. Vous pouvez customiser les cartables et trousses pour donner une impression de nouveauté à vos enfants. Cela peut être une chouette activité DIY à faire en famille. Echanger avec des amis, des membres de la famille, les voisins ou des copains de classe. Acheter d’occasion sur des plateformes en ligne comme 2ememain, Vinted, Market Place, etc. Dénicher des bonnes affaires dans les brocantes et vide greniers Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez en seconde main, privilégiez alors l’achat d’articles neufs de très bonne qualité qui pourront être utilisés durant plusieurs années. Rappelons que selon l’Ademe, un sac à dos en polyester de 3 kg émet, de sa fabrication à son élimination, environ 59 kg de CO2. 3. Responsabiliser ses enfants Il est indispensable de sensibiliser ses enfants pour qu’ils prennent soin de leur matériel. Cela permettra d’éviter la casse et les pertes intempestives. 4. Limiter le plastique Pour réussir une rentrée scolaire éco-responsable, il est important de réduire au maximum les achats de matières plastiques. Il existe plusieurs alternatives au plastique : Préférer d’autres matières, souvent plus solides : classeurs en carton, règle en métal ou en bois Choisir des produits pouvant être réutilisés ou rechargés : marqueurs, porte-mines, surligneurs Éviter le suremballage en achetant dans les papeteries en vrac et donc à la pièce Si vous ne parvenez pas à éviter le plastique, optez pour une qualité épaisse et solide. 5. Identifier les bons labels FSC et PEFC (papeterie : gestion durable des forêts pour le bois) Ange Bleu (papier recyclé) NF Environnement (stylos, marqueurs) Boucle de Moebius (précise le taux de matière recyclée utilisée) Ecolabel européen Nordic Swan Öko-Test 6. Choisir des matériaux recyclés et sans danger Les cahiers à spirale sont à préférer à ceux reliés à la colle Les colles peuvent contenir des composants volatiles (solvants…) qui peuvent être inhalés, irriter les yeux ou la peau, ou être allergisants, surtout manipulés par les doigts, voire la bouche des enfants. Je vous invite donc à choisir une colle sans solvant, à base d’eau ou à base végétale, sans OGM, en bâton plutôt que liquide. Les crayons et stylos sont des instruments » à grignoter « . Attention à leurs revêtements et aux vernis qui peuvent contenir des métaux lourds. Le marquage CE est à privilégier. Il vaut mieux choisir des crayons non vernis en matières recyclées ou naturelles certifiés FSC ou PEFC (gestion durable des forêts). Pour les stylos, préférez les matières recyclées (papier, plastique) ou naturelles (bois FSC ou PEFC non vernis). Concernant les feutres, choisissez-les à l’eau, lavables, à base de colorants naturels, sans odeur et sans parfum Pour les surligneurs : privilégiez des crayons surligneurs secs en bois certifié FSC ou PEFC, sans vernis ou avec une mine à la cire naturelle Pour les marqueurs, retenez ceux à base d’eau, sans odeur, sans toluène ni xylène et rechargeables Les correcteurs peuvent porter des pictogrammes de danger qui précisent leur nocivité pour la santé et l’environnement. Évitez-les ! Préférez ceux à base d’eau, sans solvant et sans pictogramme de danger Le petit matériel (règle, ciseaux, taille-crayon, etc) : sélectionnez-le robuste (métal, bois non vernis, plastique recyclé solide) sans chlore. Évitez les modèles souples qui peuvent contenir des phtalates. La gomme : choisissez-la en caoutchouc naturel ou synthétique, non parfumée, non teintée, sans PVC (sans phtalate) La peinture : Pour obtenir un effet brillant, laqué ou à paillettes, les peintures et vernis peuvent contenir du formaldéhyde et des solvants irritants pour la peau et les voies respiratoires. Certains sont classés cancérigènes. Je vous conseille donc de privilégier la norme de jouets EN-71-3 ou EN-71-7 (peinture à doigt) ou CE. Assurez vous également que les peintures sont : à base d’eau, lavables à l’eau, conditionnées dans un emballage rechargeable. Au niveau de la composition, les peintures doivent être composées de colorants alimentaires, sans formaldéhyde, sans phénoxyéthanol et sans bronopol. Optez pour un ruban d’adhésif en polypropylène et à base d’eau (sans solvant) 7. Et les goûters dans tout ça ? Réussir une rentrée scolaire éco-responsable, ça passe aussi par les goûters! La rentrée est aussi l’occasion de prendre de nouvelles habitudes plus saines et écologiques pour les goûters des enfants. Exit les friandises à emballages individuels bourrées de produits toxiques, bonjour les fruits frais et goûters faits maison transportés dans une boîte réutilisable. Evidemment, on opte pour une gourde plutôt que pour des bouteilles d’eau en plastique jetables. 8. Des trajets éco-responsables Du côté des déplacements aussi, de nouvelles habitudes peuvent être mises en place. Pourquoi ne pas organiser du covoiturage avec d’autres parents ? Cela vous permettra d’économiser du carburant et du temps et de de réduire votre empreinte écologique. Si l’école se situe à proximité de votre lieu de vie, pourquoi ne pas faire les trajets à pied ou à vélo ? Cela vous permettra de faire une petite activité physique. De plus, vous pourrez aussi responsabiliser vos enfants lorsqu’ils commencent à grandir en les laissant faire le trajet tous seul, ou avec leurs copains. Une autre possibilité est d’organiser les trajets à pied sous la surveillance de parents accompagnateurs qui, à tour de rôle, récupèrent les enfants pour les emmener à l’école. Et vous, comment préparez-vous la rentrée scolaire ? Quels sont vos bons plans ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Si vous avez aimé cet article, vous aimerez peut-être aussi mon article sur les « 10 éco-gestes à apprendre aux enfants« . Sources : Ecoconso Ecoconso Futura-sciences Bioaddict
Méditation guidée : pourquoi et comment la pratiquer ?
Auparavant, lorsque je pensais à la méditation, j’imaginais un moine bouddhiste assis dans un temple. Je me disais que la méditation était très compliquée et pour être honnête je ne voyais pas trop l’intérêt de la pratiquer. Cela fait maintenant 6 mois que je pratique la méditation guidée et les bienfaits son tellement nombreux que je n’arrêterais pour rien au monde. Je partage avec vous pourquoi et comment pratiquer la méditation guidée dans cet article. La méditation : c’est quoi exactement ? La méditation existe depuis des milliers d’années et provient d’Inde. Au fil du temps, elle s’est diversifiée en plusieurs méthodes et techniques différentes ayant des objectifs différents. Aujourd’hui, il existe la méditation de pleine conscience, la méditation zen, la méditation transcendantale, la méditation Vipassana, tibétaine, la méditation guidée, etc. Définition de la méditation : La méditation est une technique servant à reposer l’esprit et atteindre un état de conscience totalement différent de l’état de veille normal : l’état d’éveil spirituel. C’est un moyen de sonder tous les niveaux intérieurs de soi-même et d’expérimenter sa pure conscience intérieure. La méditation n’est pas un rite religieux. C’est une science, ce qui signifie que le processus de méditation suit un ordre particulier, a des principes définis et produit des résultats vérifiables. Dans la méditation, l’esprit est clair, détendu et concentré intérieurement. Lorsque vous méditez, vous êtes pleinement éveillé et alerte, mais votre esprit n’est pas concentré sur le monde extérieur ou sur les événements se déroulant autour de vous. La méditation est un moyen pratique d’entraîner le mental à ne pas être distrait et pris dans un tourbillon de pensées sans fin. Lorsque le mental est silencieux et ne vous distrait plus, la méditation prend place. Méditation guidée : La méditation guidée est idéale pour débuter dans la pratique de la méditation et est accessible à tous sans aucun prérequis. La guidance vous permet de pratiquer sans vous soucier d’acquérir des connaissances préalables. Vous n’avez pas à découvrir de manière abstraite des concepts parfois difficiles à cerner pour les non-initiés. J’ai moi-même commencé par pratiquer la méditation guidée car il n’est pas évident de commencer par de la méditation « simple » seul.e sans accompagnement. La méditation guidée se fait sous la conduite d’un guide qui est un praticien de méditation aguerri. Il explique le processus à suivre et donne des conseils au méditant. L’intervention du guide praticien peut se dérouler en présentiel ou pas, via des instructions verbales, un enregistrement audio ou vidéo. Une thématique spécifique est généralement choisie pour chaque méditation guidée (relaxation du soir, lâcher prise, ancrage, gratitude, etc). Les méditations guidées se composent le plus souvent des éléments suivants : Pourquoi pratiquer la méditation ? Les bienfaits prouvés scientifiquement de la méditation sont multiples : 🌿 Ma méditation guidée pour guérir tes blessures de l’âme 🌿 La méditation guidée est un merveilleux outil pour te reconnecter à toi-même et apaiser ton mental. Mais pour aller encore plus loin dans ton cheminement, il est essentiel de libérer les blessures émotionnelles qui t’empêchent d’atteindre une paix véritable. Il est temps de **plonger en profondeur** dans ta guérison intérieure. 👉 Découvre ma séance de guérison des 5 blessures de l’âme 👈 Grâce à cette séance, tu ne fais pas que méditer — tu entres dans un véritable processus de libération intérieure. À travers des visualisations guidées puissantes, tu vas **transformer ton vécu émotionnel** et retrouver une sensation profonde de calme, de clarté et d’alignement. Tu veux aller plus loin dans ta pratique méditative ? Clique ici pour commencer ce voyage de guérison. Comment pratiquer la méditation guidée ? Quand méditer? Il n’y a pas de moment idéal pour méditer, cela dépend des préférences de chacun. Personnellement je préfère méditer le soir juste avant de dormir. Les séances m’ont aidé à retrouver le sommeil au cours d’une période d’insomnie. Depuis lors, j’aime m’endormir en écoutant une méditation guidée. Certaines personnes préfèrent méditer le matin pour commencer leur journée de manière positive. D’autres encore profitent de leur pause déjeuner pour s’octroyer un moment de paix intérieure. Quoi que vous choisissiez, je vous invite à réserver ce temps dans votre agenda et d’activer une alarme qui vous rappellera le début votre séance. Comment se préparer à méditer? Quel guide écouter ? Il existe différentes sources pour parvenir à trouver des méditations qui vous conviennent : youtube, podcasts, site web, applications, studio de yoga, etc. La guide que je suis depuis mes débuts est Jenna Blossoms. J’ai aussi suivi Deepak Chopra mais en anglais car la voix de doublage en français ne me convenait pas du tout. Je partage également avec vous d’autres guides populaires mais que je n’ai pas testé personnellement : Et vous, méditez-vous déjà ? Quels bienfaits la méditation vous apporte-t-elle ? Quels sont vos conseils ? Qui écoutez vous ? Racontez-moi tout en commentaire, cela m’intéresse 😊 Sources: techniquesdemeditation.com ccstib.fr simple-et-naturelle.fr
Comment favoriser la biodiversité dans son jardin
La principale cause de la diminution de la biodiversité est l’exploitation massive et non raisonnée des ressources de notre planète. Les sols sont surexploités, les surfaces naturelles régressent ou subissent une pollution massive. Il est clair que nous ne pouvons pas faire grand chose à notre niveau pour stopper la déforestation en Amazonie à part diminuer notre consommation de produits conçus à base d’huile de palme, bœuf, cuir, cacao, soja, caoutchouc naturel et pâte à papier. Mais nous pouvons tout de même faire notre part du colibri à notre échelle en favorisant la biodiversité dans notre jardin. C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article. Les menaces sur la biodiversité en chiffres La Terre est confrontée à la 6ème extinction massive, la première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d’années. 2 espèces de vertébrés ont disparu en moyenne chaque année depuis un siècle. Une espèce animale ou de plante disparaît toutes les 20 minutes (26 280 espèces disparues chaque année). Près d’un quart des espèces animales et végétales pourrait disparaître d’ici le milieu du siècle en raison des activités humaines. Plus d’un million d’espèces animales et végétales sont en danger d’extinction (sur 8 millions, dont 5,5 millions d’insectes) Quelles sont les conséquences de la diminution de la biodiversité ? Impact sur notre santé : La biodiversité est le gage d’une alimentation variée et équilibrée incluant de multiples sources de nutriments. En effet, les insectes comme les pollinisateurs jouent un rôle indispensable dans la croissance et l’évolution de nos fruits et légumes par exemple. La biodiversité affecte aussi les risques sanitaires. Les études montrent que plus un écosystème est riche en biodiversité, moins la diffusion des virus ou bactéries pathogènes est facile. Fragilisation de notre écosystème : Les méta analyses scientifiques expliquent que la biodiversité est un facteur de stabilité pour les écosystèmes. En effet, plus un écosystème dispose d’une biodiversité variée, plus il résiste aux “aléas”. La disparition de certaines espèces favorise l’érosion, les inondations les glissements de terrain ou les incendies. Dégradation de la qualité de l’air et de l’eau : Les espèces végétales et sous-marines produisent l’air que nous respirons. La diminution de la biodiversité pourrait ainsi conduire à une production d’air de plus en plus pollué et renouvelé moins souvent. Concernant l’eau, c’est pareil, les plantes agissent comme des filtres, des purificateurs. Leur disparition diminue donc la qualité de l’eau que nous buvons. Comment faire concrètement pour favoriser la biodiversité dans son jardin ? 1. Tondre autrement La tonte est un geste anti-écolo, mais également une perte de temps et d’argent. Les personnes possédant un jardin consacrent en moyenne deux heures par semaines à tondre leur pelouse. Tondre son gazon à ras a pour conséquence de supprimer les zones refuges de beaucoup d’animaux. Tous les ans, des centaines de hérissons, insectes, amphibiens, musaraignes, ou encore oiseaux, sont blessés, voire tués, par les lames de nos tondeuses. Je vous invite donc à mettre en place les actions suivantes : Retarder la première tonte du printemps Parcourir votre pelouse à pied avant de tondre, afin d’inciter les petits animaux à se rendre compte de votre présence et s’enfuir Commencez par tondre le centre de la pelouse pour laisser la possibilité aux animaux fuir Tondre 1 à 2 tiers de pelouse maximum Utiliser le mulshing pour nourrir la terre Laisser 6 cm de hauteur pour ne pas tondre les petites fleurs (pâquerettes, pissenlits, etc) Passer à l’éco-pâturage (mouton, chèvre, poule, canard, etc) 2. Planter des fleurs mellifères et des plantes indigènes Si vous décidez de planter des végétaux, je vous conseille de choisir des plantes indigènes qui poussent de façon naturelle dans votre région et sont adaptées au climat et aux saisons. Elles sont donc plus résistantes que les espèces exotiques et demandent moins de soins (arrosages, engrais…). De plus, la faune est habituée aux plantes locales. Les animaux vivent en équilibre avec elles depuis longtemps. Ils y trouvent abri et nourriture de façon naturelle. Ces plantes sauvages se ressèment aussi spontanément chaque année. Ensuite, planter des fleurs méllifères permettra de fournir nectar et pollen aux insectes pollinisateurs. Il existe de nombreuses fleurs mellifères telles que la menthe, la bourrache, la lavande, la reine des prés, etc. 3. Éviter les pesticides et engrais chimiques Les pesticides ont un impact très négatif sur la biodiversité. Ils peuvent avoir des effets toxiques sur le court terme sur les organismes qui y sont directement exposés, ou des effets sur le long terme, en provoquant des changements dans l’habitat et la chaîne alimentaire. Je vous invite donc à utiliser de l’engrais bio et à trouver des alternatives aux pesticides chimiques comme par exemple : l’eau de cuisson des pommes de terre ou un mélange eau-sel-vinaigre pour éliminer les mauvaises herbes l’oignon, l’ail, l’ortie et le piment contre les pucerons l’extrait de pépin de pamplemousse contre les insectes le marc de café contre les escargots et les limaces 4. Éviter les pollutions sonores et visuelles Il vaut mieux éviter d’éclairer votre jardin la nuit. En effet, les animaux ont besoin d’obscurité la nuit notamment pour ne pas perturber leur cycle et pour les protéger des prédateurs. De plus, cela vous fera des économies d’électricité. D’autre part, le bruit a également plusieurs effets néfastes sur la faune : il affaiblit le système immunitaire, brouille la communication, oblige les oiseaux à moduler leurs chants et perturbe la pollinisation. Je vous invite donc à ne pas mettre la musique trop fort ni trop longtemps dans votre jardin, surtout au printemps lors de la période de reproduction. 5. Créer des habitats variés pour la faune Il existe plusieurs types d’habitat faciles à mettre en place dans votre jardin : tas de bois mort ou de tas de feuilles mortes des tas de pierres talus de sable et de terre touffes d’herbes hautes et de mousse nichoirs et hôtels à insectes haie champêtre (charme, érable, saule, aubépine, prunellier, sureau, viorne, sorbier, etc.) plantes grimpantes mellifères (lierre, chèvrefeuille, clématite) marre pour les grenouilles, crapauds, tritons et autres insectes comme les libellules Et vous, avez-vous déjà mis en place certaines choses dans votre jardin ? Quels sont vos conseils ? Racontez-moi tout en
Sobriété heureuse: 6 conseils concrets pour l’adopter
Lorsque l’on entame sa transition écologique, on entend forcément parler de sobriété heureuse ou simplicité volontaire. En quoi cela consiste exactement et comment la mettre en pratique au quotidien pour mener une vie épanouie tout en respectant la planète ? C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article. J’ai longtemps cru que je serais plus heureuse si j’accumulais beaucoup de biens matériels. Je travaillais énormément pour bien gagner ma vie et pouvoir acquérir toutes ces choses qui me faisaient rêver. Puis je me suis rendue compte que le bonheur se trouve en fait dans les choses simples, dans les petits moments partagés avec les personnes que l’on aime. J’ai donc décidé de me diriger vers la sobriété heureuse en réduisant ma consommation petit à petit. Dans cet article, je partage avec vous 6 conseils concrets pour adopter la simplicité volontaire et vivre plus heureux. Quelle différence avec le minimalisme ? La simplicité volontaire (ou sobriété heureuse) est un mode de vie consistant à réduire intentionnellement sa consommation. L’objectif est de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ». Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui peuvent donner la priorité à des actions justes, des valeurs morales, qui déterminent alors les structures familiales, communautaires et les choix écologiques. C’est Pierre Rabhi avec son livre « Vers la sobriété heureuse » publié en 2010 qui a popularisé ce terme. Pierre Rabhi est un agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne qui défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la nature. Le minimalisme est un mode de vie qui consiste à se simplifier la vie et à ne vivre qu’avec l’essentiel, que ce soit en matière de possessions, de relations ou d’activités. Le minimalisme nous incite à ne posséder qu’un minimum de biens matériels, à privilégier peu de relations mais des relations de qualité et à pratiquer quelques activités bien choisies afin d’avoir du temps pour soi et pour ses proches. La simplicité volontaire a davantage un angle écologique en encourageant le recyclage, la limitation des déchets, etc. Alors que le minimalisme a vraiment pour but d’aider l’individu à se simplifier la vie et à mettre au centre de celle-ci les valeurs qui comptent pour lui, et qui ne sont pas forcément liées à l’écologie et l’environnement. Quels sont nos besoins essentiels selon la pyramide de Maslow? Cette pyramide illustre la théorie du psychologue Abraham Maslow datant des années 1940 sur la hiérarchie des besoins et leur lien avec les motivations. Cette pyramide nous aide à faire la différence entre les besoins essentiels et les désirs superflus. Adopter la simplicité volontaire permet de réapprendre à combler en priorité nos besoins de base et à se libérer petits à petit des désirs superficiels créés principalement par les méthodes de marketing pour nous pousser à consommer des biens matériels souvent inutiles. Comment adopter la sobriété heureuse concrètement ? J’aimerais tout d’abord souligner que dès le moment où nous commençons à réfléchir avant de faire nos achats, à trier, recycler, que nous développons des valeurs non-matérialistes et accordons une importance à la protection de l’environnement nous sommes, sans le savoir, déjà engagés sur le chemin de la simplicité volontaire. Je partage avec vous quelques pistes concrètes pour l’appliquer encore mieux dans vos vies au quotidien. 1. Se questionner sur ce qui nous rend vraiment heureux Lorsque vous achetez un nouveau bien matériel, combien de temps dure votre sentiment de satisfaction ? une heure ? un jour ? une semaine ? Lorsque mon fils de 4 ans reçoit un nouveau jouet, il ne le quitte pas pendant plusieurs jours et demande même à dormir avec lui. Mais inévitablement, au bout d’une semaine, ce jouet fini au fond du coffre à jouet avec tous les autres. C’est pareil pour nous les adultes, lorsque nous achetons un bien matériel superflus pour combler un mal-être, les sentiments de joie, bonheur et satisfaction que nous ressentons sur le moment ne sont qu’éphémères. Alors, le moment est peut-être venu de se poser la question : Qu’est ce qui nous rend vraiment heureux ? Répondre à cette question vous permettra de vous reconnecter à vos valeurs profondes. J’ai fait l’exercice il y a peu suite à un gros burn out qui a remis toute ma vie en question. Ce qui me rend vraiment heureuse depuis toujours est donc de passer du temps avec les personnes que j’aime, me balader dans la nature et découvrir de beaux paysages, cuisiner et faire des activités créatives comme la peinture, l’écriture et l’upcycling. Plus récemment je prends aussi énormément de plaisir à partager ma passion pour la slowlife et l’écologie avec vous. Et vous, qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux ? Je vous propose de noter sur une feuille toutes les activités qui vous mettent en joie, vous apaisent, vous reboostent et vous font vibrer. Ensuite, demandez-vous si votre temps et votre argent sont « dépensés » en accord avec vos activités de coeur ? N’hésitez pas à me faire part de vos ressentis en commentaire 😉 🌿 Pour vivre une sobriété heureuse, commence par une guérison intérieure 🌿 Choisir une vie plus simple, c’est aussi choisir d’alléger ce qui pèse à l’intérieur. La sobriété heureuse ne se vit pleinement que si tu es en paix avec toi-même. Et pour cela, il est souvent nécessaire de guérir les blessures invisibles qui influencent ton quotidien. 👉 Découvre ma séance de guérison des 5 blessures de l’âme 👈 Grâce à des visualisations guidées puissantes, cette séance t’aide à libérer les blessures émotionnelles qui freinent ton épanouissement. Une belle façon de t’alléger intérieurement et d’embrasser plus sereinement la sobriété heureuse. Prêt(e) à alléger aussi ton monde intérieur ? Clique ici pour commencer ton voyage de guérison. 2. Se libérer des modes et tendances et de la pression sociale Pour assurer une consommation continue, les chaines de distribution sont obligées de renouveler les tendances chaque année que ce soit dans le secteur de la mode, de la déco ou même de l’automobile. Elles nous matraquent de publicités attractives et irrésistibles pour nous pousser à acheter leurs dernières créations. C’est ce sentiment d’être « démodé », « has
Réussir sa transition écologique avec un petit budget
J’entends souvent la phrase « la transition écologique, c’est pour les riches », ou encore « tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter bio » et aussi « les vêtements éthiques c’est trop cher ». Et si c’était possible de prendre soin de soi et de la planète avec un petit budget ? Certes certaines alternatives écolos ne sont pas bon marché mais avec de la bonne volonté et une bonne dose de motivation, il est tout à fait possible de vivre en respectant mieux la planète sans pour autant se ruiner. Dans cet article, je partage avec vous mes conseils pour réussir sa transition écologique avec un petit budget. Le bon mindset ou état d’esprit Avant de passer aux conseils pratiques, j’aimerais parler de l’importance de l’état d’esprit, aussi appelé mindset qu’il est nécessaire d’avoir pour réussir sa transition écologique. Le mindset est un ensemble de pensées, de croyances et de perceptions au sujet d’un élément de notre vie. C’est le filtre avec lequel vous voyez le monde. Il détermine quelles sont les décisions que vous prenez face à une situation. La transition écologique est une transformation qui demande du temps, de l’énergie et de la persévérance pour tout le monde. Lorsqu’on a un petit budget, le challenge est encore plus grand car certaines alternatives écologiques accessibles à certains sont trop couteuses pour d’autres et il faut redoubler d’effort pour trouver le juste équilibre entre adopter un mode de vie plus écolo et réussir à respecter notre budget chaque mois. D’où l’importance d’adopter un état d’esprit positif, garder sa motivation sur le long terme et avoir confiance en ses capacités à trouver les solutions les plus justes pour nous et pour la planète sans se culpabiliser. Les écogestes économes pour la maison Il existe des dizaines d’écogestes complétements gratuits à mettre en place chez soi. Il est donc possible de faire du bien à la planète sans faire du mal à son portefeuille. La plupart de ces écogestes vous feront même économiser de l’argent. Je vous partage quelques idées : Éteindre les lumières à chaque fois que l’on quitte une pièce Boire l’eau du robinet et pas en bouteille Couper l’eau lorsqu’on se lave les mains, se brosse les dents ou se savonne dans la douche Récupérer l’eau de pluie pour arroser son potager Récupérer l’eau de la douche lorsqu’on la fait couler pour qu’elle chauffe Mettre une brique dans la chasse d’eau pour réduire le volume d’eau des chasses Coller un stop pub sur sa boite aux lettres et se désabonner des publicités reçues à la maison à notre nom car le stop pub ne fonctionne pas dans ce cas là Se désabonner aux newsletters en ligne pour recevoir moins d’emails chaque jours. Dégivrer régulièrement son congélateur Débrancher ses appareils électriques lorsqu’on ne s’en sert pas Ne faire tourner le lave-vaisselle et la machine à laver qu’à charge pleine Faire sécher son linge à l’air libre Utiliser du vinaigre et du bicarbonate de soude pour l’entretien de la maison Faire ses produits cosmétiques en mode Do It Yourself Dire stop à la fast fashion sans se ruiner Le secteur de la mode est l’un des secteurs les plus néfastes pour notre belle planète. J’en parle dans cette article « Slow fashion : 6 conseils pour adopter la mode éthique ». Les vêtements éthiques ont de plus en plus la cote mais ils ne sont pas accessibles à tout le monde financièrement. Mais alors, quelles alternatives adopter sans se ruiner pour arrêter de consommer des vêtements conçus à base de pétrole par des enfants au Bangladesh dans des conditions inacceptables ? Voici quelques idées : Acheter en seconde main réduira drastiquement votre budget mode Acheter moins mais de meilleure qualité vous fera garder un budget stable mais fera un bien fou à la planète Investir dans des pièces neutres et indémodables vous permettra de ne pas vous sentir « démodée » dans quelques années. C’est ce sentiment qui nous pousse continuellement à renouveler notre garde-robe. Relooker les pièces de son dressing est aussi une solution pour changer de look de manière écologique et économique. L’alimentation : comment manger mieux sans exploser son budget Il est clair que les produits bio et locaux sont plus chers que les produits industriels et que la facture peut vite grimper si on décide de manger 100% bio sans changer son mode de consommation. Je vous donne quelques astuces pour réussir à manger mieux sans exploser votre budget : Consommer moins de viande : la viande est un aliment cher de par son coût de production. En manger moins en étant attentif à bien la remplacer par d’autres sources de protéines végétales fera baisser vos dépenses et vous pourrez vous permettre d’acheter des produits bio de meilleure qualité avec la différence. Pour plus de détail sur les protéines végétales, je vous invite à consulter cet article « Manger moins de viande pour le bien de la planète » Acheter des produits de saison permet aussi de réduire les coûts alimentaires. Se rendre sur le marché du coin vers l’heure de fermeture vous permettra de faire des bonnes affaires car les artisans liquident leurs derniers produits au rabais. Acheter en vrac revient en moyenne à 30% moins cher qu’un produit similaire emballé acheté en super marché. Eviter les supermarchés vous soumettra moins aux tentations créées par les stratégies marketing des grandes enseignes. Ce type de publicité peut facilement vous faire ressortir avec 30% de votre caddie que vous n’aviez pas prévu d’acheter et dont vous n’avez pas vraiment besoin. Une autre solution pour éviter ces tentations marketing est de commander via le drive ou de se faire livrer ses courses. Le « Freeganisme » aussi appelé glanage alimentaire ou gratuivorisme est un mode de vie dénonçant le gaspillage alimentaire en pleine expansion. Selon le Parlement Européen, 30% des aliments destinés à la consommation dans le monde est chaque année perdu ou gaspillé. Le but du freeganisme est de donner une deuxième vie aux produits en collectant les invendus et en récupérant les excédents jetés mais parfaitement consommable. Pour en savoir plus, je vous